jeudi 31 décembre 2009

Tout ce qui m'entoure n'existe pas HORS DE MOI.

mercredi 30 décembre 2009

Le serviteur, s'il sert son maître, est en même temps servi par lui car le maître construit l'univers du serviteur. Il est une pierre de l'édifice du serviteur.

Notre univers est donc ce que nous sommes, il est le reflet de notre esprit.

mardi 29 décembre 2009

Chacun est un univers

Chaque fois qu'une forme de vie meurt c'est TOUT un UNIVERS qui meurt

Cela veut dire que chaque forme de vie donne son unité à TOUT l'UNIVERS. Chacun construit SA terre.

lundi 28 décembre 2009

L'idéal à atteindre n'est donc pas dans le refoulement mais plutôt dans la sublimation des passions afin qu'elles viennent enrichir la conscience

dimanche 27 décembre 2009

samedi 26 décembre 2009

vendredi 25 décembre 2009

jeudi 24 décembre 2009

mercredi 23 décembre 2009

lundi 21 décembre 2009

"Celui qui se conduit vraiment en chef ne prend pas part à l'action."
Lao Tseu

samedi 19 décembre 2009

La situation, agréable ou désagréable, doit être vécue intérieurement, certes, mais aussi extérieurement. On peut qualifier cette attitude de « recul ». On est dans le jeu ET, en même temps, hors du jeu. C’est indispensable à une vie humaine pour deux raisons : d’abord parce que nous allons forcément quitter notre forme humaine connue, ensuite parce que nous en sommes conscients. Cette démarche n’est pas intellectuelle et n’est pas un luxe.

vendredi 18 décembre 2009

La terre n'est pas un don de nos parents, ce sont nos enfants qui nous la prêtent. Proverbe indien

jeudi 17 décembre 2009

Tu es enfermé dans TA façon de penser. Il y a cependant, pas loin de celle-ci, là, juste à côté, dans la pleine lumière, un autre espace dans lequel ton esprit peut entrer. La porte est grande ouverte. Mais tu ne la vois pas. Tu ne la vois pas car elle est invisible à celui qui ne se retourne pas. Elle est invisible à celui qui regarde toujours dans la même direction. Cette direction c’est le « JE SUIS ». Je suis Stéphane, je suis Gaëlle, je suis marié, je suis chanteuse, je suis célibataire, je suis bricoleur, et mille autre caractéristiques qui me définissent, que je sens et qui forcément me restreignent. Car si je suis tout ça et bien plus, forcément je ne suis pas le reste, champ beaucoup plus vaste encore. Je suis enfermé dans ce que je suis. Mon esprit est engoncé dans une armure. Alors qu’il peut s’en échapper, j’en suis absolument persuadé. D’ailleurs il s’en échappe, parfois, sans que je le veuille. Un vrai travail pour moi consistera à maîtriser cette « évasion ». Le pire, le plus frustrant dans un « état d’esprit » est précisément le manque de maîtrise sur celui-ci. Même s’il est possible d’aligner les éléments positifs d’une vie, le « vague à l’âme » s’installe. Irrémédiablement la caméra de notre cœur tourne sur son axe. Alors qu’elle était braquée voilà encore quelques instants sur un paysage grandiose, sur la splendeur de notre imaginaire, voilà qu’elle révèle à présent les ténèbres et leurs lots de peurs, d’angoisses. Des scénarii désespérants s’enchainent. Et physiquement notre ventre se tord. Oui, simplement, on se sent mal. Point de médicament pour soulager. Il faut, à la force de l’esprit, tourner à nouveau cette fichue caméra qui pèse une tonne vers un coin de paysage mental plus clément. C’est difficile. Telle est la sagesse, qui a stabilisé l’engin, qui l’a si bien équilibrée qu’il ne risque plus de pivoter. Alors puisque la caméra en bouge plus sur son socle, le paysage peut varier devant elle, nous ne sommes plus qu’observateurs d’un monde, ou plutôt d’une partie du monde, que nous avons de voir car c’est nous qui avons orienté la caméra. Pour quitter la métaphore, si nous sommes entièrement, complètement baignés d’une vision du monde positive, si notre esprit est ferme sur cette base philosophique telle « cette vie est un voyage dont il nous faut goûter chaque instant », que tout évènement est vu au travers de ce prisme, alors les ténèbres de la maladie, de l’injustice, du chagrin causé par la perte, ne peuvent nous envahir. Elles sont derrière nous, nous leur tournons le dos, les yeux de notre esprit solidement ancrés devant l’immensité d’un ciel pur.

mercredi 16 décembre 2009

Pourquoi suis-je moi et pas toi ?
Pourquoi suis-je ici et pourquoi...

pas là ?

Quand commence le temps
et où finit l'espace ?
La vie sous le soleil n'est-elle pas

un rêve ?

Ce que je vois entend et sens,
n'est-ce pas...
Simplement l'apparence d'un monde
devant le monde ?

Peter Handke

mardi 15 décembre 2009

Ah! Le côté “magique » de ce qu’on nous donne sans avoir eu besoin de travailler pour l’acquérir!

lundi 14 décembre 2009

« L'homme se développe actuellement comme un ver de terre : un tuyau qui avale de la terre et qui laisse derrière lui des petits tas. Si un jour la terre disparait parce qu'il aura tout mangé, il ne faudra pas s'en étonner. »

Andréï Tarkovski

dimanche 13 décembre 2009

Deux solutions lorsque l’on voit, COMME VOUS TOUS, le clip de l’UMP. Ils sont vraiment nuls pour produire un tel « machin ». Les mots précis pour le décrire se trouvent sur tous les forums. Autre solution, c’est sciemment qu’il a été produit de cette façon. Il devient en effet largement plus rentable, en termes d’audience, dans un média gratuit, de fabriquer du vulgaire voire du grossier. Des précédents existent tel le site de Royale ! Qui se serait connecté à ce site s’il avait été normalement fait, habituellement aménagé, comme tout site pro ? Certainement beaucoup moins d’internautes que dans la situation où tous ont crié à l’horreur. Idem ici. Simplement, parfaitement insidieusement, quelques idées, quelques slogans s’inscrivent dans la tête de ces millions de spectateurs, donc bingo ! Non, ne nous y trompons pas, nous sommes entrés de plein pieds dans la médiocratie. Nos ministres ne savent pas écrire correctement en français (Estrosi sur Twitter), ne savent pas parler correctement (Chatel, ministre de l’éducation nationale ?!), mais sont prêts à se rendre ridicules pour continuer à exercer des fonctions qui, et cela doit apparaître de plus en plus clairement à tous, rapportent gros, très gros. Qu’importe alors cette prostitution si c’est pour garder le pouvoir ! S’il fallait lécher le derrière d’un chien il y a fort à parier que certains s’y mettraient. Mais n’y a-t-il pas pire finalement lorsque l’on voit un Besson servir servilement un maître qu’il a fustigé dans un écrit ? Même pas la possibilité de renier, c’est écrit. Bel exemple pour nos jeunes générations. Mes enfants, peu importe vos idéaux, ce qui compte vraiment c’est le POGNON, le pouvoir de le distribuer à plus servile que soit, ou le pouvoir de le garder pour soi. Merci les grosses têtes ! Je ne suis pas sûr que l’humanité méritait cela mais, bon, bien joué, vous avez gagné, pour l’instant…

samedi 12 décembre 2009

« Enfants, on nous montre tant de choses que nous perdons le sens profond de voir. Voir et montrer sont phénoménologiquement en violente antithèse. Et comment les adultes nous montreraient-ils le monde qu'ils ont perdu ? » Gaston Bachelard

vendredi 11 décembre 2009

Un des problèmes qui risque de se poser au cours de notre vie est de tenter de répondre à de mauvaises questions. En effet, on s’aperçoit parfois que certaines questions s’estompent d’elles mêmes lorsqu’on a évolué dans un certain sens. Aucune réponse n’a été apportée et pourtant la question ne se pose plus. Curieux, non ?

jeudi 10 décembre 2009

"Beaucoup d'entre nous mourront ainsi sans jamais être nés à leur humanité, ayant confiné leurs systèmes associatifs à l'innovation marchande, en couvrant de mots la nudité simpliste de leur inconscient dominateur." Laborit

mercredi 9 décembre 2009

« C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas. » Victor Hugo

lundi 7 décembre 2009

Pas un instant à perdre. Songez à votre vie, à votre mort à chaque moment, tout en restant présent au présent, bien entendu. Forgez votre esprit aux tourments qui vous attendent car, comme un obstacle arrive très vite lorsque l’on perd le contrôle de son véhicule, la peur, la panique qui résultera des tracas de la vie, accident, maladie, mettront le mental à rude épreuve. Il faudra alors savoir « résister ».

dimanche 6 décembre 2009

« Un voyage de mille lieux a commencé par un pas » LaoTseu

vendredi 4 décembre 2009

Nous ne sommes QUE les autres

jeudi 3 décembre 2009

Tiré du film d’Alain Resnais « Mon oncle d’Amérique » :

La recherche de la dominance, dans un espace, un territoire, est la base FONDAMENTALE des comportements humains en pleine INCONSCIENCE des MOTIVATIONS

Il n’y a pas d'instinct de propriété ou de dominance MAIS UN APPRENTISSAGE par le système nerveux de conserver pour lui, à sa disposition, un objet, un être. Pour conserver il faut DOMINER.

mercredi 2 décembre 2009

Tiré du film d’Alain Resnais « Mon oncle d’Amérique » :

L’expérience menée sur les rats

Un rat se trouve dans une cage au plancher électrifié

Il apprend assez vite que quelques secondes après un certain signal il reçoit une décharge électrique dans les pattes. Il a la possibilité de changer de cage et tout va bien. Son action est EFFICACE (gratification). Il n’a pas de problème de santé.

Ce rat dans la même situation ne peut changer de cage. Il est obligé de recevoir la décharge sans pouvoir rien faire. Il se retrouve en état d’INHIBITION. Sa santé se dégrade.

Enfin, nous retrouvons la situation précédente mais 2 rats sont dans la même cage. Lors de la décharge ils se battent. Certes cela ne sert à rien mais ils FONT, ils luttent. Ils n’ont pas de problème de santé

mardi 1 décembre 2009

Tiré du film d’Alain Resnais « Mon oncle d’Amérique » :

Dès la naissance (et même avant, in utero) nous vivons une expérience indélébile, considérable dans le développement de notre existence. Finalement nous ne sommes QUE LES AUTRES, ceux qui ont gravité autour de nous et dont nous nous sommes nourris.

Les 2 premiers cerveaux fonctionnent en nous de façon inconsciente (pulsion, automatismes culturels), et le 3e fournit un langage explicatif qui donne des excuses, des alibis au fonctionnement INCONSCIENT des 2 premiers.

Inconscient = mer profonde / Conscient = écume qui va et vient en fonction des vents (partie très SUPERFICIELLE)

(=> il faut chercher à explorer cette mer, plonger, au risque de se noyer)

4 types de comportements:

l Consommation (besoins fondamentaux)

l gratification (expérience du plaisir que l'on essaie de renouveler)

l punition -> fuite (évite) ou lutte (détruit le sujet de l'agression)

inhibition -> on ne bouge plus, on attend en TENSION ->débouche sur l'ANGOISSE (impossibilité de DOMINER une situation)

lundi 30 novembre 2009

Tiré du film d’Alain Resnais « Mon oncle d’Amérique » :

La nature est conservatrice et notre cerveau a gardé trace de son évolution

3 cerveaux:

· cerveau reptilien (comportements de survie immédiate -> boire, manger, copuler)

· cerveau mammifères = cerveau de l'affectivité ou de la mémoire. Un être vivant est une mémoire qui agit

· Cortex cérébral, spécifique à l'homme. Ce cortex associatif associe les voie nerveuses SOUS JACENTES d'une manière différente de lors de leur impression ce qui permet de créer un processus imaginaire

Ces 3 cerveaux sont reliés par des faisceaux

l récompense

l punition

l inhibition

Des substances chimiques sont libérées (en rapport avec ces faisceaux)

dimanche 29 novembre 2009

Tiré du film d’Alain Resnais « Mon oncle d’Amérique » :

Être = maintenir sa structure (première RAISON d'être)

Les animaux sont forcés d'agir à l'intérieur d'un espace, à la différence des plantes qui puisent leur énergie directement dans le sol et dans l'énergie solaire

Il leur faut se déplacer donc ils ont besoin d’un système nerveux qui leur permet d'agir DANS l'environnement et SUR l'environnement

Si l'action est efficace (pour conserver sa structure) ALORS (sensation de) plaisir. C'est cette PULSION dans chaque être humain qui s'exprime par 4 comportements « de base » :

l consommation (boire, manger, copuler)

l fuite

l lutte

l inhibition

Un cerveau ça sert à AGIR et non à penser

vendredi 27 novembre 2009

Si nous voulons reprendre très succinctement l'évolution de la vie sur cette terre il faut, pour nourrir cette question faire la distinction entre conscience et inconscience, monde végétal et animal où, jusqu'à preuve du contraire, ni l'un ni l'autre des règnes ne sont conscient de leur vie et donc de leur fin certaine. La question de l'aspect mystérieux de leur existence ne se pose pas. Ils vivent pour conserver leur structure le plus longtemps possible dans le meilleur état c'est à dire l'état le plus fonctionnel. Aspect qui d'ailleurs se rencontre aussi chez l'homme qui tente, comme le dit Paul Diel, « d'assourdir cette angoissante question par des réponses préétablies qu'apportent spiritualisme et matérialisme. Ce détournement du problème essentiel de l'existence permet de concentrer son énergie sur les problèmes accidentels et quotidiens ». Mais, malheureusement pourrait-on dire, cette attitude n'en constitue qu'un refoulement car la question persiste, enfouie certes, mais toujours présente.

jeudi 26 novembre 2009

La mort est devant moi comme l'envie qu'on a de revoir sa maison

mardi 24 novembre 2009

Une horloge arrêtée est deux fois par jour à la bonne heure

lundi 23 novembre 2009

A Deauville les vieilles femmes sont belles, les poissons sur les étals sentent bon, les pauvres sont bien proprets avec leur petit siège et leur concertina, leur chien bien sage et leurs yeux éteints.

dimanche 22 novembre 2009

Douter, lorsqu’on a la responsabilité de guider quelqu’un, n’est permis qu’avec des gens intelligents. Les cons, eux, ont besoin d’un guide en acier, qui ne doute pas, même en s’enfonçant dans ses erreurs, un guide que l’on pourra (devra ?) suivre sans se poser de question.

jeudi 19 novembre 2009

La différence lorsqu’on vieillit n’est pas la puissance des désirs mais l’acceptation de leur non réalisation

mercredi 18 novembre 2009

Et si « l’ange » était cette voix qui jamais ne s’exprime, cette voix intérieure qui n’est pas celle qu’entendent les autres ? Souvenons nous de « Dialogue avec l’ange », où Gitta dit « Ce n’est plus moi qui parle ». Ce n’est plus ce moi qui s’exprime devant les autres habituellement. Ce n’est plus l’intellect qui parle, ce n’est plus la voix qui a subit le filtre de notre mental, mais la voix intérieure, celle que nous même n’entendons pas forcément. Nous ne pouvons cependant nier qu’existe un discours caché qui se développe en chacun. L’ange, c’est la voix primitive. C’est aussi la voix de l’artiste, le tréfonds du fond de l’être. Cette voix est donc transcriptible par divers moyens, mots (« le verbe ») musiques (sons, souffle), peintures (traces sur supports), danses (mouvements dans l’espace). Mais il est aussi dangereux de nommer cette voix « ange » qu’il l’est de parler de Dieu. Car une personnalisation se produit instantanément lorsque le mot « ange » est prononcé. On voit un petit humain ailé, avec ou sans sexe, c’est selon, qui vole autour de nous sans qu’il soit visible. Or TOUT est EN nous. « Dialogue avec l’ange » c’est en fait dialogue avec le tréfonds du fond de chacun. C’est la transcription de ce que nous portons TOUS dans notre humanité mais que nous ne percevons pas, ou peu. Pourtant cette présence existe, et guide nos moindres pas, nos moindres actions. Certains y ont apposé d’autres noms tels « surconscient » « présence divine ». Peu importe. Ce « ressenti » est, à mon avis, la plus grande source d’apaisement, comme la plus grande source de tension. Apaisement pour celui qui sait écouter, tension pour celui qui subit cette voix.

mardi 17 novembre 2009

Il faut voir Glenn Gould, le film de Montsaingeon. Voir comment un homme est déjà, sur cette terre, ailleurs. Il a de toute évidence quitté les habits du terrien pour endosser ceux du "surhomme" comme le dit Nietzche. Possédant une technique sans faille, ou presque, la perfection n'étant pas de cet espace ni de ce temps, la caméra capte cette plongée, cette immersion dans les profondeurs de notre conscient. Il y évolue comme le font les baleines dans les grandes profondeurs. Il est ICI et MAINTENANT mais pas notre ici ni notre maintenant. Certains en le voyant parleront d'extrême concentration. Je pense que son attitude va bien au delà. Oui, d'autres avancent le terme d'autisme. Peut-être. Mais finalement peu importe. Cet homme, à travers ce film, évoque pour moi la vie absolue, débarrassée de ses scories que constituent nos besoins primaires, boire, manger, s'abriter, se reproduire. G G représente l'esprit pur, l'action efficiente, efficace, le chant des étoiles, pour les étoiles. Il chantonne ses notes pour se couper plus encore du monde extérieur. Il joue pour personne, il joue pour l'univers entier. Savez-vous qu'il mangeait tous les jours le même repas, composé d'œufs brouillés, de pain grillé et de salade? N'est-ce pas la marque du détachement total face aux choses terrestres? La musique, que la musique, toute la musique.

lundi 16 novembre 2009

« Des hommes vides aux mains pleines » Théodore MONOD

dimanche 15 novembre 2009

Tant qu’un problème n’est pas réglé il se présente à nouveau à nous.

samedi 14 novembre 2009

Ce sont les situations douloureuses qui nous font grandir. Et l’homme possède cette « fabuleuse » faculté de savoir les générer, à partir de rien, ou si peu. Nous sommes doués pour le malheur.

vendredi 13 novembre 2009

« Pour la chenille qui n’a pas conscience de sa potentialité de mutation, la vision du Monde par le papillon reste incompréhensible et irrationnelle. Parmi les autres, certaines rêvent à cette vision et d’autres, moins nombreuses, savourent d’avance l’instant où elles aussi deviendront papillons. » José BONIFACIO

jeudi 12 novembre 2009

La lumière, à la fois, en même temps, onde et particule, n’est-ce pas l’illustration de la NON DUALITE, du grand tout, de la non opposition. A la fois l’un et l’autre, pour « être » le grand UN, l’unique. Difficile à conceptualiser pour nos esprits gorgés depuis notre naissance d’oppositions. « Une porte doit être ouverte ou rouge » (Desproges), non ?

mercredi 11 novembre 2009

« Des idéaux ont suscité mes efforts et m’ont permis de vivre. Ils s’appellent le bien, le beau, le vrai. Si je ne me ressens pas en sympathie avec d’autres sensibilités semblables à la mienne, et si je ne m’obstine pas inlassablement à poursuivre cet idéal éternellement inaccessible en art et en science, la vie n’a aucun sens pour moi. Or l’humanité se passionne pour des buts dérisoires. Ils s’appellent la richesse, la gloire, le luxe. Déjà jeune je les méprisais.” Einstein

mardi 10 novembre 2009

Mais où se trouve donc cette clé, ce lien entre notre corps douloureux et mortel et cet esprit bizarre, alerte et lent, souple et rigide, fulgurant et pataud, libérateur et enchainant ? Quel lien entre la matière et l’esprit ?

lundi 9 novembre 2009

« Si vous rencontrez un chemin sans obstacle c’est probablement qu’il ne mène nulle part. »

dimanche 8 novembre 2009

Serait-il possible que nous envisagions la mort non pas comme une rupture, une fin, mais plutôt comme une continuité. Je prendrais, pour tenter de concevoir cette manière d’appréhender le problème, l’image de la baleine qui sort des profondeurs de la mer pour respirer. Cette respiration est notre vie sur terre. Avant nous sommes dans l’élément, après nous y retournons. Notre esprit se meut avec légèreté dans l’élément, et devient affreusement lourd hors de celui-ci. Certains cependant arrivent à garder le souvenir de cette légèreté. Ce sont les artistes, au sens large du terme.

samedi 7 novembre 2009

“L’homme peut certes faire ce qu’il veut, mais il ne peut pas vouloir ce qu’il veut” Schopenhauer

vendredi 6 novembre 2009

Cessez donc de vous inquiéter, gentils humains. Je retourne au non espace, au non temps.

jeudi 5 novembre 2009

Détaché de tout, en jouant le jeu jusqu’au bout du bout.

mercredi 4 novembre 2009

L'immersion dans le désert approfondit l'être
Le délie de toute responsabilité
L'affranchit des choses superflues (Théodore MONOD)

mardi 3 novembre 2009

Un bon guerrier ... « Tu dois »
Cela veut dire que le guerrier obéit aux missions qui lui permettront d'avancer dans sa condition humaine. Chanter mieux. Tu dois travailler, te battre pour chanter mieux. Tu dois. A préférer à je veux (chanter mieux, une moto, ...). L'ennemi est la paresse, la passivité, l'écoute au lieu de la création. Chaque son émis transforme l'univers tout entier. L'écoute est elle passive. Elle nourrit certes mais il faut, tu dois ensuite restituer.

lundi 2 novembre 2009

On a bien souvent mal à notre passé et peur de notre futur. Ce qui nous empêche de vivre dans le présent. Curieusement, depuis que j’ai réussi quelques pauses dans l’instant, depuis que je suis capable d’arrêter, oh ! très brièvement, le flot de mes pensées pour écouter l’horloge qui bat le temps dans ma cuisine, pour lever la tête vers la cime des arbres, pour regarder mes contemporains dans la rue, oui, curieusement mon présent est riche de ce passé. Il ne s’inscrit plus en moi comme un souvenir, donc de façon linéaire, comme s’il était derrière moi, là-bas, figé et regretté, mais comme un agrégat à mon présent, comme une boule de neige où les couches anciennes appartiennent à la même entité que la couche de présent constamment constituée. Le passé est présent, le futur inexistant.

dimanche 1 novembre 2009

Dieu n'existe pas, le verbe n'existe pas, le commencement n'existe pas, le christ n'est pas un personnage, l'esprit et la Chair ne sont pas des entités. Tous ces termes ne sont que des symboles, des façons de parler pour exprimer ce qui seul, essentiellement, existe la capacité de l'homme de s'émouvoir, durant sa vie éphémère, devant l'insondable mystère de la vie et de la mort, et sans danger spécifique de the laissée entièrement captée par ses désirs et ses angoisses multiples. C'est le conflit de l'être humain, symbolisée par la dualité esprit et en Chair (Paul DIEL)

lundi 26 octobre 2009

Ah ! Mon Guy. Il a fallu que tu meures pour que je m’aperçoive de l’ampleur de mon attachement à ta personne. Je te connaissais juste assez peu pour que je puisse te fantasmer. Car tu représentais pour moi tout ce que je ne suis, la compétence, la verve, la grandeur et la force physique, la grandeur et la force du mot. Et puis tes amis, copains, connaissances, innombrables, de bien des horizons. Oui, j’avais, sans que tu n’en aies jamais rien su, une réelle et fervente admiration pour toi. Parce qu’aussi tu t’es, au détour de quelques phrases, livré un peu plus profondément, tu as laissé tomber le masque en dévoilant tes incertitudes face à ton métier, face à ta vie en général. Tu m’as autorisé, oh ! très brièvement, à passer derrière la face rocheuse que tu présentais en société pour exposer l’homme empli des doutes de chaque humain. Comme j’aurais aimé t’accompagner dans ce chemin dernier qu’à été ta maladie. Quelles furent tes dernières pensées après les secousses des derniers méandres ? Tu vois, lorsqu'on m'a annoncé ta mort j'ai eu un moment de panique. J'aime la métaphore de la rivière sur laquelle il faut se laisser porter, en faisant la planche. Telle me semble être la bonne vie. Mais parfois une vague vient nous secouer et notre bel équilibre est rompu. L'eau nous entre dans la bouche, le nez et on s'affole. Tel était mon état. J'ai vraiment été en proie à une crise d'angoisse. J'avais peine à respirer, envie de pleurer. Mon horizon s'est bouché. "Mon Dieu pourquoi m'as tu abandonné?" Et puis, d'un seul coup, j'ai retrouvé l'équilibre. La vague passée j'ai pu te penser vague retournant à notre mère la mer, grain de blé en terre qui doit mourir pour germer. Bref toutes les images de la mort dont nous disposons, nous mortels.

dimanche 25 octobre 2009

Tenir, tenir, il nous faut simplement tenir sur cette terre que nous quitterons tous un jour. La vie est une course où il nous faut tenir, quel qu’en soit le moyen, mais en préservant cependant l’idée que nous nous faisons de notre durée. Il nous faut trouver un compromis entre nos envies, nos désirs, la différence étant très grande entre les deux, et notre angoisse existentielle qui d’un côté nous pousse à vivre et de l’autre agite constamment sous nos yeux la fascination que provoquent les fonds abyssaux de la mort. Boire beaucoup d’alcool, se droguer, conduire vite, lire des livres d’ésotérisme, faire du sport, écrire des romans, jouer la comédie, faire du bateau, manger beaucoup de chocolat, voici quelques baumes pour soulager les âmes. Remarquons que dans ce petit inventaire certains sont reconnus comme valorisants par la société alors que d’autres sont abhorrés. Pourtant tous n’ont qu’un seul et même but : tenir.

samedi 24 octobre 2009

Rien n’est pire que ce que l’on ne connaît pas. Il nous faut donc, en tant qu’humain limité par notre capacité mentale, nous raccrocher à notre savoir, différent pour chacun mais forcément limité aussi, pour trouver une explication à tout ce qui nous entoure. Telle est la condition pour vivre hors de notre angoisse existentielle. Et les explications les plus simples sont souvent les plus satisfaisantes à apaiser nos peurs (cf créationnisme). Tout homme a besoin de sécurité. Tel celui qui subissait la foudre sans la comprendre. Maintenant que nous pouvons expliquer la foudre, même si l’explication n’est pas précise, cela permet de n’avoir plus peur ou du moins de craindre les résultats de la foudre et non un éventuel tenant divin.

jeudi 22 octobre 2009

« Le but de l’instruction est la fin de l’instruction, c'est-à-dire l’invention. L’invention est le seul acte intellectuel vrai, la seule action d’intelligence. Le reste ? Copie, tricherie, reproduction, paresse, convention, bataille, sommeil. Seule éveille la découverte. L’invention seule prouve qu’on pense vraiment la chose qu’on pense, quelle que soit la chose. Je pense donc j’invente, j’invente donc je pense : seule preuve qu’un savant travaille, qu’un écrivain écrit. » Michel SERRE

mercredi 21 octobre 2009

Par cet instant je suis payé de toute ma vie, de toutes mes misères, de toutes mes douleurs. Cette simple lumière qui m’emplit les yeux, ce simple instant où ma tête fût vide de pensées et pleine de couleurs justifie à lui seul une vie.

lundi 19 octobre 2009

Il y a deux manières de vivre sur cette terre. Soit être malheureux de cette vie phénoménale qui ne peut nourrir l’homme en son plus profond, et chacun, vivant cette vie, ne peut que le ressentir. Soit être malheureux en cherchant ce qu’est cette vie, en s’appuyant sur toute sa capacité intellectuelle, fût-elle grande, et s’apercevoir qu’on est bien en peine de trouver un quelconque point d’appui. Choisis ton camp camarade !

dimanche 18 octobre 2009

« Ce qui entretient la soumission n’est pas tant l’ignorance que le doute sur sa capacité de faire changer les choses. » Jacques RANCIERE

samedi 17 octobre 2009

Au plus on se trouve beau, intelligent, formidable, au plus s’éloigne la possibilité de prendre conscience de sa vraie place dans cet univers. Par contre songer aux galaxies qui nous entourent, aux milliards d’organismes qui nous ont précédé et ont nourri cette terre comme nous la nourrirons, nous, permet une esquisse de conceptualisation de notre place dans « le grand organisme »

vendredi 16 octobre 2009

Nous avons besoin de retourner à « l’ensemble », au « grand tout » que nous avons quitté (par action, volontairement, ou ????) lors de notre incarnation. Et toute forme de vie est soumise à l’angoisse de ce détachement, de cet arrachement. L’amour constitue une parcelle de rapprochement vers cet ensemble, quitté à notre naissance (ou notre conception) et que nous voulons, même si la vie nous tient, retrouver. Aimer c’est, au delà du sentiment, s’unir au grand tout perdu et intuitivement retrouvé dans l’autre ou la communauté ou tout ce qui va nous rassurer.

jeudi 15 octobre 2009

« Voir un univers dans un grain de sable,

Et un paradis dans une fleur sauvage

Tenir l’infini dans la paume de la main,

Et l’éternité dans une heure » William Blake

mercredi 14 octobre 2009

Je pense que nous sommes des canaliseurs d’énergie, des récepteurs ou plutôt des décodeurs d’énergie. Mais des décodeurs qui décodent de façon très partielle. Nos sens permettent d’interpréter, lorsque nous sommes en vie, une infime partir d’un tout qui est, pour nos sens et ce décodeur qu’est notre esprit, inappréhendable. Nous recevons des particules qui sont interprétées par nos organes sensoriels comme sons, couleurs, … Tout un système que l’on appelle la vie, avec sa formidable possibilité de se rendre compte, mais dont la limite est aussi flagrante. Nous évoluons dans un système que nous rendons cohérent, à notre niveau, à notre échelle, mais qui n’est qu’UN système. L’escargot, sur cette même planète, évolue dans un autre système, aussi cohérent, à son niveau, que le nôtre. Le monde de l’escargot ou de la marguerite sont d’autres formes d’interprétation de cette énergie. Et constitue donc pour nous, humains, une relativisation évidente quant à notre système, bien que nous le pensions « supérieur » uniquement parce que nous pouvons détruire les autres systèmes. Tel est l’homme. La force est son outil, à multiples usages, pas toujours le meilleur bien sûr. Notre cerveau a généré des points d’appui moraux qui constituent le fondement de nos sociétés alors que tout peut (doit) être remis en cause à la lumière de la vérité, inaccessible, inappréhendable, mais justement formulable en creux. Nous ne savons pas ce qu’elle est mais la recherche de la lumière, de la vérité nous permet de sentir ce qu’elle n’est pas.

mardi 13 octobre 2009

Pendant que nous parlons, que nous évoquons le bien et le mal, que nous stigmatisons ces méchants qui troublent l’ordre établi ou font souffrir les autres et ces gentils qui cherchent à soulager la douleur humaine par leurs recherches acharnées, une petite fille se fait violer par un salaud, un chercheur met au point un remède contre le cancer. Or ce remède mettra l’humanité en péril (tel est l’argument di film « Je suis une légende ») et la petite fille écrira des livres qui soulageront de leur vie misérable des milliers de gens. Où est le bien ? Où est le mal ?

lundi 12 octobre 2009

« Un mauvais penchant est d’abord un passant, puis un hôte, enfin un maître » Talmud (IVe siècle)

samedi 10 octobre 2009

Qu’est-ce qui est supérieur ? Est-il supérieur l’humain qui organise des systèmes de production, des ensembles d’autres humains par rapport à celui qui traîne dans les rues ? Est-il supérieur l’humain qui philosophe dans un palace par rapport à celui qui regarde la télévision ?

jeudi 8 octobre 2009

« On n’est jamais aussi bien asservi que par soi-même » Gilbert Cesbron

mardi 6 octobre 2009

« S’il y a un remède, à quoi bon le mécontentement ? S’il n’y a pas de remède, à quoi bon le mécontentement ? » Shantideva

lundi 5 octobre 2009

Certains ont trouvé leur petit utérus, leur toit et murs qui les contiennent de façon hyper protectrice. Cet endroit d’apaisement total, de sécurité maximale. Le seul souci c’est que cet endroit ne peut se trouver qu’en nous. Si cet endroit existe matériellement il peut forcément être détruit.

dimanche 4 octobre 2009

Un être humain qui ne se serait jamais interrogé sur ce qu’il est se trouverait dans la position d’un guépard qui n’aurait, de sa vie, jamais couru. Gâchis, non ?

samedi 3 octobre 2009

Le système des médailles pose un double problème. Il fait croire à celui qui les reçoit qu’il a atteint un but, or cette appréhension ne peut-être que personnelle et recouvre forcément d’autres aspects que ceux pointés par la médaille. Ensuite il instaure des catégories entre les gens, ceux qui méritent et les autres. Cela ne peut que générer des aigreurs, pour les exclus de ces manifestations. Le médaillé se retrouve dans un cercle factice qui le dessert et dessert la collectivité.

vendredi 2 octobre 2009

« La vraie liberté est de pouvoir toute chose sur soi » Montaigne

jeudi 1 octobre 2009

Ce n’est pas le monde qui change autour de nous, c’est notre regard qui évolue au fur et à mesure des expériences de la vie. Après une lecture, une rencontre, apparaissent visibles des zones qui précédemment étaient dans l’ombre. Tel est notre chemin d’humain, éclairer par la lumière de notre esprit les multiples endroits ténébreux de notre existence.

mercredi 30 septembre 2009

« Celui qui sait réfréner sa langue et dompter ses sens est plus fort que celui qui brise les villes par la force » François 1er (1494 – 1547)

mardi 29 septembre 2009

Les politiques jouent sur du velours par le fait que personne ne connaît les mécanismes financiers, les chiffres réels concernant le budget du pays. Ils peuvent donc raconter au « bon peuple » n’importe quoi et continuer à mener, avec l’approbation de celui-ci, une politique qui avantage toujours plus les possédants, au détriment de la base. Ne reste alors qu’à dire : GENS, réveillez-vous, informez vous. Alors vous saurez. Alors vous voterez en connaissance de cause.

lundi 28 septembre 2009

Mais oui ! Mais c’est bien sûr ! C’est l’espoir bien souvent qui nous tient en vie. L’espoir d’avoir, l’espoir d’être. Si l’espoir s’envole car on est malade, diminué, alors la vie paraît soudain terne, fade, creuse, sans but. Le travail de notre vie est de transformer l’espoir qui se fonde sur les envies successives, en espérance soutenue par un réel désir. La distinction est de taille. L’espoir est l’éphémère, l’espérance est ce que nous sommes réellement, hors du temps et de l’espace. L’envie est l’éphémère, le réflexe de possession de choses plus ou moins futiles, le désir est la construction sur le long terme, et pourtant toujours conscient de la vacuité de la construction.

dimanche 27 septembre 2009

Pendant que certains s’amusent avec de grosses voitures, de gros bateaux, possèdent plusieurs grandes maisons et cherchent désespérément comment dépenser leur argent, d’autres vomissent parce qu’ils sont malades, ne mangent pas à leur faim, des enfants ont peur de leur papa qui boit parce qu’il ne peut ou ne sait pas faire autre chose. Pendant que les uns débordent de bonheurs factices d’autres nagent dans le malheur. Comment unir ces deux souffrances ?

samedi 26 septembre 2009

Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une aventure spirituelle. Nous sommes des êtres spirituels vivant une aventure humaine (Phrase imprimée sur une serviette de bain et vendue sur un marché d’Isle sur la Sorgue)

vendredi 25 septembre 2009

J’ai plus envie de plaindre qu’envier ces gens glorifiés, argentés, avec au bout des doigts un pouvoir terrestre immense. Je suppose qu’ils doivent être pris, happés, par une vie phénoménale intense. Les sollicitations extérieures, matérielles ou humaines, doivent certainement rendre plus difficile l’appréhension intérieure de ce que peut être notre être. Comment se poser, méditer quelques heures alors qu’une foule est constamment prête à vous accueillir, à vous faire rire, où tout est accessible à chaque instant alors, pourquoi ne pas en profiter ? Cependant, tôt ou tard, la vie, la vraie, nous rattrape. Alors les points d’appui cités plus haut peuvent-ils être suffisants pour les aider à tenir bon dans la tempête des évènements ? Oui, si derrière cet écran de fumée se cache un réel travail.

mercredi 23 septembre 2009

Dieu n'existe pas, le verbe n'existe pas, le commencement n'existe pas, le christ n'est pas un personnage, l'esprit et la Chair ne sont pas des entités. Tous ces termes ne sont que des symboles, des façons de parler pour exprimer ce qui seul, essentiellement, existe, la capacité de l'homme de s’émouvoir, durant sa vie éphémère, devant l'insondable mystère de la vie et de la mort, et sans danger spécifique de se laisser entièrement capter par ses désirs et ses angoisses multiples. C'est le conflit de l'être humain, symbolisé par la dualité esprit et chair.

mardi 22 septembre 2009

Savez-vous que l'on trouve beau ce qui pour nous est reconnaissable immédiatement. Donc la beauté se révèle lorsque nous n'avons pas à faire d'efforts.

On peut ainsi dire que si nous nous habituons à regarder, à entendre autre chose que le commun, que le vulgaire, si nous nous habituons à trouver normal l'anormal alors tout peut nous paraître beau. Il en est ainsi de l'art. Moins on a l'habitude de côtoyer des œuvres qui diffèrent du commun plus on va trouver beau ce qui rentre dans nos habitudes. Il nous faut donc étendre notre champ culturel afin de nous habituer à un maximum de découvertes qui constitueront notre beau.

Je me souviens de ce qu'a dit Thierry Triballat lors d'un stage danse, qui désignait les émissions telles la star académie comme étant un brouet facilement ingurgitable par le plus grand nombre et donc une référence du beau.

lundi 21 septembre 2009

"Dieu peut remercier Bach, parce que Bach est la preuve de l'existence de Dieu"
(Cioran)

dimanche 20 septembre 2009

La vie est remplie de pièges qu’il nous faut constamment déjouer. Par exemple la propension que nous avons à flatter nos sens. Voir la belle personne, son beau visage, en oubliant la fonction sacrée qu’elle exerce dans cette vie terrestre, incroyablement plus importante que son beau visage. Pourtant combien de fois nous laissons nous distraire (agacer) par cet extérieur qui soulage nos yeux, et entretien nos pulsions.

samedi 19 septembre 2009

« Arrête de décoder ! » Finalement notre cerveau est un grand décodeur. Je veux dire que notre monde, notre univers n’est qu’une interprétation de notre cerveau, une mise en forme particulière liée à nos sens de choses qui, décodées par celui-ci, existent, mais peuvent aussi ne pas exister dans d’autres systèmes de décodage. L’arbre n’existe pas pour le poisson. Le poisson n’existe pas pour la limace. Nous sommes donc, tout comme le poisson ou la limace, engoncés dans un système. Et prendre conscience de cet aspect permet, je le pense, de mieux vivre. J’entends par là relativiser les expériences faites lors de ce passage terrestre, en nous disant que tout n’est pas là, devant nos yeux. Que notre description du monde, de l’univers est partielle, extrêmement partielle, et que donc nos perceptions, toutes nos perceptions, sont à relativiser, constamment. En particulier celle qui fait de certains humains de « grands » humains, sous entendant que les autres sont des « petits » humains. Il n’y a, vu sous le biais de la relativisation, que minuscules, microscopiques animaux, bouffés d’angoisse face à leur mort, qui tentent de surnager dans un environnement que l’on a façonné, pour certains, de manière plus propice, mais qui ne se sortent cependant pas des grandes questions liées à leur fonctionnement mental. Relativiser, mais vraiment, pas intellectuellement, permet de sortir du tourbillon pour non plus fonctionner mais admirer, admirer la vie dans ce qu’elle a de présent, comme dans ce que nous pressentons et qui est caché à nos yeux. Telle est notre performance d’humain. Telle doit être la seule et vraie performance d’un humain.

jeudi 17 septembre 2009

Se départir de la peur pour en arriver à l’amour, le réel amour, non celui guidé précisément par la peur d’être seul, mais l’amour universel qui nous permet de recevoir chaque instant comme une offrande, chaque autre que nous comme une chance de nous sortir de notre horizon, forcément toujours borné.

mardi 15 septembre 2009

Cette vie se déroula calmement. Ce fut une vie sans enfants, sans passion, au sens passif du terme. Je ne subis rien car n’eut aucune attente. J’en vins à me libérer du pire ennemi de l’homme, la peur.

lundi 14 septembre 2009

Rien n’a changé (le monde autour de nous), tout est différent (mon œil qui regarde)

samedi 12 septembre 2009

On génère avec allégresse un incendie que l’on tente, dans le même temps, d’éteindre. Et on crie, on gesticule, en jetant sur le brasier des tonnes de matériaux inflammables. Tel est notre monde, et particulièrement notre société. On tente avec d’énormes moyens, policiers, gendarmes, caméras, radars, fichiers, et j’en passe, de diriger les citoyens vers un monde où règne la paix, la justice, la fraternité, en les exhortant dans le même temps d’être les plus productifs, les plus performants, les plus consommateurs de produits manufacturés, afin de faire tourner les usines. Cela rend chacun très malheureux parce que chacun sent bien au tréfonds de lui que ce n’est pas la bonne vie. Chacun est pourtant attiré par les injonctions des publicités, n’ayant souvent pas la force, la capacité de résister à ce chant de sirènes. On culpabilise les gens d’acheter en les rendant responsables de la pollution de la planète, de la pollution de leur corps, et on les pousse pourtant par des procédés psychiques éprouvés à consommer toujours plus. Les gens ne savent plus alors de quel côté se tourner. Où se trouve la vie, la vraie vie, celle de l’esprit libéré, de l’esprit serein, de l’esprit contrôlé et contrôleur ? On dit religion afin de détourner le quidam de la véritable recherche. « Si tu veux le repos, crois. Si tu veux la vérité cherche et souffre » disait Nietzche. Crois, bon peuple, et dort. Les élites autoproclamées veillent sur toi.

vendredi 11 septembre 2009

Quoi qu’il arrive dans ta vie, quelles que soient tes peurs, quelles que soient tes joies, que tu donnes ou que tu reprennes, que ta peau soit large ou qu’elle t’enferme dans une camisole affolante, tu connaîtras la délivrance ultime. Alors reste calme amour, ami.

jeudi 10 septembre 2009

Les femmes portent en elles la vie, elles sont au plus près de ce phénomène mystérieux, elles en sont empruntes.

mercredi 9 septembre 2009

Nous oublions trop souvent que notre univers est plein de vide. Nos vies sont de plus en plus remplies. En témoignent ces éternelles réflexions « Je ne vois pas le temps passer » « Je n’ai pas le temps », « Je suis plein (mon agenda !!!) ». Alors que nos vies ont un besoin essentiel de pauses, de vide. Pourtant regardez nos enfants qui ont une telle peur de vide qu’ils meublent chaque seconde de leur vie avec une musique dans les oreilles, des vidéos sur baladeur dans le moindre transport. Et cela gagne chacun. Il faut occuper l’espace, exactement comme le font les marchands et les politiques.

mardi 8 septembre 2009

Ce n’est donc plus aux hommes que je m’adresse ; c’est à toi, Dieu de tous les êtres, de tous les mondes et de tous les temps : s’il est permis à de faibles créatures perdues dans l’immensité, et imperceptibles au reste de l’univers, d’oser te demander quelque chose, à toi qui a tout donné, à toi dont les décrets sont immuables comme éternels, daigne regarder en pitié les erreurs attachées à notre nature ; que ces erreurs ne fassent point nos calamités. Tu ne nous as point donné un cœur pour nous haïr, et des mains pour nous égorger ; fais que nous nous aidions mutuellement à supporter le fardeau d’une vie pénible et passagère ; que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants, entre tous nos usages ridicules, entre toutes nos lois imparfaites, entre toutes nos opinions insensées, entre toutes nos conditions si disproportionnées à tes yeux, et si égales devant toi ; que toutes ces petites nuances qui distinguent les atomes appelés hommes ne soient pas des signaux de haine et de persécution ; que ceux qui allument des cierges en plein midi pour te célébrer supportent ceux qui se contentent de la lumière de ton soleil ; que ceux qui couvrent leur robe d’une toile blanche pour dire qu’il faut t’aimer ne détestent pas ceux qui disent la même chose sous un manteau de laine noire ; qu’il soit égal de t’adorer dans un jargon formé d’une ancienne langue, ou dans un jargon plus nouveau ; que ceux dont l’habit est teint en rouge ou en violet, qui dominent sur une petite parcelle d’un petit tas de boue de ce monde, et qui possèdent quelques fragments arrondis d’un certain métal, jouissent sans orgueil de ce qu’ils appellent grandeur et richesse, et que les autres les voient sans envie : car tu sais qu’il n’y a dans ces vanités ni envier, ni de quoi s’enorgueillir.

Puissent tous les hommes se souvenir qu’ils sont frères ! Qu’ils aient en horreur la tyrannie exercée sur les âmes, comme ils ont en exécration le brigandage qui ravit par la force le fruit du travail et de l’industrie paisible ! Si les fléaux de la guerre sont inévitables, ne nous haïssons pas, ne nous déchirons pas les uns les autres dans le sein de la paix, et employons l’instant de notre existence à bénir également en mille langages divers, depuis Siam jusqu'à la Californie, ta bonté qui nous a donné cet instant.

Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII

lundi 7 septembre 2009

Il ne faut et ne faudra jamais oublier que ce que l’on ne vivra pas n’est pas un moins, un dû. C’est ce que l’on vit qui est un plus.

dimanche 6 septembre 2009

« La mort est une porte qui grince mais qui ouvre. »

samedi 5 septembre 2009

Une fois pris conscience, intégré profondément, su jusqu’au tréfonds de notre être que nous sommes éphémères, la vie peut commencer.

vendredi 4 septembre 2009

« Ce n’est pas le fait qui compte, c’est la façon de le rêver ou de s’en souvenir » Gérard Depardieu

jeudi 3 septembre 2009

Un joueur de football du club de Chelsea, en Angleterre, gagne en une journée ce qu’un smicart français gagne en 2 ans. Voilà, il me semble, une des origines du malaise de nos sociétés. Toute société évoluée devrait savoir répartir ses richesses. Or il semble que nous n’ayons finalement su QUE produire ces richesses. La répartition pose encore et toujours problème. Tel a toujours été LE soucis, dans quelque forme de société que ce soit. Chacun trouve, soit que l’autre gagne trop pour ce qu’il fait, soit qu’il est normal de gagner autant par rapport au « service rendu » à cette société. Et effectivement, pour en revenir aux joueurs de football, leur salaire faramineux n’est que le reflet de l’engouement qu’ils suscitent, 900 millions de téléspectateurs par match. Et il en est de même pour le créateur d’entreprise qui parlera des risques qu’il a pris pour fonder sa société, alors que les « autres » se contentent de toucher un salaire sans prendre ces risques. Que vaut VRAIMENT le travail d’un homme ? Quels sont les critères à assembler pour déterminer la juste rémunération de chacun ? Qui veut s’atteler à trouver la réponse à ces questions ? Qui acceptera cette (ces) réponse(s) ?

mercredi 2 septembre 2009

Chapitre lu "De la vertu qui donne" extrait du poème philosophique "Ainsi parla Zarathoustra" de Friedrich Nietzsche

mardi 1 septembre 2009

Les amuseurs, ceux qui ont pour mission de détendre les petites fourmis besogneuses, ont pris le pouvoir.

jeudi 30 juillet 2009

Musique
Interruption de 26 jours minimum

mercredi 29 juillet 2009

« Ma nationalité ? Je dis planétaire, et quand je songe à toutes les galaxies environnantes je me trouve bougrement provincial » Edgar Varèse

mardi 28 juillet 2009

Photo Eglise de Bouvines

lundi 27 juillet 2009

« Renoncer au monde, tout en y combattant » François Mauriac

dimanche 26 juillet 2009

samedi 25 juillet 2009

Peu importe la voiture qui te mène sur les plages. Car ce sont nos pas sur le sable, le ciel, les vagues qui touchent notre âme. On pourrait dire la même chose de notre corps, véhicule de l’âme. L’important n’est pas le véhicule mais ce qu’il permet à l’âme de faire. Vivre chaque jour comme si c’était le dernier et avoir des projets comme si on était éternel.

vendredi 24 juillet 2009

jeudi 23 juillet 2009

La conscience de l’intention ne peut venir qu’avec la conscience que l’on peut avoir de l’extérieur. Observer sans juger, sans passer par les filtres de notre conditionnement nous permet de mieux appréhender l’extérieur. Krisnamurti « A propos de Dieu »

mercredi 22 juillet 2009

Sans projet on meurt tout de suite. Avec des projets on ne meurt jamais.

mardi 21 juillet 2009

Qu’est-ce qu’une personne ? Une personne est un masque. Les personnes jouent. Les personnes ne savent pas pourquoi elles viennent ici, sur terre. Les personnes ne savent pas pourquoi elles doivent quitter la terre alors qu’elles ont pris l’habitude de vivre. Certaines personnes sont tellement intéressées par le jeu qu’elles oublient qu’elles ne savent pas pourquoi elles sont venues jouer, et qu’elles vont devoir partir. Elles jouent comme si elles étaient éternelles. Certaines personnes au contraire veulent quitter le jeu prématurément, trouvant qu’il n’a pas de sens. Peut-être parce qu’elles n’ont jamais pensé à chercher les règles. Voilà bien la difficulté de ce jeu ; il faut jouer et chercher en même temps les règles, continuellement, et c’est épuisant. Cependant chercher a tous les avantages. D’abord ça passe le temps, et en plus on risque de trouver. Oh ! bien sûr pas toutes les règles, mais certaines, qui aident à mieux jouer.

lundi 20 juillet 2009

dimanche 19 juillet 2009

L’esthétique c’est le raffinement, l’inutile, propre à l’humain. Rien de plus fonctionnel chez une belle personne. Mais une sorte d’apaisement de l’esprit, de niche qui rassure.

samedi 18 juillet 2009

Tout le monde gagne car la vie, quelle qu’elle soit, de la plus misérable à la plus fastueuse, est un plus, le plus de l’action, l’action menée par cet outil qu’est le corps. Agir, ne serait-ce qu’avec sa paupière, c’est déjà ou encore agir. Car n’oublie jamais que tu vas mourir.

vendredi 17 juillet 2009

Nous ne pouvons prétendre à une mort paisible si nos vies ont été empruntent de violence, si nos

esprits ont été le plus souvent agités par la colère, l'attachement ou la peur. Le livre Tibétain de la vie et de la mort

jeudi 16 juillet 2009

Nous nous trouvons souvent en situation où le contrôle de nos actes, de nos paroles, relève d’une sorte de réflexe. Nous n’analysons pas constamment notre attitude. C’est donc notre subconscient qui souvent agit. Il est donc relativement facile de tirer comme conclusion de cet état de fait qu’au plus le socle sera solide, en harmonie avec le monde, plus chacun agira, parlera avec sagesse. L’entraînement est quotidien, il est fait par chacun de nous car nous agissons constamment les uns sur les autres. Tout est donc important car tout nous construit et en même temps construit l’autre, construction sur laquelle nous nous appuierons lors de diverses situations qui elles mêmes seront socle pour…

mercredi 15 juillet 2009

J'écoutais la radio en revenant de l'hôpital où était hospitalisée ma petite fille, le moral en berne, et j'entends cette histoire. Une jeune fille, voulant mettre fin à ses jours, avait imaginé une manière peu conventionnelle pour y parvenir. Elle s'était inoculé le sida. Et, paradoxalement, la maladie lui avait donné un nouveau goût de vivre. Il y a peu, dans un reportage télévisuel, une histoire assez similaire d'un jeune homme qui, après une tentative de suicide se retrouve défiguré et que la reconstruction de son visage motive, donne envie d'agir. Enfin j'ai entendu une statistique troublante qui dit que le taux de suicide pendant les guerres est proche de 0. Serions-nous alors en trop grande (pseudo) sécurité physique, ce qui alimenterait une détresse psychique ? Serait-ce une piste face à tous ceux qui, pour vivre ou survivre, doivent se bourrer de calmants et autres substances plus ou moins licites?

mardi 14 juillet 2009

L’esprit doit être libéré de toute contingence matérielle, sexuelle, pour accéder à l’immensité de l’esprit. Krisnamurti « A propos de Dieu »

lundi 13 juillet 2009

L’humeur est un ciel, changeant comme le ciel. Si des nuages s’amoncellent, il est vain de souffler pour les chasser. Il faut un vent puissant, seul capable de l’apurer et permettre de retrouver l’azur et le soleil. Souvent nous le subissons, comme le temps. Et aucune prévision n’est possible.

dimanche 12 juillet 2009

samedi 11 juillet 2009

Il doit y avoir dans cet univers une grande cohérence. Mais cette cohérence nous échappe, échappe à notre logique d’humain, échappe à nos esprits. Voilà pourquoi nous devons saisir toutes les occasions de mettre à l’épreuve notre logique de personne. Chacun étant différent dans sa façon d’appréhender le monde, s’entraîner à la déstabilisation de sa logique au profit d’une générée par un autre humain est un entraînement pour l’éventuel accès à un système bien différent et, pour l’instant, inappréhendable.

vendredi 10 juillet 2009

Rien n’est plus puissant que notre esprit. Nous faisons plier la matière de plus en plus facilement mais faites plier une vraie volonté ! Un homme peut, sait, se faire tuer pour ses idées c'est-à-dire son mental. Rien n’est plus puissant que le mental. « On en peut rien contre la volonté d’un homme. » François Mitterand