vendredi 27 novembre 2009

Si nous voulons reprendre très succinctement l'évolution de la vie sur cette terre il faut, pour nourrir cette question faire la distinction entre conscience et inconscience, monde végétal et animal où, jusqu'à preuve du contraire, ni l'un ni l'autre des règnes ne sont conscient de leur vie et donc de leur fin certaine. La question de l'aspect mystérieux de leur existence ne se pose pas. Ils vivent pour conserver leur structure le plus longtemps possible dans le meilleur état c'est à dire l'état le plus fonctionnel. Aspect qui d'ailleurs se rencontre aussi chez l'homme qui tente, comme le dit Paul Diel, « d'assourdir cette angoissante question par des réponses préétablies qu'apportent spiritualisme et matérialisme. Ce détournement du problème essentiel de l'existence permet de concentrer son énergie sur les problèmes accidentels et quotidiens ». Mais, malheureusement pourrait-on dire, cette attitude n'en constitue qu'un refoulement car la question persiste, enfouie certes, mais toujours présente.

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