lundi 28 septembre 2009
Mais oui ! Mais c’est bien sûr ! C’est l’espoir bien souvent qui nous tient en vie. L’espoir d’avoir, l’espoir d’être. Si l’espoir s’envole car on est malade, diminué, alors la vie paraît soudain terne, fade, creuse, sans but. Le travail de notre vie est de transformer l’espoir qui se fonde sur les envies successives, en espérance soutenue par un réel désir. La distinction est de taille. L’espoir est l’éphémère, l’espérance est ce que nous sommes réellement, hors du temps et de l’espace. L’envie est l’éphémère, le réflexe de possession de choses plus ou moins futiles, le désir est la construction sur le long terme, et pourtant toujours conscient de la vacuité de la construction.
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