mercredi 14 octobre 2009

Je pense que nous sommes des canaliseurs d’énergie, des récepteurs ou plutôt des décodeurs d’énergie. Mais des décodeurs qui décodent de façon très partielle. Nos sens permettent d’interpréter, lorsque nous sommes en vie, une infime partir d’un tout qui est, pour nos sens et ce décodeur qu’est notre esprit, inappréhendable. Nous recevons des particules qui sont interprétées par nos organes sensoriels comme sons, couleurs, … Tout un système que l’on appelle la vie, avec sa formidable possibilité de se rendre compte, mais dont la limite est aussi flagrante. Nous évoluons dans un système que nous rendons cohérent, à notre niveau, à notre échelle, mais qui n’est qu’UN système. L’escargot, sur cette même planète, évolue dans un autre système, aussi cohérent, à son niveau, que le nôtre. Le monde de l’escargot ou de la marguerite sont d’autres formes d’interprétation de cette énergie. Et constitue donc pour nous, humains, une relativisation évidente quant à notre système, bien que nous le pensions « supérieur » uniquement parce que nous pouvons détruire les autres systèmes. Tel est l’homme. La force est son outil, à multiples usages, pas toujours le meilleur bien sûr. Notre cerveau a généré des points d’appui moraux qui constituent le fondement de nos sociétés alors que tout peut (doit) être remis en cause à la lumière de la vérité, inaccessible, inappréhendable, mais justement formulable en creux. Nous ne savons pas ce qu’elle est mais la recherche de la lumière, de la vérité nous permet de sentir ce qu’elle n’est pas.

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