« Arrête de décoder ! » Finalement notre cerveau est un grand décodeur. Je veux dire que notre monde, notre univers n’est qu’une interprétation de notre cerveau, une mise en forme particulière liée à nos sens de choses qui, décodées par celui-ci, existent, mais peuvent aussi ne pas exister dans d’autres systèmes de décodage. L’arbre n’existe pas pour le poisson. Le poisson n’existe pas pour la limace. Nous sommes donc, tout comme le poisson ou la limace, engoncés dans un système. Et prendre conscience de cet aspect permet, je le pense, de mieux vivre. J’entends par là relativiser les expériences faites lors de ce passage terrestre, en nous disant que tout n’est pas là, devant nos yeux. Que notre description du monde, de l’univers est partielle, extrêmement partielle, et que donc nos perceptions, toutes nos perceptions, sont à relativiser, constamment. En particulier celle qui fait de certains humains de « grands » humains, sous entendant que les autres sont des « petits » humains. Il n’y a, vu sous le biais de la relativisation, que minuscules, microscopiques animaux, bouffés d’angoisse face à leur mort, qui tentent de surnager dans un environnement que l’on a façonné, pour certains, de manière plus propice, mais qui ne se sortent cependant pas des grandes questions liées à leur fonctionnement mental. Relativiser, mais vraiment, pas intellectuellement, permet de sortir du tourbillon pour non plus fonctionner mais admirer, admirer la vie dans ce qu’elle a de présent, comme dans ce que nous pressentons et qui est caché à nos yeux. Telle est notre performance d’humain. Telle doit être la seule et vraie performance d’un humain. |
samedi 19 septembre 2009
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