mercredi 15 juillet 2009

J'écoutais la radio en revenant de l'hôpital où était hospitalisée ma petite fille, le moral en berne, et j'entends cette histoire. Une jeune fille, voulant mettre fin à ses jours, avait imaginé une manière peu conventionnelle pour y parvenir. Elle s'était inoculé le sida. Et, paradoxalement, la maladie lui avait donné un nouveau goût de vivre. Il y a peu, dans un reportage télévisuel, une histoire assez similaire d'un jeune homme qui, après une tentative de suicide se retrouve défiguré et que la reconstruction de son visage motive, donne envie d'agir. Enfin j'ai entendu une statistique troublante qui dit que le taux de suicide pendant les guerres est proche de 0. Serions-nous alors en trop grande (pseudo) sécurité physique, ce qui alimenterait une détresse psychique ? Serait-ce une piste face à tous ceux qui, pour vivre ou survivre, doivent se bourrer de calmants et autres substances plus ou moins licites?

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