jeudi 3 septembre 2009
Un joueur de football du club de Chelsea, en Angleterre, gagne en une journée ce qu’un smicart français gagne en 2 ans. Voilà, il me semble, une des origines du malaise de nos sociétés. Toute société évoluée devrait savoir répartir ses richesses. Or il semble que nous n’ayons finalement su QUE produire ces richesses. La répartition pose encore et toujours problème. Tel a toujours été LE soucis, dans quelque forme de société que ce soit. Chacun trouve, soit que l’autre gagne trop pour ce qu’il fait, soit qu’il est normal de gagner autant par rapport au « service rendu » à cette société. Et effectivement, pour en revenir aux joueurs de football, leur salaire faramineux n’est que le reflet de l’engouement qu’ils suscitent, 900 millions de téléspectateurs par match. Et il en est de même pour le créateur d’entreprise qui parlera des risques qu’il a pris pour fonder sa société, alors que les « autres » se contentent de toucher un salaire sans prendre ces risques. Que vaut VRAIMENT le travail d’un homme ? Quels sont les critères à assembler pour déterminer la juste rémunération de chacun ? Qui veut s’atteler à trouver la réponse à ces questions ? Qui acceptera cette (ces) réponse(s) ?
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