mercredi 31 décembre 2008

Chacun est un univers

Chaque fois qu'une forme de vie meurt c'est TOUT un UNIVERS qui meurt. Cela veut dire que chaque forme de vie donne son unité à TOUT l'UNIVERS. Chacun construit SA terre.

Il nous faut donc explorer, au maximum NOTRE terre, celle là, unique, qui disparaîtra avec nous.

Tout le monde "SERT" tout le monde

mardi 30 décembre 2008

lundi 29 décembre 2008

vendredi 26 décembre 2008

  • " Un seul combat est perdu d'avance, celui auquel on renonce..." 

Vaclav Havel

jeudi 25 décembre 2008

mercredi 24 décembre 2008

mardi 23 décembre 2008

Le symbole ne veut pas aboutir à une preuve logique, mais à une conviction intuitive qui est la foi : la confiance inébranlable dans l'organisation légale du monde physique et de la vie. Paul DIEL

lundi 22 décembre 2008

Imaginons que nous entrions dans un jeu, un grand jeu dont nous devons découvrir les règles tout au long de la partie. Simplement, lorsque l’on joue, on sait que l’on joue et surtout on sait qu’il y a une fin. Et bien tentons d’appréhender la vie comme un jeu

samedi 20 décembre 2008

Le dogme s'oppose aux symboles. L'un enferme, l'autre libère. Paul Diel

vendredi 19 décembre 2008

Le labyrinthe 

Sa forme circulaire rappelle la Roue du Monde et le chemin intérieur l’errance du pèlerin avant d’atteindre le Centre.

jeudi 18 décembre 2008

"Dieu est une sphère dont le centre est partout et la circonférence nulle part." Pascal

mercredi 17 décembre 2008

Wagon-lit : Qui était-elle cette dame noire buvant de la bière, seule dans son wagon, que nous croisâmes lors d’une permission qui nous ramenait en France, petits soldats exilés pour un an en Allemagne ? Jamais je ne le saurai. Pourquoi surtout est-ce que je pense encore à elle trente ans après ? Certainement une projection, comme dirait Jung.

mardi 16 décembre 2008

lundi 15 décembre 2008

Victor Hugo a écrit: « Soyez comme l’oiseau posé pour un instant sur des rameaux trop frêles qui sent plier la branche et qui chante pourtant sachant qu’il a des ailes. »

 Être comme l'oiseau. L'homme se tient en équilibre. Il DOIT rechercher cet équilibre, comme l'oiseau sur la branche. L'homme se tient en équilibre au bord d'un précipice. La chute, la mort. L'oiseau tombe de la branche. La mort? Non, il a des ailes. L'homme a-t-il des ailes pour ainsi être comparé à l'oiseau? Bien entendu il nous faut sortir du cadre physique pour nous placer sur le plan spirituel. C'est notre âme qui a des ailes. Voilà notre ESPERANCE. Si le corps tombe, se détruit, pourrit, notre âme elle est éternelle. Le corps ne l'entraînera pas dans sa chute, elle s'envolera, légère, si légère. Alors, si cette perspective est ancrée en nous, si nous avons foi en cette issue, en l'issue de cette vie humaine si mystérieuse, alors, comme l'oiseau nous pouvons chanter c'est à dire vivre avec toute l'intensité que permet notre corps, et surtout notre esprit. Exploiter jusqu'à sa dernière limite ces boyaux éphémères, au service d'un esprit humain, particularité de notre univers, vers des constructions humaines toujours à venir. Comme le dit Théodore Monod: «  Travailler jusqu'à l'épuisement de notre corps, jusqu'au surmenage intellectuel. » Il faut avouer que l'exploitation de notre corps peut mener à une philosophie différente, voire diamétralement opposée, consistant à « profiter » de nos sens, exacerber l’envie pour aussitôt l'assouvir. Déclencher l'incendie pour ensuite tenter de mieux l'éteindre. Tel me semble la direction empruntée par notre société de consommation. Elle créée en chacun un besoin. Achetez, ayez constamment l’envie d'acheter, nous nous occupons du reste, nous, les tenants de la production, de la transformation des joyaux de notre mère la terre. Téléphones portables, jambons artificiels et autres salades qui poussent sur les grillages. Oui, quel chant adopter qui traduira l'ESPERANCE dont nous avons tenté d'apercevoir un rai de lumière?

samedi 13 décembre 2008

Les bouddhistes pensent que la mort est une phase de transmigration qui ne concerne pas le MOI véritable, qui lui est immuable. Si lors de cette mort il résiste à la tentation de l’incarnation, il est délivré

vendredi 12 décembre 2008

N’opposez pas la mort à la vie. La mort (n’)est (qu’)un passage, comme la naissance. Il faut donc rapprocher, et non opposer, la mort de la naissance et non de la vie.

jeudi 11 décembre 2008

En extrême orient la mort est considérée comme un accident sans grande importance, un élément d’un cycle de naissance, vie et mort qui s’appelle le SAMSARA

mercredi 10 décembre 2008

Nous vivons comme des spectateurs face à un écran de cinéma. Le film (la vie) se déroule devant nos yeux mais n'est qu'illusion. La vraie vie se déroule ailleurs, sur un autre plan.

mardi 9 décembre 2008

lundi 8 décembre 2008

Lorsque l'on voit un homme oriental parler en égrenant un chapelet, il parle avec son "mental" mais son esprit reste mobilisé par l'égrènement du chapelet. Séparation du mental et de l'esprit.

dimanche 7 décembre 2008

samedi 6 décembre 2008

jeudi 4 décembre 2008

« L'homme est entraîné par son esprit à des souffrances qui sont bien au dessus de sa condition. »  J. Rostand

mercredi 3 décembre 2008

lundi 1 décembre 2008

DANS LES SABLES MOUVANTS

On ne peut y croire, ce sable qui fonce sous nous sans qu’on y prenne garde. Sûr que le sable est dur, mille fois on a marché sur les plages et jamais ressenti cette sensation, presque douce au début. Puis vient la première constatation réaliste : on ne peut plus bouger. Un simple cri, petit cri, de surprise. Un premier appel et bien sûr quelqu’un accourt mais déjà il ne peut plus nous sortir. Alors on réalise. D’autant mieux qu’une seule personne, au loin, là-bas, détachée, par un simple regard vous fait oublier la dramatique situation dans laquelle on se débat. Elle se pose, insouciante, et vous parle, et vous parlez, comme si de rien n’était. Et on se sentirait bête de lui montrer que nos jambes, nos pieds ne peuvent plus remuer. On sourit, même on rit, on la retient d’un bon mot. Mais lorsqu’elle a filé, du genou le sable a gagné la cuisse. Alors copains ! Dites moi que je vais m’en sortir, donnez moi la main, tirez moi copains. Et les copains répondent, et donnent, et tirent. En vain. Alors elle revient, plus grande, plus forte, nous plus bas, plus maigre. On voudrait parfois lui dire de ne plus revenir. Mais mourir avec elle est plus doux que vivre sans. On analyse. Putain de sable, c’est bien le même que je foulais cet été, le corps libre et le cœur léger, ou l’inverse. C’était comment la vie avant ? C’est du passé. Mon ventre se tord de peur, de douleur, de culpabilité. Toi qui peut me sauver j’ai tellement peur de t’entraîner dans mes labyrinthes sacrés, dans ma laideur congénitale, dans mes tourments de vieil enfant malheureux. Je ne sais plus de qui je parle. Qui donc vit en moi ? « Il y a deux femmes en vous » disait Depardieu dans « le dernier métro », pour draguer. Je ne drague pas. Comme Charles Denner dans « L’homme qui aimait les femmes » de ce même Truffaut, je trouve ça vulgaire de draguer. Moi j’aime, mourir à petit feu. Avant d’en arriver à la vraie échéance, débarrassé de ce ramassis poético-sentimental que l’on s’accorde par caprice, lorsque l’on a que ça à faire.  

samedi 29 novembre 2008

« L’homme est la création de sa pensée : ce à quoi il pense dans cette vie, plus tard il le devient. » CHÂNDOGYA UPANISHAD

vendredi 28 novembre 2008

LUCIEN : Alors, après cette formalisation d’une attitude mentale adoptée depuis bien longtemps, reconnue dans la PNL, qui évoque ce point d’appui pour savoir parler en publique ou lors des moments stressants, mais pas systématisée encore, sache qu’une image sera pour moi toujours source d’apaisement. C’est celle de ton jardin, du calme, de la sérénité qui y règne, de ses références aussi.

jeudi 27 novembre 2008

PENSEES : Nos perceptions mènent notre existence. Nous ne cherchons bien souvent qu’à les flatter. Voir un beau visage (la beauté rassure et il est d'ailleurs prouvé que nous trouvons beau ce que nous Reconnaissons, ce qui nous coûte le moins d'effort à reconnaître), , goûter un met délicat, un bon vin, toucher une peau douce, un tissu soyeux, entendre des sons harmonieux, sentir les fleurs, des parfums délicats. Nous nommons cela « plaisir ». A l’inverse le rugueux, le brutal heurte nos sens, fait « mal ». Nous voulons donc le chasser, renouveler le « bon » sans cesse. Or une faculté, purement humaine, peut nous permettre de sortir de cette sorte de quête infernale. C’est la PENSEE. Une pensée peut, physiquement, nous permettre de nous sentir mieux. Elle a des effets sur le ciel, sur les arbres, sur nos jambes, notre estomac. L’idée de rencontrer une personne que l’on aime profondément ne peut-elle pas faire passer un ciel gris pour le plus beau des ciels ? Savoir qu’une soirée entre amis se profile au cours de laquelle on s’attend à vivre des moments chaleureux ne peut-elle rendre ces arbres décharnés plus gais ? Nos jambes, lourdes et fatiguées ne retrouvent-elles pas vigueur si l’on pense être poursuivi par un animal dangereux ? Notre estomac qui crie famine se tait lorsque l’on veut maigrir vraiment. Ces exemples pour illustrer le fait que nos besoins ou envies physiques peuvent être mis en veilleuse face à la puissance de notre esprit, celui-là même qui génère nos pensées. Alors il faut peut-être que nous soyons toujours à l’affût de la « bonne » pensée, celle qui sera susceptible de nous soulager. Saisir tout au long de notre vie des « points d’appui ».

mercredi 26 novembre 2008

La prière ce n’est pas « Donne-moi » mais « Donne moi la force de… »

mardi 25 novembre 2008

lundi 24 novembre 2008

Certains s'étonnent de ne pas trouver le bonheur alors qu'ils ne le cherchent pas!

samedi 22 novembre 2008

Nous interprèterons toujours les textes, les situations auxquelles nous sommes confrontés en fonction de NOTRE situation, espérant dans ceux-ci y trouver matière à réconfort. Car nous ne cherchons qu’à nous soulager. Et c’est justement ce filtre nous poussant  au « bonheur » qui parfois génère le malheur. N’oublions pas l’accord Toltèque « Ne jamais rien interpréter », garder l’esprit neuf partout, toujours.

vendredi 21 novembre 2008

« La grande masse du peuple, intellectuellement incapable de comprendre les formidables avantages que tire le capital du système, portera son fardeau sans plainte et peut-être sans s’imaginer que le système est contraire à ses intérêts. » (lettre des frères Rothschild, adressée le 25 juin 1863 à Mrs Ikelheimer, Wall Street)

jeudi 20 novembre 2008

mercredi 19 novembre 2008

mardi 18 novembre 2008

4e accord Tolthèque : FAITES TOUJOURS DE VOTRE MIEUX

Votre mieux change d'instant en instant, quelle que soient les circonstances, faites simplement de votre mieux et vous éviterez de vous juger, de vous culpabiliser et d'avoir des regrets. "

lundi 17 novembre 2008

3e accord Tolthèque : NE FAITES AUCUNE SUPPOSITION

Ayez le courage de poser des questions et d'exprimer vos vrais désirs. Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames. A lui seul cet accord peut transformer votre vie.

dimanche 16 novembre 2008

samedi 15 novembre 2008

2e accord Tolthèque : NE REAGISSEZ A RIEN DE FACON PERSONNELLE

Ce que les autres disent et font n'est qu'une projection de leur propre réalité, de leur rêve. Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n'êtes plus victime de souffrances inutiles.

vendredi 14 novembre 2008

jeudi 13 novembre 2008

1er accord Tolthèque : QUE VOTRE PAROLE SOIT IMPECCABLE

Parlez avec intégrité, ne dites que ce que vous pensez. N'utilisez pas la parole contre vous-même, ni pour médire sur autrui.

mercredi 12 novembre 2008

Ne pas faire mal, ne pas nuire aux autres, c’est déjà faire du bien.

mardi 11 novembre 2008

Il ne faut pas faire l’erreur d’écrire pour les autres mais au contraire écrire pour soi.

lundi 10 novembre 2008

Rien n’a aucun sens. Il faut que toute ma vie je cherche : « Que fait-on ici ? ». J’ai la capacité de me poser la question, il faut donc que je lise, j’écoute, je parle, je produise au service de la tentative de réponse à cette question, même si je sais parfaitement que jamais je ne la connaîtrai. Telle est ma QUÊTE. Courage !!!

samedi 8 novembre 2008

Principe supérieur : Si une vie se développait dans une cellule d’un organe, celle-ci pourrait-elle appréhender le corps dans son entièreté ? Sûrement pas. Comme nous peut-être.

jeudi 6 novembre 2008

Jamais l’intelligence de l’homme ne pourra tout COMPRENDRE. Par contre un autre domaine nous permet d’appréhender l’univers tel qu’il nous apparaît, c’est celui du SENTIR.

mercredi 5 novembre 2008

samedi 1 novembre 2008

Comment gérer l’apparente contradiction qui consiste, dans le système éducatif en particulier, à développer le « moi », la « personnalité », et le principe bouddhiste qui prétend que la douleur de cette existence ne peut être combattue que par l’étouffement de ce « moi » ? Et bien il faut se rendre compte que l’on ne peut combattre que ce que l’on connaît et que l’on possède vraiment. Développer un « moi » pour finalement mieux le combattre, permettre aux enfants de s’affirmer pour ensuite, à la lumière des expériences de la vie, combattre l’égoïsme, la peur de l’autre, enfin l’étouffement de ce que « je » suis au profit d’une vue sur l’humanité entière
Arrêt pour 3 jours

vendredi 31 octobre 2008

Tout le monde gagne
Car la vie, quelle qu'elle soit
De la plus misérable à la plus fastueuse
Est un plus
Le plus de l’action
L'action menée par cet outil qu'est le corps
Agir, ne serait-ce qu'avec sa paupière -c'est déjà agir

jeudi 30 octobre 2008

La bêtise c’est de s’accrocher, aux choses matérielles comme aux idées. Même aux gens d’ailleurs. La grande sagesse c’est savoir se passer de tout, jusqu’aux éléments les plus essentiels tels la nourriture. Nous pouvons donc dire que, dans la palette des comportements observables, c’est la capacité à se détacher qui va constituer un critère pour évaluer la « sagesse » d’une personne. Et bien entendu se détacher de sa propre vie, car il sait qu’elle n’est que théâtre à quitter un jour.

mercredi 29 octobre 2008

« Donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux pas changer, le courage de changer celles que je peux changer et la sagesse de distinguer les premières des secondes » Marc Aurèle

lundi 27 octobre 2008

samedi 25 octobre 2008

Mon but, l’ultime, sera de dénier à la vie toute importance, en m’y accrochant jusqu’à mon dernier souffle. Agir jusqu’au bout. Cependant, une fois mort, se pose la question du temps où notre corps physique continue à avoir une incidence sur cette terre. Longtemps si l’on considère la durée de décomposition. Alors peut-être l’incinération avec libération de nos cendres dans l’atmosphère nous permet-elle de reprendre une place que nous n’aurions jamais voulu quitter, au sein de la création, ou tout autre chose, les mots n’étant plus les mots mais des véhicules qui servent à se donner bonne conscience (comme le dit Léo Ferré)

vendredi 24 octobre 2008

Libre de ne pas appuyer sur le bouton de la télé
Libre de ne pas appuyer sur le bouton de la radio
Libre de ne pas prendre sa voiture
Mais on entre dans sa voiture et on met en marche le moteur.
Et pour couvrir le bruit du moteur on allume sa radio
Qui permet de couvrir le bruit de nos pensées.
Car ça fait un sacré raffut là, dedans sa caboche.
Ca crie, ça pleure et on n’arrive pas à imaginer le silence quand ça meurt.

jeudi 23 octobre 2008

Le Bouddha a dit : « Lorsque vous savez PAR VOUS-MÊME que certaines choses sont défavorables, fausses et mauvaises, alors renoncez-y… Et lorsque PAR VOUS-MÊME vous savez que certaines choses sont favorables et bonnes, alors, acceptez-les et suivez-les. »

mercredi 22 octobre 2008

Combien de temps ai-je pensé qu’un homme politique était forcément un humaniste, qu’un homme riche était forcément intelligent et cultivé, qu’un homme d’église était, de nos biens et nos entraves mentales, complètement détaché.
Combien de temps pour m’apercevoir qu’il était plus pratique ou plus facile de jouer avec nos faiblesses pour s’envoler vers la facilité (facticité ?) d’une vie riche, riche en boutons de tous genres qui empêchent la réflexion, l’interrogation première et vitale, la seule : pourquoi tout ça ?
Vitale pour mourir comme pour aimer, aimer vraiment, sans posséder, aimer l’instant. L’instant d’après tu nais nouveau sans que tu sois différent, ayant jeté toutes tes passions, tes questions, toutes tes réflexions. Alors pointera la vérité. Combien de temps ai-je pensé ? Maintenant je ne pense plus, j’aime plus, je vis mieux.

lundi 20 octobre 2008

Les druides pensaient qu’après la mort, notre esprit libéré voyage de planète en planète, d’étoile en étoile, pour finalement se fondre dans le soleil.
Pour eux les êtres vivants se répartissent en 3 cercles.
Le cercle de Dieu (CEUGANT) , domaine de l’absolu, de l’inconcevable
Le cercle de la béatitude (GWYNFYD), paradis où résident les esprits parvenus aux degrés supérieurs de l’évolution
Le cercle de la vie présente (ABRED), demeure où l’homme lutte pour son ascension
La mort n’est qu’un simple déplacement d’existence vers l’au-delà, un lieu où le temps est aboli

dimanche 19 octobre 2008

vendredi 17 octobre 2008

Finalement, tout ce qui nous fait du bien, c’est mal.

jeudi 16 octobre 2008

Croire qu'il y aura quoi que ce soit après notre mort est confortable, enthousiasmant même car cela fait naître un espoir, lié à ce « moi » que l’on a du mal à penser périssable. N’oublions cependant pas Nietzche : « Si tu veux le repos, crois. Si tu veux la vérité, cherche et souffre »

mercredi 15 octobre 2008

VELO : C’est certainement l’invention la plus fabuleuse que l’homme ait jamais faite pour se déplacer. Beaucoup plus que les engins à moteurs, quels qu’ils soient. En effet, comme le dit Le grand Julos Beaucarne (Citation extraite du recueil de poèmes Julos écrit pour vous, Editions Duculot, 1975) :
« La révolution passera par le vélo camarade, Ah la bicyclette !
Elle te permet d'aller cinq fois plus vite que le piéton,
Tu dépenses cinq fois moins d'énergie et tu vas cinq fois plus loin,
En vérité je te le dis camarade, la révolution passera par le vélo
S'coup ci ça va daller, (cette fois-ci ça va aller)
el vi monde va squetter,( le vieux monde va se briser)
tertous tertous inchenne (tout le monde, tout le monde ensemble)
No Dallons l'fait petter. (nous allons le faire changer.)”

mardi 14 octobre 2008

Qui donc a décrété qu’il fallait être heureux, que nous étions sur terre pour ça ?

samedi 11 octobre 2008

Comment gérer cette apparente contradiction qui consiste à, dans tous les secteurs de la vie, développer son « moi », le valoriser à outrance (tous STAR !!!) et le principe bouddhiste (entre autre) qui prétend que la douleur de cette existence ne peut être combattue que par l’étouffement de ce « moi » ? Simple. On ne peut combattre que ce que l’on connaît. Développer un « moi » pour finalement mieux le combattre permet à chacun de s’affirmer pour ensuite, à la lumière des expériences de la vie, combattre l’égoïsme, la peur de l’autre, la peur de soi, au profit d’un point de vue sur l’humanité

jeudi 9 octobre 2008

UTOPIE : Nulle part

mercredi 8 octobre 2008

Le bonheur se construit. Or dans la notion de construction il y a celle de travail. Être heureux est un travail de chaque instant, payé par cet état de grâce où vivre devient léger.

lundi 6 octobre 2008

TRAVAIL : Un travail n’est intéressant que si on peut le relier aux divers domaines de la vie, à ce (ceux) que l’on touche, que l’on côtoie à longueur de journée.

dimanche 5 octobre 2008

samedi 4 octobre 2008

SITUATION : C’est la manière que l’on a d’appréhender la situation qui génère le bonheur et non pas la situation en elle-même

jeudi 2 octobre 2008

Ces milliards d’humains passés, trépassés, mangés par la terre, bus par la mer.

mercredi 1 octobre 2008

La vérité ne serait-elle pas l’ensemble des 6 milliards et demi de consciences qui peuplent la terre, leur interaction créant « l’évènement ». A partir de là chacun doit concevoir que sa parole, sa pensée, ne pèse qu’un six milliardième. Cette proportion ramène chacun à la raison, à la juste échelle, non ?

mardi 30 septembre 2008

J'aime la métaphore du pont pour parler de la vie. Nous marchons sur un pont dont les extrémités sont dans les limbes. Mystère sur les berges. Sous le pont le noir total. Et nous avançons inexorablement jusqu'à ce que la maladie, la vieillesse, l'accident nous fasse chuter. Le pont est étroit. À chaque instant le faux pas est possible. Nous en voyons d'ailleurs tomber. Et nous savons qu'un jour ce sera notre tour.

lundi 29 septembre 2008

Chacun veut, à son niveau, se rendre utile, se sentir servir, jusqu’à un certain point, jusqu’à son « niveau d’incompétence ». Mais atteindre son « N.I. » n’est-ce pas trouver la limite de son courage ? L’idéal serait donc que chacun puisse connaître concrètement son « N.I. » et surtout l’accepte en toute honnêteté.

dimanche 28 septembre 2008

samedi 27 septembre 2008

STRATEGE : Mais nous le sommes TOUS ! Cependant les uns en sont conscients et donc en jouent, les autres le sont à leur insu et donc en souffrent.

vendredi 26 septembre 2008

SEXE : Tout ce qui touche au sexe n’a pour racine que la perpétuation, comme une machinerie interne implantée par on ne sait quelle puissance qui nous pousse continuellement à nous reproduire. Beauté = chance de mieux se reproduire. Rien de plus.

jeudi 25 septembre 2008

Jeûner permet d'avoir le sentiment de maîtriser son corps, l'ivresse du pouvoir de contrôler celui-ci, le pouvoir ultime étant le contrôle de l'air, l'apnée.

mercredi 24 septembre 2008

Cantique du soleil St François d'Assise

mardi 23 septembre 2008

lundi 22 septembre 2008

J’étais en train de mettre en place deux ordinateurs et l’un des 2 était vraiment plus rapide que l’autre, comme un être compétent face à un autre plus limité. A un certain moment pourtant le plus rapide a rencontré un problème et il a fallu tout réinstaller. Finalement c’est le plus lent qui fût installé d’abord. Il faut attendre la fin pour juger !

samedi 20 septembre 2008

« Ne pleure pas si tu m’aimes » de Saint Augustin .

Si tu savais le don de Dieu et ce qu’est le ciel,
Si tu pouvais d’ici entendre le chant des anges et me voir au milieu d’eux,
Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux les horizons et les champs éternels, les nouveaux sentiers où je marche,
Si un instant tu pouvais contempler comme moi la Beauté devant laquelle toutes les beautés pâlissent…
Quoi ? Tu m’as vu, tu m’as aimé dans le pays des ombres, et tu ne pourrais ni me voir, ni m’aimer encore dans le pays des immuables réalités ?

Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens comme elle a brisé ceux qui m’enchaînaient,
et quand un jour que Dieu connaît, et qu’Il a fixé, ton âme viendra dans le ciel où l’a précédée
la mienne, ce jour-là tu reverras Celui qui t’aimait et qui t’aime encore, tu retrouveras Son cœur, tu en retrouveras les tendresses épurées…

A Dieu ne plaise qu’entrant dans une vie plus heureuse, infidèle aux souvenirs et aux vraies joies de mon autre vie, je sois devenu moins aimant !

Tu me reverras donc, transfiguré dans l’extase et le bonheur, non plus attendant la mort, mais avançant d’instant en instant avec toi, qui me tiendras la main, dans les sentiers nouveaux de la Lumière et de la Vie, buvant avec ivresse aux pieds de Dieu un breuvage dont on ne se lasse jamais et que tu viendras boire avec moi…

Essuie tes larmes et ne pleure pas si tu m’aimes !...

jeudi 18 septembre 2008

Douter, lorsqu’on a la responsabilité de guider quelqu’un, on ne peut se le permettre qu’avec les gens intelligents. Les crétins, eux, ont besoin d’un guide en acier qui s’enfoncera sans ses erreurs mais que l’on pourra suivre sans se poser de question.
On se fait des idées sur la vie des gens, de tous les gens. Car les uns sont pris pour de quasi dieux, leur vie vue comme extra ordinaire. D’autres au contraire comme de fades ombres, vies au rabais, comme si dedans rien ne se passait. Alors que chaque vie, j’en suis sûr, est sujet de roman, chaque vie vaut son pesant de frissons, d’exaltation, comme de fadeur, de tristesse, et bien d’autres choses. Chaque vie vaut un livre, une chanson, un opéra. Pour peu que l’on y ajoute cet ingrédient purement humain qu’est la fantaisie.

mercredi 17 septembre 2008

Je crois que « réussir » pour quelque humain que ce soit sur cette terre c’est réussir à dépasser ce que l’on semble être. L’idée cependant que l’on se fait de cette « réussite » peut être influencée par l’entourage, la société. Il nous faut AVANCER, c’est une certitude, vaincre nos passions funestes, vaincre notre corps qui réclame sans cesse alors que nous sentons ce besoin de vraie liberté, celle que l’on ne peut obtenir qu’affranchi de lui, de sa pesanteur.

mardi 16 septembre 2008

Il me semble parfaitement normal que l’homme riche attire sur lui la jalousie, un sentiment d’injustice face à celui qui n’a pas ou a moins. Pourquoi a-t-il plus que moi ? Qu’est-ce qui justifie cette différence de « traitement » de la part de la vie, de la société ? Pourquoi vaut-il plus que moi ? Et nous touchons là au point le plus important à savoir que valent nos vies. La confusion s’établit lorsque cette valeur se calcule en somme d’argent. D’autres critères tout aussi objectifs pourraient faire l’objet d’une observation et d’un traitement, la santé, la capacité à être heureux, à voir les situations du « bon côté ». Or l’argent symbolise la toute puissance, la possibilité d’accéder aux choses qui font du bien. C’est pourtant faux car ce n’est pas l’accumulation du matériel qui permet une forme de bonheur sur terre. Ce serait beaucoup plus proche de l’état d’esprit, beaucoup plus difficilement contrôlable et plus complexe que la « simple » richesse matérielle.

lundi 15 septembre 2008

"Ils cassent le monde
En petits morceaux
Ils cassent le monde
A coups de marteau
Mais ça m'est égal
Ca m'est bien égal
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez
Il suffit que j’aime
Une plume bleue
Un chemin de sable
Un oiseau peureux
Il suffit que j'aime
Un brin d'herbe mince
Une goutte de rosée
Un grillon de bois
Ils peuvent casser le monde
En petits morceaux
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez
J'aurai toujours un peu d'air
Un petit filet de vie
Dans l'oeil un peu de lumière
Et le vent dans les orties
Et même, et même
S'ils me mettent en prison
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez
Il suffit que j'aime
Cette pierre corrodée
Ces crochets de fer
Où s'attarde un peu de sang
Je l'aime, je l'aime
La planche usée de mon lit
La paillasse et le châlit
La poussière de soleil
J'aime le judas qui s'ouvre
Les hommes qui sont entrés
Qui s'avancent, qui m'emmènent
Retrouver la vie du monde
Et retrouver la couleur
J'aime ces deux longs montants
Ce couteau triangulaire
Ces messieurs vêtus de noir
C'est ma fête et je suis fier
Je l'aime, je l'aime
Ce panier rempli de son
Où je vais poser ma tête
Oh, je l'aime pour de bon
Il suffit que j'aime
Un petit brin d'herbe bleue
Une goutte de rosée
Un amour d'oiseau peureux
Ils cassent le monde
Avec leurs marteaux pesants
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez, mon coeur."
Boris VIAN

samedi 13 septembre 2008

Pour une chose que l’on fera et qui pourra nous sembler agréable il nous faut en faire dix qui elles ne le sont pas

vendredi 12 septembre 2008

En dehors de ses fonctions purement animales, au delà de ce que les psychologues appellent la libido, c'est-à-dire dans le sens le plus général d'élan vital, l'homme aspire naturellement à la connaissance. Cette aspiration est d'ailleurs l'un des principaux facteurs de tous les progrès de l'humanité depuis ses origines jusqu'à nos jours. Cette aspiration universelle n'est pas une donnée en soi du psychisme humain. Elle procède de notre angoisse. En dehors des « consolateurs » des différentes religions, elle constitue le plus sûr moyen que l'homme ait jamais trouvé d'essayer de lutter contre l'anxiété qui l'étreint devant le plus constant des problèmes qui toujours se pose à lui : « Qui suis-je ? D'où est-ce que je viens ? Où vais-je ? Et surtout suis-je effectivement seul ? »

jeudi 11 septembre 2008

Dit de la Force et de l'Amour
Entre tous mes tourments entre la mort et moi
Entre mon désespoir et la raison de vivre
Il y a l'injustice et ce malheur des hommes
Que je ne peux admettre il y a ma colère

Il y a les maquis couleur de sang d'Espagne
Il y a les maquis couleur du ciel de Grèce
Le pain le sang le ciel et le droit à l'espoir
Pour tous les innocents qui haïssent le mal
La lumière toujours est tout près de s'éteindre
La vie toujours s'apprête à devenir fumier
Mais le printemps renaît qui n'en a pas fini
Un bourgeon sort du noir et la chaleur s'installe
Et la chaleur aura raison des égoïstes
Leurs sens atrophiés n'y résisteront pas
J'entends le feu parler en riant de tiédeur
J'entends un homme dire qu'il n'a pas souffert

Toi qui fus de ma chair la conscience sensible
Toi que j'aime à jamais toi qui m'as inventé
Tu ne supportais pas l'oppression ni l'injure
Tu chantais en rêvant le bonheur sur la terre
Tu rêvais d'être libre et je te continue.
Paul Eluard

mercredi 10 septembre 2008

C’est le jour où on ne trouve plus les gens beaux, intelligents, … que nous les aimons vraiment

mardi 9 septembre 2008

L’âme nous permet d’agir. L’esprit guide notre action

lundi 8 septembre 2008

Le caractère d’un visage ne dépend pas de ses diverses proportions mais d’une lumière spirituelle qu’il reflète. (Henri Matisse)

samedi 6 septembre 2008

L’injustice sociale se jauge souvent à l’aune de l’argent. Or on peut trouver d’autres points de comparaison entre les gens. Cependant :
- Faut-il comparer ?
- Comment jauger le « bien-être » ?
Dans certaines sociétés les plus riches (les commerçants) étaient considérés comme en bas de l’échelle sociale

vendredi 5 septembre 2008

Ne viens pas pleurer sur ma tombe
Je n'y repose pas
Je suis toujours vivant
Je suis le vent qui lève
Je suis la neige qui scintille
Je suis le soleil qui mûrit le grain
Je suis la pluie d'automne
Lorsque tu t'éveilles dans le silence du matin
Je suis le tourbillon vif et réjouissant
Des oiseaux qui virevoltent dans le ciel
Je suis les étoiles qui brillent dans la nuit
Ne viens pas pleurer sur ma tombe
Je n'y repose pas
Je suis toujours vivant
Anonyme

jeudi 4 septembre 2008

Nous pensons tous à la maladie au cancer au chômage à l’impuissance à la peur de la peur des noirs des blancs de la police de la redevance des impôts d’avoir des trous de mémoire ne pas savoir raconter une histoire perdre de l’argent perdre ses cheveux tomber à plat être timide avoir l’air bête la peur d’échouer ne pas faire bonne impression nous pensons tous à la peur des autres la peur d’être dévoilé ne pas avoir de sécurité la vieillesse mourir la guerre la peur d’être aveugle d’être sourd ne pas comprendre la plaisanterie la peur des gens coriaces la peur de prendre des risques la peur de la maladie la peur de déménager la peur de vendre la peur d’acheter la peur obsessionnelle des gens des fêtes de la foule des gens intelligents la peur d’afficher ses opinions la peur des femmes la peur des hommes la peur de l’angoisse nous pensons tous à nos odeurs à la bombe au cancer avoir la force de partir la peur de rester seul la peur de ne pas savoir quoi dire rater le repas ne pas jouer son rôle inviter faire l’amour ne pas la garder raide nous pensons tous à la culpabilité la routine la honte la peur d’assumer de ne pas avoir assez ne jamais y arriver la peur de s’amuser la peur de se laisser aller nous pensons tous à l’overdose rencontrer des gens parler ne rien dire être changer la peur de transpirer ne pas attirer la peur des autres la maladie le chômage nous pensons tous à

mercredi 3 septembre 2008

J’ai fait la connaissance du zen, de l’assise en zazen et du tir à l’arc. J’ai rencontré alors un grand maître du tir à l’arc qui me demande de raconter mes premières impressions du Japon depuis quatre semaines. Je les lui raconte. Il me dit : « C’est juste, mais très superficiel. » Alors je lui dis : « Que faut-il faire ?
- Il faut aller à un point dans la profondeur. Tout ce qui est autour en profite.
- Que dois-je faire ?
- Le tir à l’arc.
- Mais je n’ai pas de maître, pas de place et pas beaucoup de temps.
- Le maître, je pourrai le faire moi. La place, vous n’avez besoin que de trois mètres.
- Comment ça trois mètres ? »

Et il est revenu avec une grande cible en paille, qu’il a mise à trois mètres. Le disciple dans le tir à l’arc tire durant trois années complètes sur une cible à d’un mètre de diamètre à la distance de trois mètres. C’était surprenant. Je me suis très vite aperçu que le tir à l’arc comme exercice spirituel n’a rien à faire avec l’objectif de toucher le centre de la cible avec une flèche. Il s’agit d’autre chose. J’ai appris que dans la tradition japonaise, une technique maîtrisée ne sert pas à une performance mais au devenir de l’homme.
Dans le tir à l’arc, cela signifie que dès que vous êtes capable de maîtriser la technique entièrement, le petit moi qui voudrait bien toucher le centre, qui a peur de rater, ce petit moi peut être effacé totalement. La technique est alors nettoyée de votre moi et se branche sur un centre plus profond en vous-même. C’est alors que tout à coup la flèche s’en va, sans votre participation, sans effort, ce n’est plus le résultat qui compte mais plutôt la présence du grand Etre. Donc le sens d’un exercice japonais est le développement de l’être spirituel en effaçant la participation du petit moi qui veut encore « faire » quelque chose.
(Karlfried Graf Dürkheim, l’esprit guide)

mardi 2 septembre 2008

lundi 1 septembre 2008

L’éléphant

Quatre aveugles discutaient autour d’un éléphant paisiblement debout dans les jardins d’un cirque.
Le premier, de se deux mains, entoura une jambe du puissant pachyderme.
- « L’éléphant, dit-il, est un animal en forme de colonne, comme celles qui soutiennent les temples de nos divinités. »
- « Non, dit le second en saisissant la trompe. C’est une bête longue, comme un serpent boa, faite comme les tuyaux de roseau qui arrosent nos jardins. »
- « Pas du tout, dit le troisième, s’accrochant à une oreille, c’est un animal tout plat et large, comme une feuille de bananier géante, ou comme les éventails que balancent les serviteurs pour éventer les maharadjas. »
- « Vous n’y êtes pas, lâcha le quatrième qui tentait vainement d’attraper la queue du mastodonte, cette bête n’est qu’un fouet que le maître utilise pour battre son esclave. Ou encore un chasse mouches réservé à nos princes. »
Le ton montait. Un homme sage passant par là entendit la discussion et s’approcha.
Les aveugles le prirent à témoin pour le prier de les éclairer.
- « Le premier d’entre vous a tort. L’éléphant n’est pas fait telle une colonne de temple. »
Les trois autres se réjouirent alors.
- « Le second d’entre vous est également dans l’erreur. L’animal n’est pas un serpent non plus. »
Les deux autres aveugles se réjouirent alors.
- « Le troisième d’entre vous n’est pas plus inspiré. La bête ne tient ni du bananier ni de l’éventail. »
Le quatrième aveugle exulta alors, certain d’avoir raison.
- « Le quatrième d’entre vous est aussi ignorant que les trois autres. Ce n’est pas le fouet non plus, celui que vous mériteriez à vouloir tous posséder la vérité. L’éléphant est un peu de tout cela. »
Ainsi se querellent les hommes d’esprit étroit, qui ne voient qu’un aspect de la divinité.

Cette histoire racontée par Ramakrisna m’inspire la réflexion suivante :
Ne sommes-nous pas ces aveugles qui bataillons pour imposer notre image d’une divinité, qui est une parcelle de chacun d’entre nous, un morceau de vérité que, chacun, nous possédons. Nos cinq sens ne nous permettent qu’une appréhension parcellaire de notre univers, la science le prouve chaque jour. N’est-ce pas la sagesse que laisser une porte ouverte vers l’inimaginable (cf « vendredi 29 août ») ?

samedi 30 août 2008

Esprit libre, on veut avoir l’esprit libre. Tel est souvent la quête de l’acheteur forcené de gadgets divers que de se libérer l’esprit grâce à ceux-ci. Pourtant on accumule alors que la voie pour se libérer l’esprit n’est-il pas justement d’élaguer ?

vendredi 29 août 2008

« Tout ce qu’on peut imaginer est possible car si ce n’était pas possible on ne pourrait pas l’imaginer » Ivry Gitlis

jeudi 28 août 2008

La belle bagnole, la jolie fille au bras, la maison avec piscine, c’est le pouvoir, le pouvoir de faire baver les cons, le pouvoir tel qu’il est conçu, particulièrement en ce moment, quoi !

mercredi 27 août 2008

Effrayant le manque de contrôle que l'on possède sur les sentiments. Effrayant le pouvoir de ceux-ci sur notre corps, notre comportement. Quelle complexité mais aussi quelle richesse. Nous sommes encore, malgré tout ce qui a déjà été écrit, filmé, enregistré, loin du bout de l'homme. Tant mieux.

mardi 26 août 2008

Il est rare que l'événement soit à la hauteur de nos rêves. Au moins on l’attend, au plus l’on a. L’émotion naîtra sans qu'on ne s'y attende

lundi 25 août 2008

« Si tu veux le repos, crois. Si tu veux la vérité, cherche et souffre » NIETZCHE

samedi 23 août 2008

SEMER : Je ne pense pas que l‘on puisse sauver les autres. Ça n’est d’ailleurs pas souhaitable. On ne peut que semer.

vendredi 22 août 2008

REGIME : Il n’y a pas de petit « profit ». Résister à UN gâteau c’est déjà pas mal. Accepter ensuite de « retomber », par moment, sans reprendre systématiquement le cercle infernal des 2 plaques de chocolat par jour. Tout n’est pas perdu…

jeudi 21 août 2008

mercredi 20 août 2008

mardi 19 août 2008

Le sage sait qu’il n’est rien et il sait qu’il ne sera rien d’où le courage qu’il faut pour continuer à vivre. Telle est la lumière qui apparaît au cours de la quête. Si toutefois celle-ci jaillit trop vivement on peut se « brûler les ailes », d’où les possibilités de suicide car « la force n’est pas encore avec soi ».

lundi 18 août 2008

vendredi 25 juillet 2008

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Reprise Dimanche 17 Août, si Dieu le veut !

jeudi 24 juillet 2008

Il me faudra encore beaucoup de temps pour oublier ce que l'on m'a fait croire longtemps : "je suis exceptionnel" (confère la publicité des bonbons Werthers). C’est vrai nous sommes uniques. Cela nous donne des devoirs face aux autres, aucunement des droits.

mercredi 23 juillet 2008

Il y a en nous un "quelque chose" d’incontrôlable qui nous rend courageux ou au contraire nous anéantit, gai ou maussade, tolérant ou agacé à la moindre incartade, etc. Très bien illustré par cette citation d’Arnaud Desjardins :
Nous sommes multiples, contradictoires, changeants et sans maîtrise réelle sur ces changements. On vous adresse un compliment, vous voici tout heureux; on vous assène une méchanceté, vous voilà déprimés. Vous êtes absorbés par votre bonheur quand vous êtes contents, par votre désespoir quand vous êtes malheureux: vos glandes endocrines fonctionnent alors d'une certaine manière, votre corps adopte automatiquement une attitude accablée, votre cerveau sécrète des pensées et une vision des choses découragées. Vous avez des idées noires, vous voyez la vie en noir, vous broyez du noir. Et un nouveau choc extérieur vous modifie sans que vous ayez pouvoir sur ces changements: vous cesser de ruminer vos pensées négatives, vous voyez à nouveau la vie en rose, le mental n'a plus que des idées positives, le même mental qui aurait convaincu la terre entière que vous étiez perdus vous convainc maintenant et se sent prêt à convaincre le monde entier que tout ira très bien. Plus vous serez honnêtes vis-à-vis de vous-mêmes et plus vous serez capables de vous voir fonctionner au lieu d'être entièrement emportés, identifiés, plus vous verrez combien cet aspect peu flatteur de l'enseignement est vrai.

J'aimerais tellement le contrôler cet incontrôlable.

mardi 22 juillet 2008

Comment considérer la vie ? Deux voies me semblent se présenter. C'est un hasard sur une planète, dans un l'univers sans finalité. Profitons donc de notre chance de terriens riches. Chacun pour soi.

Ou

Il y a derrière tout ça plus, beaucoup, incommensurablement plus que ce que je peux percevoir. Il y a un horizon, une finitude quelque part, dans quelques temps. Alors associons-nous pour tenter de l'atteindre. Nous ne formons, tous êtres vivants confondus, plus qu'un. Nous nous devons alors solidarité. Donc tout ce que je possède je ne le possède pas. Je l'offre au service de l'humanité toute entière. Et franchement je trouve la vie vue du plan numéro 2 plus excitante, non ?

lundi 21 juillet 2008

samedi 19 juillet 2008

Compte-rendu de lecture du livre « Le moine et le philosophe » M Ricard et JF Revel
7e partie


Conclusion :

Jean-François encense l'aspect sagesse du bouddhisme mais continue à rejeter l'aspect métaphysique. En gros, des deux choix qui se présentent à nous pour l'après mort, continuation sans âme ferme ou sous une autre forme, ou rien, il persiste dans son idée du rien. Par contre il entrevoit une possibilité dans notre société de percée du bouddhisme devant la faillite des philosophies occidentales nées après le 18ème siècle et ne prenant plus en compte la partie humaine des choses.

Mathieu quant à lui semble heureux d'avoir pu débattre avec cet occidental "libre penseur" qu'est son père, heureux que cette rencontre ait pu avoir lieu, préfigurant peut être un lien nouveau entre orient et l'occident, où chacun apporterait sa pierre, la science et l'amélioration des conditions matérielles d'un côté (l'emballage), la partie humaine, la spiritualité, ce besoin de prendre en compte l'esprit (le contenu), de l'autre.

vendredi 18 juillet 2008

Compte-rendu de lecture du livre « Le moine et le philosophe » M Ricard et JF Revel
6e partie


6 - Le bouddhisme et le système politique.

Passage en revue des avantages mais aussi des inconvénients de la démocratie, rejet des systèmes totalitaires qui broient l'individu au profit, soit d'une utopie, soit de quelques individus. Dans les démocraties cependant celui-ci se détache de la notion de devoir au profit de celle de droit. Le bouddhisme permet un recentrage de l'individu au sein de la société. Remettre le bien-être de tous au premier plan serait, il est vrai, une grande avancée de nos sociétés.

- la psychanalyse ne serait qu'une étape sur la voie du bouddhisme, un bouddhisme superficiel, une tentative occidentale de s'engager sur le chemin de l'esprit et de tout ce que cela sous-tend mais sans "savoir-faire", une forme non aboutie de l'introspection, impossible pour Freud, et réalisée par les bouddhistes.

- Jean-François se demande si l'ambiance locale où s'est développé le bouddhisme ne l'a pas enfermé dans des considérations limitées, sans en prendre conscience. Mathieu répond que soulager la souffrance n'est pas un objectif local mais universel.

- La nouveauté en elle-même ne sert à rien si elle n'est mise au service de la profondeur, de la recherche toujours plus profonde de la vérité intérieure. Cela élimine une certaine forme d'art qui ne s'appuie que sur sa personnalité, sans symbole plus profond. Enfin il est vain de croire à une civilisation ôtant toute souffrance pour accéder à la paix. La recherche intérieure impose une austérité contrastant avec notre civilisation du plaisir immédiat à tout prix.

jeudi 17 juillet 2008

Compte-rendu de lecture du livre « Le moine et le philosophe » M Ricard et JF Revel
5e partie


5 - Bouddhisme, rites et foi.

Chaque rite a un sens, il rappelle l’enseignement bouddhique et permet à celui qui le pratique de s'imprégner de celui-ci, de ramener l'attention vers l'essentiel. Chaque rite, chaque représentation n'a que ce seul but. La foi n'est pas, comme dans le catholicisme, une croyance aveugle mais un chemin à étapes sur lequel on s'engage et dont on peut vérifier, étape par étape, la nature bienfaisante.

De la "foi claire" à la "foi irréversible".

- La mort, pour les bouddhistes, n'est qu'une étape de l'état de la conscience. Elle doit être envisagée de façon sereine, préparée surtout par une vie spirituelle intense. Oui, la mort se prépare chaque instant et le fait d'y penser permet de se servir de chaque instant sans le perdre, pensant qu'il peut être le dernier.

mercredi 16 juillet 2008

Compte-rendu de lecture du livre « Le moine et le philosophe » M Ricard et JF Revel
4e partie


4 - bouddhisme et l'occident.

Il semble que toutes les religions s'inspirent des mêmes principes, tolérance, altruisme, éradication de la souffrance, amour. Les méthodes varient, les explications sur ce que nous sommes aussi. Un dieu, plusieurs dieux, pas de dieu, et s’il y en a un, qui ? Tout est ouvert. J'avoue me sentir mieux, rétrospectivement, avec un bouddhisme qui en premier lieu ne semble entaché d'aucun massacre pour faire partager de force un quelconque dogme, ensuite avec une vision de ce que nous sommes que je ressens et surtout ait ressenti avant ces lignes.

- Le bouddhisme confronté à nos problèmes, la Bosnie, la démographie, la peine de mort, la violence. . Toujours nous revenons à l'individu qui doit sortir de son ignorance pour accéder à "la lumière" qui générera "la lumière". Concrètement le dalaï-lama prône le contrôle des naissances pour endiguer le flot humain déferlant sur notre planète, non le passéisme face au crime mais un rejet total de la vengeance. Concrètement, empêcher les gens de nuire mais leur donner une possibilité de rédemption, présente en chacun, mais si souvent enfouie sous les voiles tels les nuages masquant le soleil. Il nous faut déchirer ces voiles. Donc lutter, oui, se venger, non.

- la source du mal, pour les bouddhistes, se situe en outre, dans une déviance d'un état naturellement bon. Nous possédons au fond de nous une pépite d'or sur laquelle les couches d'ignorance s'amoncellent et produisent le mal et tout ce qui en découle. C'est du savoir, de la connaissance, que naîtra une réelle aspiration au bonheur. Jean-François objecte que le mal se passe très bien de toute rationalité au "massacre de Rwanda", ce que Mathieu perçoit comme une totale perte de repères humains pour les massacreurs. Aussi malheureux finalement que ceux qu'ils tuent.


- Le problème politique se pose. Qu'en est-il de la sincérité de ces hommes qui disent oeuvrer pour le bien de tous et qui place au centre de leurs préoccupations leur carrière. Il faut adéquation entre notre philosophie et notre façon de vivre. Les systèmes politiques décriés par Jean-François (communisme) semblent être des utopies mal mises en pratique. Mathieu met en lumière la nécessité d'accorder une place plus grande à l'écologie et à l'attention que nous nous devons de porter aux animaux. Il parle aussi de la paresse et de ses trois stades :
- manger et dormir
- croire que l'on ne pourra jamais changer
- s'occuper de choses vaines laissant de côté l'aspect spirituel de son être.


- le Tibet occupé par la chine, illégalement, mais personne n’agit (les grandes puissances occidentales) pour rendre son indépendance au Tibet, tétanisé semble-t-il par les menaces chinoises qui ne serait que pure gesticulation sans possibilité de suite bien souvent.

- Histoire du bouddhisme, de l'Inde au Tibet, et surtout sa percée actuelle qui, bien sûr, ne peut être comparé aux sectes de tout poil que sont de simples syncrétismes religieux, imposture qui nourrissent plutôt les rubriques à scandale, à l'inverse de la discrétion du bouddhisme qui prône non pas l'endoctrinement mais la venue volontaire à lui.

mardi 15 juillet 2008

Compte-rendu de lecture du livre « Le moine et le philosophe » M Ricard et JF Revel
3e partie


3 : une science de l'esprit ?

Il est aussi honorable de vouloir transformer l'esprit pour nous rendre, humain, moins sujet à la douleur, à la souffrance, que vouloir transformer la matière selon des lois scientifiques pour nous apporter un "bonheur matériel" qui se révèle à l'usage factice. Il semble difficile à Jean-François de s'accrocher à l'invérifiable, au sens occidental, pour construire ce temple. Le bouddhisme, dans lequel l'esprit est seul centre d'intérêt, objet de toutes les attentions pour traquer toutes nos idées génératrices de souffrance, tous nos faux savoirs. En découle cette notion de la matière, existante ou non, où Mathieu et Jean-François confrontent leurs vues, sorte de parallèle entre philosophie occidentale, hindoue, bouddhiste, orientale, et ou à mon sens, même si cette notion est la voie du bouddhisme, rien de véritablement concret ne se dégage.

- Le bouddhisme pour Jean-François serait donc plutôt une philosophie qui n'emprunterait aux religions que quelques rites. Mais cette partie nous mène surtout sur le chemin de la conscience. Pourquoi et comment percevons-nous. Pour le bouddhisme nous sommes une partie d'un ensemble, sans début ni fin, pris un certain stade et qui changera encore. Nous sommes le récipient et son contenu.

- Comment agir sur et dans le monde ? Que répond le bouddhisme ? Bien que notre existence soit une illusion elle est d'abord souffrance et l'on se doit de la chasser. L'altruisme est la voie qui doit mener notre vie, selon le principe de continuité qui anime le bouddhisme. Toujours présente est l'importance donnée par Mathieu au bannissement du "moi", de "l'égo", contre-pied de nos civilisations occidentales où le moi exacerbé permet la reconnaissance, le pouvoir. Ceci semble inutile aux bouddhistes qui cherchent, avant de transmettre, avant les transformations nécessaires pour rendre la vie plus agréable, à se transformer de l'intérieur.

lundi 14 juillet 2008

Compte-rendu de lecture du livre « Le moine et le philosophe » M Ricard et JF Revel
2e partie


2 - la conscience existe-t-elle ? (Y a-t-il un fantôme dans la boîte noire ?)

Comment démontrer rationnellement l'irrationnel. Mathieu Ricard tente d'ouvrir des voies nouvelles, non dédaignées par Jean-François Revel, mais pas encore empruntées par ce dernier. Les expériences de Mathieu ne prouvent pas la tangibilité du bouddhisme mais participe plutôt du témoignage historique, pouvant toujours être remis en cause par un autre témoin. En fait, j'aurais tendance à penser qu'au cours de ce chapitre Mathieu et Jean-François ne jouent pas sur le même terrain et que Mathieu tente d'amener son père sur le sien sans y parvenir. Enfin conscience ou pas ? 2500 ans que l'on écrit sur le sujet et qu'aucune conclusion ne s'impose.

samedi 12 juillet 2008

Compte-rendu de lecture du livre « Le moine et le philosophe » M Ricard et JF Revel
1er partie


1 - le bouddhisme est- il une philosophie ou une religion ?

La démonstration pour Mathieu Ricard se base sur l'irrationnel, l'incapacité de l'humain à percevoir sinon comprendre certaines choses. Se laisser envahir, à force de travail, car il y a derrière cette façon de penser une forte notion d'effort, par une autre dimension générée par notre capacité à penser, débouchant sur une manière de vivre plus riche humainement car tournée vers l'altruisme, le dégagement face au matériel, une vie spirituelle plus forte, une vision positive de la mort, ... En face Jean-François Revel oppose notre rationalité occidentale qui, lorsqu'elle ne peut prouver et éprouver, nie l'existence des choses. Il met en relation certains points du bouddhisme et des philosophies occidentales, tels le stoïcisme qui semblent prôner ces valeurs de non sinusoïdalité des sentiments mais sans pour cela s'abandonner à la vie, devenir passéiste.
Au contraire, cet état implique une grande maîtrise de soi, un effort et une jubilation perpétuelle. Il dit ne pas douter de la sincérité des bouddhistes tout en y rapprochant celle des communistes et des savants atomistes. Reste qu’innombrables sont les gens intelligents et honnêtes qui ont peuplé l'humanité et qui, au nom du bonheur, ont voulu appliquer des idées qui se sont révélées à l'usage catastrophiques. D'où la négation par J F R des idées de bonheur commun (communisme) au profit du bonheur individuel (libéralisme), finalement se rapprochant par là du bouddhisme qui prône la recherche intérieure en chaque individu sans dogme, sans recette, mais au prix d'un effort personnel long et intense. Le bouddhisme tente de cerner ce qu'est la douleur. Elle découlerait de notre manque de maîtrise de ce qu'est l'esprit, du manque de savoir donc. Il faut donc un réel travail pour combler celui-ci et donc soulager cette douleur. Ensuite il faut, pour croire au bouddhisme, une totale accordance entre ce qui est enseigné et le mode de vie des enseignants, il faut cohérence entre cela.

mardi 8 juillet 2008

Chacun veut, à son niveau, se rendre utile, se sentir servir, jusqu’à un certain point, jusqu’à son « niveau d’incompétence ». Mais atteindre son « N.I. » n’est-ce pas trouver la limite de son courage ? L’idéal serait donc que chacun puisse connaître concrètement son « N.I. » et surtout l’accepte en toute honnêteté.

Pas de message demain

lundi 7 juillet 2008

Nous pensons tous avoir raison. Nous nous accommodons de nos turpitudes ou nous les ignorons. En fait, nous nous donnons toujours raison. 3 voies à relever : l’ignorance, la malhonnêteté, l’honnêteté (c'est-à-dire je sais, j’ai pris conscience, je ne peux continuer, je vais tenter de changer)

dimanche 6 juillet 2008

samedi 5 juillet 2008

QUITTER : Vivre devient rapidement une habitude (une sale habitude !) qu'il va falloir rapidement abandonner car nous devrons la quitter cette vie qui nous occupe avec ses aventures matérielles quasi exclusivement

vendredi 4 juillet 2008

CITATIONS TAOÏSTES : « L'eau d'une source de montagne perd de sa limpidité dès qu'elle devient vagabonde »

jeudi 3 juillet 2008

PROJECTION : La façon de conduire de beaucoup de gens s’apparente à une façon de vivre plus générale qui consiste à ne considérer QUE l’instant sans savoir se projeter dans ses éventuelles conséquences. Ne pas mettre son clignotant, rouler vite, tout cela prouve que l’on ne se préoccupe pas de l’autre, aussi que l’on n’envisage pas qu’un enfant peut à chaque instant surgir d’entre 2 voitures, que celui derrière surtout si c’est un 2 roues, a besoin de connaître les changements de direction du véhicule qui le précède. J’irai même plus loin. Les 5 jeunes gens qui viennent de mourir sur une route prés de La Rochelle, percutés par un véhicule alors qu’ils n’ont pas respecté le « stop » ne sont pas mort ce jour là mais chaque fois que le jeune conducteur a grillé d’autres « stop » ou a vu son papa ou sa maman griller des « stop ». Un jour malheureusement, ce geste, transformé en réflexe, se transforme en drame.

mercredi 2 juillet 2008

mardi 1 juillet 2008

POUVOIR : On peut très facilement se mettre dans la position du possédant. En effet je possède la capacité de mouvoir mes 2 jambes, mes 2 bras. Je possède la capacité d’agir sur moi. Je possède donc beaucoup, et la richesse n’est qu’un avatar du pouvoir.

lundi 30 juin 2008

PHRASE : Une simple phrase peut déstabiliser une relation avec autrui. Chaque mot compte. Exemple d’une personne avec qui j’entre en contact. Elle me demande si ça va, je lui demande moi aussi la même chose. Elle me dit : « Ah, tu réponds à ma question par une question. » Cette simple réflexion pourrait soit gêner, soit au contraire nous permettre d’aller plus loin dans une conversation très intéressante.

samedi 28 juin 2008

PENSER : Ne jamais oublier : penser vite, parler lentement

vendredi 27 juin 2008

L’insulte vise prioritairement l’aspect le plus évident de la personne : gros, arabe, belge, etc... Ce qui se voit le plus. Facile et nul.

jeudi 26 juin 2008

Je pense que j’ai toujours sous estimé l’importance de la forme physique dans la volonté, le courage de FAIRE.

mercredi 25 juin 2008

mardi 24 juin 2008

PENSEE : Nos chemins mentaux ne sont-ils pas des réminiscences de moments heureux ou malheureux qui nous ont marqués et qui ressortent à cause d’une parole, d’un son, d’une lumière.

lundi 23 juin 2008

ORIGINE : N’y aurait-il pas possibilité qu’une matière insensée, un amalgame invisible, une association d’éléments improbable soit à l’origine de ce que l’on appelle « conscience ». Celle-ci serait le point d’orgue d’une organisation de la matière phénoménale, une organisation telle qu’elle peut se mouvoir, se reproduire, l’humain en somme. Comme les ondes, invisible, « in détectées » pendant des millions d’années mais pourtant présentes, cet assemblage pourrait perdurer après la fin du corps, comme celui-ci perdure sous forme d’atomes qui se mêleront à la terre et seront ainsi ré exploités sous une autre forme. Mais les atomes sont les mêmes pourtant. Cette « conscience » donc pourrait elle aussi s’échapper puis se réorganiser dans un autre amas de matière en formation, le fœtus et, nouveau cycle, animer un autre corps. Pas tout à fait le même mais pas non plus tout à fait différent. Alors nous pourrions de cela gommer l’intention, nous rabattre sur l’unique matière, qui est, mais dans des états de perception inconcevable pour nos pauvres esprits.

dimanche 22 juin 2008

samedi 21 juin 2008

Image (merci Lydie)

vendredi 20 juin 2008

J’aime dire aux jeunes animateurs ou enseignants que pour mener un groupe il est inutile d’éructer face à lui en de sonores imprécations générales du style : « taisez-vous! ». Cela n’impressionne personne car personne ne se sent concerné. Par contre, prendre un enfant, le réprimander, provoque un effet immédiat chez les autres qui se sentent aussitôt en insécurité. Et bien, n’est-ce pas le même schéma lors de manifestations sociales. Piquez le meneur, soudoyez le ou torturez le. Le peuple aura peur.

jeudi 19 juin 2008

S’il est vrai que la rationalité reste certainement le moyen pour construire une voiture qui roule ou un avion qui vole, si nous entendons par rationalité la démarche scientifique qui tient au fait de collecter un maximum de connaissances pour créer un système qui au final atteindra les objectifs que l’on s’est fixé, après certes des expériences qui ont abouties à des résultats qui peuvent se répéter, qu’en est-il de la rationalité dans les rapports humains? La charité est-elle rationnelle?

mercredi 18 juin 2008

NIVEAU : Il existe des niveaux de compréhension, de conceptualisation, très différents selon les gens, leur avancement sur le chemin de la vie. Tout ne peut donc pas être dit à tout le monde. Il nous faut rester toujours très prudent avec les mots et les idées émis car ils peuvent être mal compris, mal interprétés et devenir source d’incompréhension entre les personnes, voire plus…