vendredi 20 juin 2008

J’aime dire aux jeunes animateurs ou enseignants que pour mener un groupe il est inutile d’éructer face à lui en de sonores imprécations générales du style : « taisez-vous! ». Cela n’impressionne personne car personne ne se sent concerné. Par contre, prendre un enfant, le réprimander, provoque un effet immédiat chez les autres qui se sentent aussitôt en insécurité. Et bien, n’est-ce pas le même schéma lors de manifestations sociales. Piquez le meneur, soudoyez le ou torturez le. Le peuple aura peur.

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