vendredi 18 juillet 2008

Compte-rendu de lecture du livre « Le moine et le philosophe » M Ricard et JF Revel
6e partie


6 - Le bouddhisme et le système politique.

Passage en revue des avantages mais aussi des inconvénients de la démocratie, rejet des systèmes totalitaires qui broient l'individu au profit, soit d'une utopie, soit de quelques individus. Dans les démocraties cependant celui-ci se détache de la notion de devoir au profit de celle de droit. Le bouddhisme permet un recentrage de l'individu au sein de la société. Remettre le bien-être de tous au premier plan serait, il est vrai, une grande avancée de nos sociétés.

- la psychanalyse ne serait qu'une étape sur la voie du bouddhisme, un bouddhisme superficiel, une tentative occidentale de s'engager sur le chemin de l'esprit et de tout ce que cela sous-tend mais sans "savoir-faire", une forme non aboutie de l'introspection, impossible pour Freud, et réalisée par les bouddhistes.

- Jean-François se demande si l'ambiance locale où s'est développé le bouddhisme ne l'a pas enfermé dans des considérations limitées, sans en prendre conscience. Mathieu répond que soulager la souffrance n'est pas un objectif local mais universel.

- La nouveauté en elle-même ne sert à rien si elle n'est mise au service de la profondeur, de la recherche toujours plus profonde de la vérité intérieure. Cela élimine une certaine forme d'art qui ne s'appuie que sur sa personnalité, sans symbole plus profond. Enfin il est vain de croire à une civilisation ôtant toute souffrance pour accéder à la paix. La recherche intérieure impose une austérité contrastant avec notre civilisation du plaisir immédiat à tout prix.

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