jeudi 27 novembre 2008

PENSEES : Nos perceptions mènent notre existence. Nous ne cherchons bien souvent qu’à les flatter. Voir un beau visage (la beauté rassure et il est d'ailleurs prouvé que nous trouvons beau ce que nous Reconnaissons, ce qui nous coûte le moins d'effort à reconnaître), , goûter un met délicat, un bon vin, toucher une peau douce, un tissu soyeux, entendre des sons harmonieux, sentir les fleurs, des parfums délicats. Nous nommons cela « plaisir ». A l’inverse le rugueux, le brutal heurte nos sens, fait « mal ». Nous voulons donc le chasser, renouveler le « bon » sans cesse. Or une faculté, purement humaine, peut nous permettre de sortir de cette sorte de quête infernale. C’est la PENSEE. Une pensée peut, physiquement, nous permettre de nous sentir mieux. Elle a des effets sur le ciel, sur les arbres, sur nos jambes, notre estomac. L’idée de rencontrer une personne que l’on aime profondément ne peut-elle pas faire passer un ciel gris pour le plus beau des ciels ? Savoir qu’une soirée entre amis se profile au cours de laquelle on s’attend à vivre des moments chaleureux ne peut-elle rendre ces arbres décharnés plus gais ? Nos jambes, lourdes et fatiguées ne retrouvent-elles pas vigueur si l’on pense être poursuivi par un animal dangereux ? Notre estomac qui crie famine se tait lorsque l’on veut maigrir vraiment. Ces exemples pour illustrer le fait que nos besoins ou envies physiques peuvent être mis en veilleuse face à la puissance de notre esprit, celui-là même qui génère nos pensées. Alors il faut peut-être que nous soyons toujours à l’affût de la « bonne » pensée, celle qui sera susceptible de nous soulager. Saisir tout au long de notre vie des « points d’appui ».

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