vendredi 12 septembre 2008

En dehors de ses fonctions purement animales, au delà de ce que les psychologues appellent la libido, c'est-à-dire dans le sens le plus général d'élan vital, l'homme aspire naturellement à la connaissance. Cette aspiration est d'ailleurs l'un des principaux facteurs de tous les progrès de l'humanité depuis ses origines jusqu'à nos jours. Cette aspiration universelle n'est pas une donnée en soi du psychisme humain. Elle procède de notre angoisse. En dehors des « consolateurs » des différentes religions, elle constitue le plus sûr moyen que l'homme ait jamais trouvé d'essayer de lutter contre l'anxiété qui l'étreint devant le plus constant des problèmes qui toujours se pose à lui : « Qui suis-je ? D'où est-ce que je viens ? Où vais-je ? Et surtout suis-je effectivement seul ? »

Aucun commentaire: