lundi 22 juin 2009

L’enfant s’en fout lui, l’enfant fait. Il fait suivant ses capacités, ni pour briller, ni pour épater. Il fait parce qu’il aime ça. Il est curieux, il aime bouger, il aime voir se transformer les choses sous ses mains comme le premier homme devait être étonné du trait qui se traçait par sa volonté sur les parois de la grotte. Et puis viennent les adultes avec leur savoir, leurs préjugés, qui encensent et récompensent, qui flattent et caressent et s’extasient devant ce jeune génie. Et le détournent du « faire » pour le simple plaisir. Dès tout petit un autre rapport s’instaure, prémices aux honneurs, aux médailles, aux meilleurs salaires, à la place plus élevée dans la société, même si on s’ennuie à crever. On veut monter, certes, mais s’est on seulement interrogé pour savoir où ?

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