mardi 30 juin 2009

Se libérer du connu - Krishnamurti - Ed. Stock :

L'anti-gourou par excellence, Krishnamurti, explique que l'homme doit se prendre seul par la main, et tout remettre en cause, jusqu'à ses plus profondes intuitions. Un ouvrage sans concession, qui demande courage et honnêteté à l'aspirant. A lire également les différentes biographies publiées sur l'auteur, dont le parcours est tout à fait étonnant.

"La question de savoir s'il existe un Dieu, une Vérité, une Réalité ne peut jamais trouver de réponse dans des livres, chez des prêtres, des philosophes, ou des Sauveurs. Personne et rien ne peut répondre à cette question si ce n'est vous mêmes, et c'est pour cela que la connaissance de soi est nécessaire.

(...) L'homme qui dit : "Je veux changer, dites-moi comment m'y prendre", peut paraître très profondément sincère et sérieux, mais il ne l'est pas. Il est à la recherche d'une autorité, dans l'espoir qu'elle mettrait de l'ordre dans sa vie. Mais son ordre intérieur pourrait-il jamais être instauré par une autorité? Un ordre imposé du dehors provoque presque toujours un désordre.

(...)Et d'abord, peut-on rejeter toute autorité? Si on le peut, c'est que l'on a plus peur. Et alors, qu'arrive-t-il?

Lorsqu'on rejette une erreur dont on a porté le fardeau pendant des générations, qu'est-ce qui a lieu? ...

N'arrive-t-il pas que l'on est animé d'un surcroît d'énergie?"

lundi 29 juin 2009

Photo « La fin du jour » Abbaye Sainte Marie du Mont des Cats

dimanche 28 juin 2009

Il nous faut absolument nous écarteler l'esprit, à tout prix, pour accéder à une autre vision que celle forcément étriquée de nos sens. L'art peut nous y aider, qui propose, un peu comme le symbole, la vision d'un autre humain par un autre médium que la parole, par une communication plus intuitive, plus instinctive que le langage qui génère des images mentales plus conventionnelles

samedi 27 juin 2009

vendredi 26 juin 2009

Plus je me détache de la vie plus je m'accroche à la vie. Je veux dire par cet aphorisme que j'ai besoin de vivre une vie où mes pulsions, mes désirs sont pris en compte. J'exprime cela par l'impossibilité de lutter sur tous les fronts. Il faut vivre malgré tout et goûter à la vie tant qu'elle nous est donnée. J'ai, je le pense, tenté de devenir parfait, sans comprendre qu'il faut juste tendre vers cette perfection, forcément inaccessible. Se priver de tout, culpabiliser pour la moindre entorse à « sa morale » peut entraîner de sévères frustrations qui s'avèreront pire que l'inconscience, que je fustige par ailleurs, à juste titre je pense. Il me faut lâcher du leste sur certains points, cesser de vouloir être Bouddha, pour devenir un homme, un vrai, qui accepte ses tentations, y cède parfois, tout en cultivant une idée d'excellence qui m'habite depuis mon plus jeune âge, et dont le décalage avec « ma » vie (avec « la » vie) m'a toujours fait souffrir.

jeudi 25 juin 2009

« Tout ce que tu fais est dérisoire mais il est indispensable que tu le fasses ». Il faut une tension entre le faire et le « lâcher prise ». Trop impliqué dans le « faire », l’aveuglement nous rend malheureux face à chaque problème qui se pose. Pas assez impliqué et le vide nous guette, l’inutilité de la vie nous angoisse.

mercredi 24 juin 2009

Importance de réduire les tensions. Acheter c'est réduire les tensions. Et le travail des marchands est précisément de créer ces tensions. Idem en ce qui concerne le corps. Il faut se décharger, enlever notre charge, cette lourdeur sur nos muscles. Tension implique équilibre. Trop tendu c'est la rupture, pas assez c'est l’affaissement.

mardi 23 juin 2009

Libre de ne pas appuyer sur le bouton de la télé.

Libre de ne pas prendre sa voiture

Mais on entre dans sa voiture et on allume le moteur.

Et pour couvrir le bruit du moteur on allume sa radio

Qui permet de couvrir le bruit de nos pensées.

Car ça fait un sacré raffut là, dedans sa caboche.

Ça crie, ça pleure et on n’arrive pas à imaginer le silence quand ça meurt.

lundi 22 juin 2009

L’enfant s’en fout lui, l’enfant fait. Il fait suivant ses capacités, ni pour briller, ni pour épater. Il fait parce qu’il aime ça. Il est curieux, il aime bouger, il aime voir se transformer les choses sous ses mains comme le premier homme devait être étonné du trait qui se traçait par sa volonté sur les parois de la grotte. Et puis viennent les adultes avec leur savoir, leurs préjugés, qui encensent et récompensent, qui flattent et caressent et s’extasient devant ce jeune génie. Et le détournent du « faire » pour le simple plaisir. Dès tout petit un autre rapport s’instaure, prémices aux honneurs, aux médailles, aux meilleurs salaires, à la place plus élevée dans la société, même si on s’ennuie à crever. On veut monter, certes, mais s’est on seulement interrogé pour savoir où ?

dimanche 21 juin 2009

Le Bouddha a dit : « Lorsque vous savez PAR VOUS-MÊME que certaines choses sont défavorables, fausses et mauvaises, alors renoncez-y… Et lorsque PAR VOUS-MÊME vous savez que certaines choses sont favorables et bonnes, alors, acceptez-les et suivez-les. »

samedi 20 juin 2009

Une des principales différences entre l’homme et le reste du monde vivant c’est que l’homme agit hors de la nécessité vitale d’agir. Il agit en liaison avec un projet mental qui sort du cadre du nécessaire. Il agit pour des motifs obscurs, cachés, mentaux, en rapport avec son subconscient et son surconscient, sans toutefois qu’il en soit formellement informé lui-même. Voilà pourquoi l’action, quelle qu’elle soit, est le plus haut aboutissement de l’homme. Se priver d’action c’est se couper de la possibilité de faire jaillir hors de nous ce magma de pensées cachées. Rien n’est plus haut que l’action qui, forcément, traduit une partie de notre fond d’humain. « Un cerveau ne sert pas à penser, ça sert à agir » (H Laborit)

vendredi 19 juin 2009

Froid, maladie, entre autre, sont des « états d’esprit ». Notre esprit influe sur notre corps mais aussi et surtout sur notre vision du monde, et plus loin encore. Ce qui veut dire que l’effort doit porter sur l’assurance que (ou qui) possède notre esprit lorsqu’il emprunte un chemin. Sur le chemin de la maladie, sur celui de la mort le pas doit être assuré et tout doute provoque la chute, chute vers notre état instinctif d’homme mortel. Alors que le « regard de notre esprit » ne doit être tendu que vers l’horizon. Toujours plus haut, toujours plus ferme dans la progression. Cela s’appelle peut-être « la foi », celle qui ne se décrète pas mais se vit, doit s’intégrer à un ensemble déjà constitué de pensées qui souvent, depuis notre naissance, ont installé le doute, l’angoisse, la peur au fond de nous.

jeudi 18 juin 2009

mercredi 17 juin 2009

Jean-Sébastien Bach, rentrant de voyage, apprend que sa femme et deux de ses filles sont mortes de maladie. Il aurait pu toucher le fond du désespoir. Il écrit « Jésus que ma joie demeure »

mardi 16 juin 2009

Soyons nuage. Acceptons de passer, de sans cesse voyager, en nous effilochant, et n’en être ni apeuré ni perturbé. Soyons de bons nuages. Nuages de pluie, nuage pour faire de l’ombre, nuage pour faire rêver, nuage pour protéger. Et puis, enfin invisible, sachons être encore nuage, fines particules qui brillent au soleil, haut, si haut, mais ensemble, proche, si proche.

lundi 15 juin 2009

dimanche 14 juin 2009

« Je vis pour savoir pourquoi je vis » Alberto MORAVIA

samedi 13 juin 2009

Bien, nous travaillons avec acharnement pour éduquer nos enfants. Afin qu’ils accèdent à la connaissance nous déployons toute notre énergie. Cela nécessite des systèmes, une organisation pour que s’allient façon d’apprendre (pédagogie), reconnaissance de la personne humaine, vie en collectivité, développement harmonieux de chacun autant sur le plan de l’esprit que du corps. Mais quel est le but que nous cherchons à atteindre en « apprenant » à ces enfants ? Quel objectif nous assignons nous au final ? Quelle destinée tentons-nous de mettre en place ? Effet Pygmalion ? La plus grande liberté pour chacun ? Qu’espérons-nous pour eux et pour le monde à venir ? Que privilégions-nous d’ailleurs, eux ou le monde ? Ou l’équilibre entre ces deux pôles qui répondent, quoi qu’on en dise à des préoccupations différentes, pas forcément antagonistes d’ailleurs mais différentes ? Moi je pense que rien n’est plus utile que l’esprit. Nous sommes UN ESPRIT dans un support à cet esprit que l’on appelle « corps ». Si l’esprit est pour moi essentiel il devient normal de dire que c’est celui-ci qui doit être développé. L’esprit guide le corps, c’est évident. Si le corps est un support il est logique que celui-ci soit le plus sain possible afin qu’il n’y ait pas ou le moins possible d’interférences avec l’esprit, les préoccupations de l’esprit. Alors quelle préoccupation pour l’esprit ? Et bien tout simplement cette question : que faisons-nous là ? Pourquoi tout ça, la nature, les étoiles, le soleil, l’amour, les autres, l’art, les fleurs ? Pourquoi je vois, j’entends ? Pourquoi je ne verrai plus, un jour, bientôt ? Pourquoi je ne vivrai plus ? Mais qu’est-ce que vivre ? Voilà la vraie vie, la vie liée à l’esprit, la seule qui vaille, la seule qui nous permette de tenir dans cet univers absurde.

vendredi 12 juin 2009

Photo « Midi » Abbaye Sainte Marie du Mont des Cats

jeudi 11 juin 2009

Le temps passe parfois très vite ou très lentement lorsqu’on est corps. Il ne passe pas lorsqu’on est esprit.

mercredi 10 juin 2009

mardi 9 juin 2009

Nous devons préparer ce départ comme on prépare un voyage afin de n’être jamais surpris lorsque sonne l’heure. Ne disons jamais « au revoir » mais « adieu » car « La mort est plus proche de toi que la paupière ne l’est de l’œil »

lundi 8 juin 2009

Après la mort la question du corps est réglée. En ce qui concerne la conscience, deux niveaux peuvent être distingués : conscience de soi et conscience de ce qui nous entoure. Que deviennent ces consciences après notre mort ?

samedi 6 juin 2009

A propos du livre de Krisnamurti « A propos de Dieu »

On ne peut pas forcer un lac à être calme, il faut d’abord que le vent s’apaise. Pour l’esprit, il faut que la nature de l’esprit soit connue, que nous sachions être avec ce qui est…(Comme l’exprime Laborit : chacun devra savoir comment fonctionne son cerveau si nous voulons qu’un jour l’homme cesse de se détruire)
Pas de message demain

vendredi 5 juin 2009

Photo « Le point du jour » Abbaye Sainte Marie du Mont des Cats

jeudi 4 juin 2009

On ne retrouve jamais quelqu’un tel qu’on l’a quitté. Il a forcément, même si c’est imperceptiblement, changé (humeur, physique, …). La mort peut être considérée comme un changement d’état.

mercredi 3 juin 2009

« Le bonheur appartient à ceux qui se suffisent à eux-mêmes » ARISTOTE

mardi 2 juin 2009

lundi 1 juin 2009

« De même que le poisson ne se sent bien que dans l’eau, l’oiseau seulement dans l’air, la taupe sous terre, l’humain ne se sent bien que dans l’atmosphère appropriée pour lui. » SCHOPENHAEUER