lundi 30 novembre 2009

Tiré du film d’Alain Resnais « Mon oncle d’Amérique » :

La nature est conservatrice et notre cerveau a gardé trace de son évolution

3 cerveaux:

· cerveau reptilien (comportements de survie immédiate -> boire, manger, copuler)

· cerveau mammifères = cerveau de l'affectivité ou de la mémoire. Un être vivant est une mémoire qui agit

· Cortex cérébral, spécifique à l'homme. Ce cortex associatif associe les voie nerveuses SOUS JACENTES d'une manière différente de lors de leur impression ce qui permet de créer un processus imaginaire

Ces 3 cerveaux sont reliés par des faisceaux

l récompense

l punition

l inhibition

Des substances chimiques sont libérées (en rapport avec ces faisceaux)

dimanche 29 novembre 2009

Tiré du film d’Alain Resnais « Mon oncle d’Amérique » :

Être = maintenir sa structure (première RAISON d'être)

Les animaux sont forcés d'agir à l'intérieur d'un espace, à la différence des plantes qui puisent leur énergie directement dans le sol et dans l'énergie solaire

Il leur faut se déplacer donc ils ont besoin d’un système nerveux qui leur permet d'agir DANS l'environnement et SUR l'environnement

Si l'action est efficace (pour conserver sa structure) ALORS (sensation de) plaisir. C'est cette PULSION dans chaque être humain qui s'exprime par 4 comportements « de base » :

l consommation (boire, manger, copuler)

l fuite

l lutte

l inhibition

Un cerveau ça sert à AGIR et non à penser

vendredi 27 novembre 2009

Si nous voulons reprendre très succinctement l'évolution de la vie sur cette terre il faut, pour nourrir cette question faire la distinction entre conscience et inconscience, monde végétal et animal où, jusqu'à preuve du contraire, ni l'un ni l'autre des règnes ne sont conscient de leur vie et donc de leur fin certaine. La question de l'aspect mystérieux de leur existence ne se pose pas. Ils vivent pour conserver leur structure le plus longtemps possible dans le meilleur état c'est à dire l'état le plus fonctionnel. Aspect qui d'ailleurs se rencontre aussi chez l'homme qui tente, comme le dit Paul Diel, « d'assourdir cette angoissante question par des réponses préétablies qu'apportent spiritualisme et matérialisme. Ce détournement du problème essentiel de l'existence permet de concentrer son énergie sur les problèmes accidentels et quotidiens ». Mais, malheureusement pourrait-on dire, cette attitude n'en constitue qu'un refoulement car la question persiste, enfouie certes, mais toujours présente.

jeudi 26 novembre 2009

La mort est devant moi comme l'envie qu'on a de revoir sa maison

mardi 24 novembre 2009

Une horloge arrêtée est deux fois par jour à la bonne heure

lundi 23 novembre 2009

A Deauville les vieilles femmes sont belles, les poissons sur les étals sentent bon, les pauvres sont bien proprets avec leur petit siège et leur concertina, leur chien bien sage et leurs yeux éteints.

dimanche 22 novembre 2009

Douter, lorsqu’on a la responsabilité de guider quelqu’un, n’est permis qu’avec des gens intelligents. Les cons, eux, ont besoin d’un guide en acier, qui ne doute pas, même en s’enfonçant dans ses erreurs, un guide que l’on pourra (devra ?) suivre sans se poser de question.

jeudi 19 novembre 2009

La différence lorsqu’on vieillit n’est pas la puissance des désirs mais l’acceptation de leur non réalisation

mercredi 18 novembre 2009

Et si « l’ange » était cette voix qui jamais ne s’exprime, cette voix intérieure qui n’est pas celle qu’entendent les autres ? Souvenons nous de « Dialogue avec l’ange », où Gitta dit « Ce n’est plus moi qui parle ». Ce n’est plus ce moi qui s’exprime devant les autres habituellement. Ce n’est plus l’intellect qui parle, ce n’est plus la voix qui a subit le filtre de notre mental, mais la voix intérieure, celle que nous même n’entendons pas forcément. Nous ne pouvons cependant nier qu’existe un discours caché qui se développe en chacun. L’ange, c’est la voix primitive. C’est aussi la voix de l’artiste, le tréfonds du fond de l’être. Cette voix est donc transcriptible par divers moyens, mots (« le verbe ») musiques (sons, souffle), peintures (traces sur supports), danses (mouvements dans l’espace). Mais il est aussi dangereux de nommer cette voix « ange » qu’il l’est de parler de Dieu. Car une personnalisation se produit instantanément lorsque le mot « ange » est prononcé. On voit un petit humain ailé, avec ou sans sexe, c’est selon, qui vole autour de nous sans qu’il soit visible. Or TOUT est EN nous. « Dialogue avec l’ange » c’est en fait dialogue avec le tréfonds du fond de chacun. C’est la transcription de ce que nous portons TOUS dans notre humanité mais que nous ne percevons pas, ou peu. Pourtant cette présence existe, et guide nos moindres pas, nos moindres actions. Certains y ont apposé d’autres noms tels « surconscient » « présence divine ». Peu importe. Ce « ressenti » est, à mon avis, la plus grande source d’apaisement, comme la plus grande source de tension. Apaisement pour celui qui sait écouter, tension pour celui qui subit cette voix.

mardi 17 novembre 2009

Il faut voir Glenn Gould, le film de Montsaingeon. Voir comment un homme est déjà, sur cette terre, ailleurs. Il a de toute évidence quitté les habits du terrien pour endosser ceux du "surhomme" comme le dit Nietzche. Possédant une technique sans faille, ou presque, la perfection n'étant pas de cet espace ni de ce temps, la caméra capte cette plongée, cette immersion dans les profondeurs de notre conscient. Il y évolue comme le font les baleines dans les grandes profondeurs. Il est ICI et MAINTENANT mais pas notre ici ni notre maintenant. Certains en le voyant parleront d'extrême concentration. Je pense que son attitude va bien au delà. Oui, d'autres avancent le terme d'autisme. Peut-être. Mais finalement peu importe. Cet homme, à travers ce film, évoque pour moi la vie absolue, débarrassée de ses scories que constituent nos besoins primaires, boire, manger, s'abriter, se reproduire. G G représente l'esprit pur, l'action efficiente, efficace, le chant des étoiles, pour les étoiles. Il chantonne ses notes pour se couper plus encore du monde extérieur. Il joue pour personne, il joue pour l'univers entier. Savez-vous qu'il mangeait tous les jours le même repas, composé d'œufs brouillés, de pain grillé et de salade? N'est-ce pas la marque du détachement total face aux choses terrestres? La musique, que la musique, toute la musique.

lundi 16 novembre 2009

« Des hommes vides aux mains pleines » Théodore MONOD

dimanche 15 novembre 2009

Tant qu’un problème n’est pas réglé il se présente à nouveau à nous.

samedi 14 novembre 2009

Ce sont les situations douloureuses qui nous font grandir. Et l’homme possède cette « fabuleuse » faculté de savoir les générer, à partir de rien, ou si peu. Nous sommes doués pour le malheur.

vendredi 13 novembre 2009

« Pour la chenille qui n’a pas conscience de sa potentialité de mutation, la vision du Monde par le papillon reste incompréhensible et irrationnelle. Parmi les autres, certaines rêvent à cette vision et d’autres, moins nombreuses, savourent d’avance l’instant où elles aussi deviendront papillons. » José BONIFACIO

jeudi 12 novembre 2009

La lumière, à la fois, en même temps, onde et particule, n’est-ce pas l’illustration de la NON DUALITE, du grand tout, de la non opposition. A la fois l’un et l’autre, pour « être » le grand UN, l’unique. Difficile à conceptualiser pour nos esprits gorgés depuis notre naissance d’oppositions. « Une porte doit être ouverte ou rouge » (Desproges), non ?

mercredi 11 novembre 2009

« Des idéaux ont suscité mes efforts et m’ont permis de vivre. Ils s’appellent le bien, le beau, le vrai. Si je ne me ressens pas en sympathie avec d’autres sensibilités semblables à la mienne, et si je ne m’obstine pas inlassablement à poursuivre cet idéal éternellement inaccessible en art et en science, la vie n’a aucun sens pour moi. Or l’humanité se passionne pour des buts dérisoires. Ils s’appellent la richesse, la gloire, le luxe. Déjà jeune je les méprisais.” Einstein

mardi 10 novembre 2009

Mais où se trouve donc cette clé, ce lien entre notre corps douloureux et mortel et cet esprit bizarre, alerte et lent, souple et rigide, fulgurant et pataud, libérateur et enchainant ? Quel lien entre la matière et l’esprit ?

lundi 9 novembre 2009

« Si vous rencontrez un chemin sans obstacle c’est probablement qu’il ne mène nulle part. »

dimanche 8 novembre 2009

Serait-il possible que nous envisagions la mort non pas comme une rupture, une fin, mais plutôt comme une continuité. Je prendrais, pour tenter de concevoir cette manière d’appréhender le problème, l’image de la baleine qui sort des profondeurs de la mer pour respirer. Cette respiration est notre vie sur terre. Avant nous sommes dans l’élément, après nous y retournons. Notre esprit se meut avec légèreté dans l’élément, et devient affreusement lourd hors de celui-ci. Certains cependant arrivent à garder le souvenir de cette légèreté. Ce sont les artistes, au sens large du terme.

samedi 7 novembre 2009

“L’homme peut certes faire ce qu’il veut, mais il ne peut pas vouloir ce qu’il veut” Schopenhauer

vendredi 6 novembre 2009

Cessez donc de vous inquiéter, gentils humains. Je retourne au non espace, au non temps.

jeudi 5 novembre 2009

Détaché de tout, en jouant le jeu jusqu’au bout du bout.

mercredi 4 novembre 2009

L'immersion dans le désert approfondit l'être
Le délie de toute responsabilité
L'affranchit des choses superflues (Théodore MONOD)

mardi 3 novembre 2009

Un bon guerrier ... « Tu dois »
Cela veut dire que le guerrier obéit aux missions qui lui permettront d'avancer dans sa condition humaine. Chanter mieux. Tu dois travailler, te battre pour chanter mieux. Tu dois. A préférer à je veux (chanter mieux, une moto, ...). L'ennemi est la paresse, la passivité, l'écoute au lieu de la création. Chaque son émis transforme l'univers tout entier. L'écoute est elle passive. Elle nourrit certes mais il faut, tu dois ensuite restituer.

lundi 2 novembre 2009

On a bien souvent mal à notre passé et peur de notre futur. Ce qui nous empêche de vivre dans le présent. Curieusement, depuis que j’ai réussi quelques pauses dans l’instant, depuis que je suis capable d’arrêter, oh ! très brièvement, le flot de mes pensées pour écouter l’horloge qui bat le temps dans ma cuisine, pour lever la tête vers la cime des arbres, pour regarder mes contemporains dans la rue, oui, curieusement mon présent est riche de ce passé. Il ne s’inscrit plus en moi comme un souvenir, donc de façon linéaire, comme s’il était derrière moi, là-bas, figé et regretté, mais comme un agrégat à mon présent, comme une boule de neige où les couches anciennes appartiennent à la même entité que la couche de présent constamment constituée. Le passé est présent, le futur inexistant.

dimanche 1 novembre 2009

Dieu n'existe pas, le verbe n'existe pas, le commencement n'existe pas, le christ n'est pas un personnage, l'esprit et la Chair ne sont pas des entités. Tous ces termes ne sont que des symboles, des façons de parler pour exprimer ce qui seul, essentiellement, existe la capacité de l'homme de s'émouvoir, durant sa vie éphémère, devant l'insondable mystère de la vie et de la mort, et sans danger spécifique de the laissée entièrement captée par ses désirs et ses angoisses multiples. C'est le conflit de l'être humain, symbolisée par la dualité esprit et en Chair (Paul DIEL)