mercredi 30 septembre 2009
mardi 29 septembre 2009
lundi 28 septembre 2009
dimanche 27 septembre 2009
samedi 26 septembre 2009
vendredi 25 septembre 2009
mercredi 23 septembre 2009
mardi 22 septembre 2009
Savez-vous que l'on trouve beau ce qui pour nous est reconnaissable immédiatement. Donc la beauté se révèle lorsque nous n'avons pas à faire d'efforts.
On peut ainsi dire que si nous nous habituons à regarder, à entendre autre chose que le commun, que le vulgaire, si nous nous habituons à trouver normal l'anormal alors tout peut nous paraître beau. Il en est ainsi de l'art. Moins on a l'habitude de côtoyer des œuvres qui diffèrent du commun plus on va trouver beau ce qui rentre dans nos habitudes. Il nous faut donc étendre notre champ culturel afin de nous habituer à un maximum de découvertes qui constitueront notre beau.
lundi 21 septembre 2009
dimanche 20 septembre 2009
samedi 19 septembre 2009
« Arrête de décoder ! » Finalement notre cerveau est un grand décodeur. Je veux dire que notre monde, notre univers n’est qu’une interprétation de notre cerveau, une mise en forme particulière liée à nos sens de choses qui, décodées par celui-ci, existent, mais peuvent aussi ne pas exister dans d’autres systèmes de décodage. L’arbre n’existe pas pour le poisson. Le poisson n’existe pas pour la limace. Nous sommes donc, tout comme le poisson ou la limace, engoncés dans un système. Et prendre conscience de cet aspect permet, je le pense, de mieux vivre. J’entends par là relativiser les expériences faites lors de ce passage terrestre, en nous disant que tout n’est pas là, devant nos yeux. Que notre description du monde, de l’univers est partielle, extrêmement partielle, et que donc nos perceptions, toutes nos perceptions, sont à relativiser, constamment. En particulier celle qui fait de certains humains de « grands » humains, sous entendant que les autres sont des « petits » humains. Il n’y a, vu sous le biais de la relativisation, que minuscules, microscopiques animaux, bouffés d’angoisse face à leur mort, qui tentent de surnager dans un environnement que l’on a façonné, pour certains, de manière plus propice, mais qui ne se sortent cependant pas des grandes questions liées à leur fonctionnement mental. Relativiser, mais vraiment, pas intellectuellement, permet de sortir du tourbillon pour non plus fonctionner mais admirer, admirer la vie dans ce qu’elle a de présent, comme dans ce que nous pressentons et qui est caché à nos yeux. Telle est notre performance d’humain. Telle doit être la seule et vraie performance d’un humain. |
jeudi 17 septembre 2009
mardi 15 septembre 2009
lundi 14 septembre 2009
samedi 12 septembre 2009
vendredi 11 septembre 2009
jeudi 10 septembre 2009
mercredi 9 septembre 2009
mardi 8 septembre 2009
Ce n’est donc plus aux hommes que je m’adresse ; c’est à toi, Dieu de tous les êtres, de tous les mondes et de tous les temps : s’il est permis à de faibles créatures perdues dans l’immensité, et imperceptibles au reste de l’univers, d’oser te demander quelque chose, à toi qui a tout donné, à toi dont les décrets sont immuables comme éternels, daigne regarder en pitié les erreurs attachées à notre nature ; que ces erreurs ne fassent point nos calamités. Tu ne nous as point donné un cœur pour nous haïr, et des mains pour nous égorger ; fais que nous nous aidions mutuellement à supporter le fardeau d’une vie pénible et passagère ; que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants, entre tous nos usages ridicules, entre toutes nos lois imparfaites, entre toutes nos opinions insensées, entre toutes nos conditions si disproportionnées à tes yeux, et si égales devant toi ; que toutes ces petites nuances qui distinguent les atomes appelés hommes ne soient pas des signaux de haine et de persécution ; que ceux qui allument des cierges en plein midi pour te célébrer supportent ceux qui se contentent de la lumière de ton soleil ; que ceux qui couvrent leur robe d’une toile blanche pour dire qu’il faut t’aimer ne détestent pas ceux qui disent la même chose sous un manteau de laine noire ; qu’il soit égal de t’adorer dans un jargon formé d’une ancienne langue, ou dans un jargon plus nouveau ; que ceux dont l’habit est teint en rouge ou en violet, qui dominent sur une petite parcelle d’un petit tas de boue de ce monde, et qui possèdent quelques fragments arrondis d’un certain métal, jouissent sans orgueil de ce qu’ils appellent grandeur et richesse, et que les autres les voient sans envie : car tu sais qu’il n’y a dans ces vanités ni envier, ni de quoi s’enorgueillir.
Puissent tous les hommes se souvenir qu’ils sont frères ! Qu’ils aient en horreur la tyrannie exercée sur les âmes, comme ils ont en exécration le brigandage qui ravit par la force le fruit du travail et de l’industrie paisible ! Si les fléaux de la guerre sont inévitables, ne nous haïssons pas, ne nous déchirons pas les uns les autres dans le sein de la paix, et employons l’instant de notre existence à bénir également en mille langages divers, depuis Siam jusqu'à la Californie, ta bonté qui nous a donné cet instant.