mercredi 30 septembre 2009

« Celui qui sait réfréner sa langue et dompter ses sens est plus fort que celui qui brise les villes par la force » François 1er (1494 – 1547)

mardi 29 septembre 2009

Les politiques jouent sur du velours par le fait que personne ne connaît les mécanismes financiers, les chiffres réels concernant le budget du pays. Ils peuvent donc raconter au « bon peuple » n’importe quoi et continuer à mener, avec l’approbation de celui-ci, une politique qui avantage toujours plus les possédants, au détriment de la base. Ne reste alors qu’à dire : GENS, réveillez-vous, informez vous. Alors vous saurez. Alors vous voterez en connaissance de cause.

lundi 28 septembre 2009

Mais oui ! Mais c’est bien sûr ! C’est l’espoir bien souvent qui nous tient en vie. L’espoir d’avoir, l’espoir d’être. Si l’espoir s’envole car on est malade, diminué, alors la vie paraît soudain terne, fade, creuse, sans but. Le travail de notre vie est de transformer l’espoir qui se fonde sur les envies successives, en espérance soutenue par un réel désir. La distinction est de taille. L’espoir est l’éphémère, l’espérance est ce que nous sommes réellement, hors du temps et de l’espace. L’envie est l’éphémère, le réflexe de possession de choses plus ou moins futiles, le désir est la construction sur le long terme, et pourtant toujours conscient de la vacuité de la construction.

dimanche 27 septembre 2009

Pendant que certains s’amusent avec de grosses voitures, de gros bateaux, possèdent plusieurs grandes maisons et cherchent désespérément comment dépenser leur argent, d’autres vomissent parce qu’ils sont malades, ne mangent pas à leur faim, des enfants ont peur de leur papa qui boit parce qu’il ne peut ou ne sait pas faire autre chose. Pendant que les uns débordent de bonheurs factices d’autres nagent dans le malheur. Comment unir ces deux souffrances ?

samedi 26 septembre 2009

Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une aventure spirituelle. Nous sommes des êtres spirituels vivant une aventure humaine (Phrase imprimée sur une serviette de bain et vendue sur un marché d’Isle sur la Sorgue)

vendredi 25 septembre 2009

J’ai plus envie de plaindre qu’envier ces gens glorifiés, argentés, avec au bout des doigts un pouvoir terrestre immense. Je suppose qu’ils doivent être pris, happés, par une vie phénoménale intense. Les sollicitations extérieures, matérielles ou humaines, doivent certainement rendre plus difficile l’appréhension intérieure de ce que peut être notre être. Comment se poser, méditer quelques heures alors qu’une foule est constamment prête à vous accueillir, à vous faire rire, où tout est accessible à chaque instant alors, pourquoi ne pas en profiter ? Cependant, tôt ou tard, la vie, la vraie, nous rattrape. Alors les points d’appui cités plus haut peuvent-ils être suffisants pour les aider à tenir bon dans la tempête des évènements ? Oui, si derrière cet écran de fumée se cache un réel travail.

mercredi 23 septembre 2009

Dieu n'existe pas, le verbe n'existe pas, le commencement n'existe pas, le christ n'est pas un personnage, l'esprit et la Chair ne sont pas des entités. Tous ces termes ne sont que des symboles, des façons de parler pour exprimer ce qui seul, essentiellement, existe, la capacité de l'homme de s’émouvoir, durant sa vie éphémère, devant l'insondable mystère de la vie et de la mort, et sans danger spécifique de se laisser entièrement capter par ses désirs et ses angoisses multiples. C'est le conflit de l'être humain, symbolisé par la dualité esprit et chair.

mardi 22 septembre 2009

Savez-vous que l'on trouve beau ce qui pour nous est reconnaissable immédiatement. Donc la beauté se révèle lorsque nous n'avons pas à faire d'efforts.

On peut ainsi dire que si nous nous habituons à regarder, à entendre autre chose que le commun, que le vulgaire, si nous nous habituons à trouver normal l'anormal alors tout peut nous paraître beau. Il en est ainsi de l'art. Moins on a l'habitude de côtoyer des œuvres qui diffèrent du commun plus on va trouver beau ce qui rentre dans nos habitudes. Il nous faut donc étendre notre champ culturel afin de nous habituer à un maximum de découvertes qui constitueront notre beau.

Je me souviens de ce qu'a dit Thierry Triballat lors d'un stage danse, qui désignait les émissions telles la star académie comme étant un brouet facilement ingurgitable par le plus grand nombre et donc une référence du beau.

lundi 21 septembre 2009

"Dieu peut remercier Bach, parce que Bach est la preuve de l'existence de Dieu"
(Cioran)

dimanche 20 septembre 2009

La vie est remplie de pièges qu’il nous faut constamment déjouer. Par exemple la propension que nous avons à flatter nos sens. Voir la belle personne, son beau visage, en oubliant la fonction sacrée qu’elle exerce dans cette vie terrestre, incroyablement plus importante que son beau visage. Pourtant combien de fois nous laissons nous distraire (agacer) par cet extérieur qui soulage nos yeux, et entretien nos pulsions.

samedi 19 septembre 2009

« Arrête de décoder ! » Finalement notre cerveau est un grand décodeur. Je veux dire que notre monde, notre univers n’est qu’une interprétation de notre cerveau, une mise en forme particulière liée à nos sens de choses qui, décodées par celui-ci, existent, mais peuvent aussi ne pas exister dans d’autres systèmes de décodage. L’arbre n’existe pas pour le poisson. Le poisson n’existe pas pour la limace. Nous sommes donc, tout comme le poisson ou la limace, engoncés dans un système. Et prendre conscience de cet aspect permet, je le pense, de mieux vivre. J’entends par là relativiser les expériences faites lors de ce passage terrestre, en nous disant que tout n’est pas là, devant nos yeux. Que notre description du monde, de l’univers est partielle, extrêmement partielle, et que donc nos perceptions, toutes nos perceptions, sont à relativiser, constamment. En particulier celle qui fait de certains humains de « grands » humains, sous entendant que les autres sont des « petits » humains. Il n’y a, vu sous le biais de la relativisation, que minuscules, microscopiques animaux, bouffés d’angoisse face à leur mort, qui tentent de surnager dans un environnement que l’on a façonné, pour certains, de manière plus propice, mais qui ne se sortent cependant pas des grandes questions liées à leur fonctionnement mental. Relativiser, mais vraiment, pas intellectuellement, permet de sortir du tourbillon pour non plus fonctionner mais admirer, admirer la vie dans ce qu’elle a de présent, comme dans ce que nous pressentons et qui est caché à nos yeux. Telle est notre performance d’humain. Telle doit être la seule et vraie performance d’un humain.

jeudi 17 septembre 2009

Se départir de la peur pour en arriver à l’amour, le réel amour, non celui guidé précisément par la peur d’être seul, mais l’amour universel qui nous permet de recevoir chaque instant comme une offrande, chaque autre que nous comme une chance de nous sortir de notre horizon, forcément toujours borné.

mardi 15 septembre 2009

Cette vie se déroula calmement. Ce fut une vie sans enfants, sans passion, au sens passif du terme. Je ne subis rien car n’eut aucune attente. J’en vins à me libérer du pire ennemi de l’homme, la peur.

lundi 14 septembre 2009

Rien n’a changé (le monde autour de nous), tout est différent (mon œil qui regarde)

samedi 12 septembre 2009

On génère avec allégresse un incendie que l’on tente, dans le même temps, d’éteindre. Et on crie, on gesticule, en jetant sur le brasier des tonnes de matériaux inflammables. Tel est notre monde, et particulièrement notre société. On tente avec d’énormes moyens, policiers, gendarmes, caméras, radars, fichiers, et j’en passe, de diriger les citoyens vers un monde où règne la paix, la justice, la fraternité, en les exhortant dans le même temps d’être les plus productifs, les plus performants, les plus consommateurs de produits manufacturés, afin de faire tourner les usines. Cela rend chacun très malheureux parce que chacun sent bien au tréfonds de lui que ce n’est pas la bonne vie. Chacun est pourtant attiré par les injonctions des publicités, n’ayant souvent pas la force, la capacité de résister à ce chant de sirènes. On culpabilise les gens d’acheter en les rendant responsables de la pollution de la planète, de la pollution de leur corps, et on les pousse pourtant par des procédés psychiques éprouvés à consommer toujours plus. Les gens ne savent plus alors de quel côté se tourner. Où se trouve la vie, la vraie vie, celle de l’esprit libéré, de l’esprit serein, de l’esprit contrôlé et contrôleur ? On dit religion afin de détourner le quidam de la véritable recherche. « Si tu veux le repos, crois. Si tu veux la vérité cherche et souffre » disait Nietzche. Crois, bon peuple, et dort. Les élites autoproclamées veillent sur toi.

vendredi 11 septembre 2009

Quoi qu’il arrive dans ta vie, quelles que soient tes peurs, quelles que soient tes joies, que tu donnes ou que tu reprennes, que ta peau soit large ou qu’elle t’enferme dans une camisole affolante, tu connaîtras la délivrance ultime. Alors reste calme amour, ami.

jeudi 10 septembre 2009

Les femmes portent en elles la vie, elles sont au plus près de ce phénomène mystérieux, elles en sont empruntes.

mercredi 9 septembre 2009

Nous oublions trop souvent que notre univers est plein de vide. Nos vies sont de plus en plus remplies. En témoignent ces éternelles réflexions « Je ne vois pas le temps passer » « Je n’ai pas le temps », « Je suis plein (mon agenda !!!) ». Alors que nos vies ont un besoin essentiel de pauses, de vide. Pourtant regardez nos enfants qui ont une telle peur de vide qu’ils meublent chaque seconde de leur vie avec une musique dans les oreilles, des vidéos sur baladeur dans le moindre transport. Et cela gagne chacun. Il faut occuper l’espace, exactement comme le font les marchands et les politiques.

mardi 8 septembre 2009

Ce n’est donc plus aux hommes que je m’adresse ; c’est à toi, Dieu de tous les êtres, de tous les mondes et de tous les temps : s’il est permis à de faibles créatures perdues dans l’immensité, et imperceptibles au reste de l’univers, d’oser te demander quelque chose, à toi qui a tout donné, à toi dont les décrets sont immuables comme éternels, daigne regarder en pitié les erreurs attachées à notre nature ; que ces erreurs ne fassent point nos calamités. Tu ne nous as point donné un cœur pour nous haïr, et des mains pour nous égorger ; fais que nous nous aidions mutuellement à supporter le fardeau d’une vie pénible et passagère ; que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants, entre tous nos usages ridicules, entre toutes nos lois imparfaites, entre toutes nos opinions insensées, entre toutes nos conditions si disproportionnées à tes yeux, et si égales devant toi ; que toutes ces petites nuances qui distinguent les atomes appelés hommes ne soient pas des signaux de haine et de persécution ; que ceux qui allument des cierges en plein midi pour te célébrer supportent ceux qui se contentent de la lumière de ton soleil ; que ceux qui couvrent leur robe d’une toile blanche pour dire qu’il faut t’aimer ne détestent pas ceux qui disent la même chose sous un manteau de laine noire ; qu’il soit égal de t’adorer dans un jargon formé d’une ancienne langue, ou dans un jargon plus nouveau ; que ceux dont l’habit est teint en rouge ou en violet, qui dominent sur une petite parcelle d’un petit tas de boue de ce monde, et qui possèdent quelques fragments arrondis d’un certain métal, jouissent sans orgueil de ce qu’ils appellent grandeur et richesse, et que les autres les voient sans envie : car tu sais qu’il n’y a dans ces vanités ni envier, ni de quoi s’enorgueillir.

Puissent tous les hommes se souvenir qu’ils sont frères ! Qu’ils aient en horreur la tyrannie exercée sur les âmes, comme ils ont en exécration le brigandage qui ravit par la force le fruit du travail et de l’industrie paisible ! Si les fléaux de la guerre sont inévitables, ne nous haïssons pas, ne nous déchirons pas les uns les autres dans le sein de la paix, et employons l’instant de notre existence à bénir également en mille langages divers, depuis Siam jusqu'à la Californie, ta bonté qui nous a donné cet instant.

Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII

lundi 7 septembre 2009

Il ne faut et ne faudra jamais oublier que ce que l’on ne vivra pas n’est pas un moins, un dû. C’est ce que l’on vit qui est un plus.

dimanche 6 septembre 2009

« La mort est une porte qui grince mais qui ouvre. »

samedi 5 septembre 2009

Une fois pris conscience, intégré profondément, su jusqu’au tréfonds de notre être que nous sommes éphémères, la vie peut commencer.

vendredi 4 septembre 2009

« Ce n’est pas le fait qui compte, c’est la façon de le rêver ou de s’en souvenir » Gérard Depardieu

jeudi 3 septembre 2009

Un joueur de football du club de Chelsea, en Angleterre, gagne en une journée ce qu’un smicart français gagne en 2 ans. Voilà, il me semble, une des origines du malaise de nos sociétés. Toute société évoluée devrait savoir répartir ses richesses. Or il semble que nous n’ayons finalement su QUE produire ces richesses. La répartition pose encore et toujours problème. Tel a toujours été LE soucis, dans quelque forme de société que ce soit. Chacun trouve, soit que l’autre gagne trop pour ce qu’il fait, soit qu’il est normal de gagner autant par rapport au « service rendu » à cette société. Et effectivement, pour en revenir aux joueurs de football, leur salaire faramineux n’est que le reflet de l’engouement qu’ils suscitent, 900 millions de téléspectateurs par match. Et il en est de même pour le créateur d’entreprise qui parlera des risques qu’il a pris pour fonder sa société, alors que les « autres » se contentent de toucher un salaire sans prendre ces risques. Que vaut VRAIMENT le travail d’un homme ? Quels sont les critères à assembler pour déterminer la juste rémunération de chacun ? Qui veut s’atteler à trouver la réponse à ces questions ? Qui acceptera cette (ces) réponse(s) ?

mercredi 2 septembre 2009

Chapitre lu "De la vertu qui donne" extrait du poème philosophique "Ainsi parla Zarathoustra" de Friedrich Nietzsche

mardi 1 septembre 2009

Les amuseurs, ceux qui ont pour mission de détendre les petites fourmis besogneuses, ont pris le pouvoir.