dimanche 25 janvier 2009
Les mots nous enferment dans une pseudo-réalité, qu'ils génèrent autant qu'ils tentent de la décrire, bloquant ainsi toute possibilité d'aller au-delà de cette description. Si je dis: " Ces fleurs sont jaunes" je risque de ne pas percevoir leur odeur. Si je les décris de façon exhaustive ALORS je me coupe de TOUT le reste, l'imperceptible au niveau de nos sens, de notre raisonnement. Je me coupe du "SENTIR", indescriptible mais sensible. Les mots nous brident.
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