« Vision mécaniste de l’homme (produit de son environnement, aléas sans issu) ou essence divine ? Toutes deux sont des limites et c’est hors d’elles que se trouve la vérité »  (Krishnamurti)

Comptine de ma mère l’oie « Jacky Decoin » 

« Si je veux réussir à accompagner un être vers un but précis je dois le chercher là où il est et commencer là, justement là. Celui qui ne sait faire cela se trompe lui-même quand il pense pouvoir aider les autres. Pour aider un être, je dois certainement comprendre plus loin que lui, mais d’abord comprendre ce qu’il comprend. Si je n’y parviens pas, il ne sert à rien que je sois plus capable et plus savant que lui. Si je désire avant tout montrer ce que je sais, c’est parce que je suis orgueilleux et cherche à être admiré de l’autre plutôt que l’aider. Tout soutien commence avec humilité devant celui que je veux accompagner et c’est pourquoi je dois comprendre qu’aider n’est pas vouloir maîtriser mais vouloir servir. Si je n’y arrive pas, je ne puis aider l’autre. » (Soren KIERKEGAARD)

Yack : « Museau du… » dans Tintin au Tibet. Il faut garder au plus profond de nous cette capacité à croire en l’incroyable, sans être complètement naïf, mais un peu quand même. Grâce à cela Tchang a été sauvé.

Chanson : « Un doigt pointe vers la lune » 

XYLADECOR : « J’ai horreur du xyladecor »

Les mots nous enferment dans une pseudo-réalité, qu'ils génèrent autant qu'ils tentent de la décrire, bloquant ainsi toute possibilité d'aller au-delà de cette description. Si je dis: " Ces fleurs sont jaunes" je risque de ne pas percevoir leur odeur. Si je les décris de façon exhaustive ALORS je me coupe de TOUT le reste, l'imperceptible au niveau de nos sens, de notre raisonnement. Je me coupe du "SENTIR", indescriptible mais sensible. Les mots nous brident.

Comptine de ma mère l’oie « Demoiselle Faidherbe » 

"Pour moi le soleil toujours brillera

Car si je ne vois pas ce que je ne veux pas voir

Je peux voir quand  je veux ce que je veux voir"

Comptine de ma mère l’oie « Un Deux » 

Le monde n'existe QUE par l'importance que JE lui donne

Conte : « Les 3 portes » 

Photo 

Je dois m'entraîner à CONTRÔLER ce (ceux) que je fais, ce (ceux) que j’autorise à entrer dans mon esprit. Je peux, je DOIS être le maître de MON MONDE. Et pour cela il faut constamment penser à FAIRE LE MENAGE!!!

Tout ce que j'ai rencontré, ne serais-ce qu'une fois, fait partie, APPARTIENT, à mon monde. Je "possède" donc tout cela. TOUT m'appartient, non en tant que possession matérielle mais image présente dans Mon Monde.

Comptine de ma mère l’oie « Les souris éclopées » 

Conte : « Le serein » 

Toujours chercher EN SOI le contradicteur

Comptine de ma mère l’oie « Empty Dumpty » 

Conte : « Les 2 grenouillles » 

Communiquer c'est lancer des ficelles entre les mondes. Ceux-ci restent séparés cependant. Nous sommes, humains, des parallèles. Les parallèles ne peuvent se rejoindre, se toucher (importance de la géométrie!!!). Cependant nous pouvons communiquer c'est à dire lancer des ponts entre ces parallèles. Alors apparaît l'ECHELLE. L'un ou l'autre peut délier de son côté le lien. Afin que celui-ci tienne, les 2 doivent le tenir (y tenir) très fort. Cette colle qui maintient le lien c'est l'AMOUR. Tout lien est Amour. Communiquer c'est investir le monde de l'autre avec son assentiment, forcément. Il existe cependant des façons de forcer cet assentiment.

Chanson 

Photo : "L'arbre magique"

Nous n'avons pas à plaire à quiconque, nous pouvons, nous devons, construire NOTRE MONDE de la manière la plus harmonieuse possible. En fait chacun construit son monde avec SON harmonie, celle du meurtre pour l'assassin, de la musique pour le musicien. Qu'accepte de bon "cœur" notre esprit? Y a-t-il une forme d'harmonie commune à chaque "planète" que constitue chaque forme de vie?

Comptine de ma mère l’oie « L’enfant du lundi » 

Lorsque je ne vois pas les gens, lorsqu’ils ne sont pas auprès de moi ils n'existent pas. Ma pensée peut se projeter sur eux mais n'engendre alors que souvenir donc du vent, vent de douleur. 

Photo : "Le pèlerin"

Je suis bien obligé de percevoir certaines choses.

FAUX -> Tout n'est qu'interprétation de notre esprit, même les sensations corporelles, même la maladie qui est une "disposition" du corps, une interprétation de l'esprit SEUL qui génère tel ou tel état. Je peux ne pas entendre, je peux ne pas voir, je peux ne pas sentir, je peux ne pas goûter, je peux ne pas palper si mon esprit ne VEUT pas percevoir. Je ne suis obligé à rien. Seul mon esprit INTERPRETERA ces perceptions pour en faire (en fabriquer) une image mentale avec un SENS. Si je ne permets pas à mon esprit d'avoir accès à cette perception alors elle n'existe pas dans MON MONDE. Tout ce que je fais entrer dans mon esprit résulte d'un acte VOLONTAIRE => A moi d'y faire entrer ce que JE veux, et non ce que les autres, pour des motifs plus ou moins positifs, veulent y faire entrer. Telle peut être conçue la notion de "libre arbitre".

Exemple: Un homme émet devant moi des propos racistes. Je suis devant lui mais ferme mon esprit à toute audition de cette formulation, de cette forme d'onde qui m'est envoyée puis décodée par mes tympans. Je deviens alors sourd à ces propos et MON monde n'est alors pas construit avec cette pierre. J'ai résolu d'écarter cette "mauvaise pierre" de la construction de Mon édifice, de MON monde.

Chanson

Musique

Ce monde est un jeu, ce monde est TON jeu. A toi de le bâtir comme ta culture, tes possibilités, qu'il convient de constamment travailler, ta folie, le permettent.

 

Si une personne me dit: " Je vis dans ton monde" je peux lui dire FAUX. Ton monde n'est pas le mien. J'entends par là que lorsque je m'éteindrai tu t'éteindras AUSSI, comme tout ce qui m'entoure, m'aura entouré. TOUT s'éteint. Toi tu me verras disparaître dans TON monde, qui m'est totalement étranger. TON monde est différent du mien sur TOUS les plans.

 

Lorsque je fais mal à quelqu'un en fait je détruis MON monde et non l'autre, celui à qui je veux faire du mal. Je DOIS entretenir mon monde afin qu'il soit le plus beau possible, tel que j'entends le "BEAU". A moi de l'entretenir (mon monde) tel que JE le veux.

 

Rapport avec le rêve pendant lequel on croit voir, vivre une vie où les évènements se déroulent hors de notre volonté alors que SEUL notre esprit génère et a le pouvoir  de les changer, les arrêter (réveil).

Le serviteur, s'il sert son maître, est en même temps servi par lui car le maître construit l'univers du serviteur. Il est une pierre de l'édifice du serviteur.

Notre univers est donc ce que nous sommes, il est le reflet de notre esprit.

Tout ce qui m'entoure n'existe pas HORS DE MOI.

Les autres sont MA construction. Je peux penser que je ne maîtrise rien, n'influe sur rien. Pourtant TOUT dépend de mon attitude, de chacun de mes gestes, de chacune de mes paroles, de chacune de mes pensées.

N'existe pour nous QUE ce que l'on connaît. Par exemple la terre ronde existe, n'existe, QUE parce que je sais, par différentes études que j'ai menées au cours de ma vie, cela. Mon univers est constitué des gens qui croisent ma vie, la culture au sens large du terme.

ALORS:

- Tout nous appartient

- Tout n'existe QUE parce que je le fais exister