vendredi 25 juillet 2008

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Reprise Dimanche 17 Août, si Dieu le veut !

jeudi 24 juillet 2008

Il me faudra encore beaucoup de temps pour oublier ce que l'on m'a fait croire longtemps : "je suis exceptionnel" (confère la publicité des bonbons Werthers). C’est vrai nous sommes uniques. Cela nous donne des devoirs face aux autres, aucunement des droits.

mercredi 23 juillet 2008

Il y a en nous un "quelque chose" d’incontrôlable qui nous rend courageux ou au contraire nous anéantit, gai ou maussade, tolérant ou agacé à la moindre incartade, etc. Très bien illustré par cette citation d’Arnaud Desjardins :
Nous sommes multiples, contradictoires, changeants et sans maîtrise réelle sur ces changements. On vous adresse un compliment, vous voici tout heureux; on vous assène une méchanceté, vous voilà déprimés. Vous êtes absorbés par votre bonheur quand vous êtes contents, par votre désespoir quand vous êtes malheureux: vos glandes endocrines fonctionnent alors d'une certaine manière, votre corps adopte automatiquement une attitude accablée, votre cerveau sécrète des pensées et une vision des choses découragées. Vous avez des idées noires, vous voyez la vie en noir, vous broyez du noir. Et un nouveau choc extérieur vous modifie sans que vous ayez pouvoir sur ces changements: vous cesser de ruminer vos pensées négatives, vous voyez à nouveau la vie en rose, le mental n'a plus que des idées positives, le même mental qui aurait convaincu la terre entière que vous étiez perdus vous convainc maintenant et se sent prêt à convaincre le monde entier que tout ira très bien. Plus vous serez honnêtes vis-à-vis de vous-mêmes et plus vous serez capables de vous voir fonctionner au lieu d'être entièrement emportés, identifiés, plus vous verrez combien cet aspect peu flatteur de l'enseignement est vrai.

J'aimerais tellement le contrôler cet incontrôlable.

mardi 22 juillet 2008

Comment considérer la vie ? Deux voies me semblent se présenter. C'est un hasard sur une planète, dans un l'univers sans finalité. Profitons donc de notre chance de terriens riches. Chacun pour soi.

Ou

Il y a derrière tout ça plus, beaucoup, incommensurablement plus que ce que je peux percevoir. Il y a un horizon, une finitude quelque part, dans quelques temps. Alors associons-nous pour tenter de l'atteindre. Nous ne formons, tous êtres vivants confondus, plus qu'un. Nous nous devons alors solidarité. Donc tout ce que je possède je ne le possède pas. Je l'offre au service de l'humanité toute entière. Et franchement je trouve la vie vue du plan numéro 2 plus excitante, non ?

lundi 21 juillet 2008

samedi 19 juillet 2008

Compte-rendu de lecture du livre « Le moine et le philosophe » M Ricard et JF Revel
7e partie


Conclusion :

Jean-François encense l'aspect sagesse du bouddhisme mais continue à rejeter l'aspect métaphysique. En gros, des deux choix qui se présentent à nous pour l'après mort, continuation sans âme ferme ou sous une autre forme, ou rien, il persiste dans son idée du rien. Par contre il entrevoit une possibilité dans notre société de percée du bouddhisme devant la faillite des philosophies occidentales nées après le 18ème siècle et ne prenant plus en compte la partie humaine des choses.

Mathieu quant à lui semble heureux d'avoir pu débattre avec cet occidental "libre penseur" qu'est son père, heureux que cette rencontre ait pu avoir lieu, préfigurant peut être un lien nouveau entre orient et l'occident, où chacun apporterait sa pierre, la science et l'amélioration des conditions matérielles d'un côté (l'emballage), la partie humaine, la spiritualité, ce besoin de prendre en compte l'esprit (le contenu), de l'autre.

vendredi 18 juillet 2008

Compte-rendu de lecture du livre « Le moine et le philosophe » M Ricard et JF Revel
6e partie


6 - Le bouddhisme et le système politique.

Passage en revue des avantages mais aussi des inconvénients de la démocratie, rejet des systèmes totalitaires qui broient l'individu au profit, soit d'une utopie, soit de quelques individus. Dans les démocraties cependant celui-ci se détache de la notion de devoir au profit de celle de droit. Le bouddhisme permet un recentrage de l'individu au sein de la société. Remettre le bien-être de tous au premier plan serait, il est vrai, une grande avancée de nos sociétés.

- la psychanalyse ne serait qu'une étape sur la voie du bouddhisme, un bouddhisme superficiel, une tentative occidentale de s'engager sur le chemin de l'esprit et de tout ce que cela sous-tend mais sans "savoir-faire", une forme non aboutie de l'introspection, impossible pour Freud, et réalisée par les bouddhistes.

- Jean-François se demande si l'ambiance locale où s'est développé le bouddhisme ne l'a pas enfermé dans des considérations limitées, sans en prendre conscience. Mathieu répond que soulager la souffrance n'est pas un objectif local mais universel.

- La nouveauté en elle-même ne sert à rien si elle n'est mise au service de la profondeur, de la recherche toujours plus profonde de la vérité intérieure. Cela élimine une certaine forme d'art qui ne s'appuie que sur sa personnalité, sans symbole plus profond. Enfin il est vain de croire à une civilisation ôtant toute souffrance pour accéder à la paix. La recherche intérieure impose une austérité contrastant avec notre civilisation du plaisir immédiat à tout prix.

jeudi 17 juillet 2008

Compte-rendu de lecture du livre « Le moine et le philosophe » M Ricard et JF Revel
5e partie


5 - Bouddhisme, rites et foi.

Chaque rite a un sens, il rappelle l’enseignement bouddhique et permet à celui qui le pratique de s'imprégner de celui-ci, de ramener l'attention vers l'essentiel. Chaque rite, chaque représentation n'a que ce seul but. La foi n'est pas, comme dans le catholicisme, une croyance aveugle mais un chemin à étapes sur lequel on s'engage et dont on peut vérifier, étape par étape, la nature bienfaisante.

De la "foi claire" à la "foi irréversible".

- La mort, pour les bouddhistes, n'est qu'une étape de l'état de la conscience. Elle doit être envisagée de façon sereine, préparée surtout par une vie spirituelle intense. Oui, la mort se prépare chaque instant et le fait d'y penser permet de se servir de chaque instant sans le perdre, pensant qu'il peut être le dernier.

mercredi 16 juillet 2008

Compte-rendu de lecture du livre « Le moine et le philosophe » M Ricard et JF Revel
4e partie


4 - bouddhisme et l'occident.

Il semble que toutes les religions s'inspirent des mêmes principes, tolérance, altruisme, éradication de la souffrance, amour. Les méthodes varient, les explications sur ce que nous sommes aussi. Un dieu, plusieurs dieux, pas de dieu, et s’il y en a un, qui ? Tout est ouvert. J'avoue me sentir mieux, rétrospectivement, avec un bouddhisme qui en premier lieu ne semble entaché d'aucun massacre pour faire partager de force un quelconque dogme, ensuite avec une vision de ce que nous sommes que je ressens et surtout ait ressenti avant ces lignes.

- Le bouddhisme confronté à nos problèmes, la Bosnie, la démographie, la peine de mort, la violence. . Toujours nous revenons à l'individu qui doit sortir de son ignorance pour accéder à "la lumière" qui générera "la lumière". Concrètement le dalaï-lama prône le contrôle des naissances pour endiguer le flot humain déferlant sur notre planète, non le passéisme face au crime mais un rejet total de la vengeance. Concrètement, empêcher les gens de nuire mais leur donner une possibilité de rédemption, présente en chacun, mais si souvent enfouie sous les voiles tels les nuages masquant le soleil. Il nous faut déchirer ces voiles. Donc lutter, oui, se venger, non.

- la source du mal, pour les bouddhistes, se situe en outre, dans une déviance d'un état naturellement bon. Nous possédons au fond de nous une pépite d'or sur laquelle les couches d'ignorance s'amoncellent et produisent le mal et tout ce qui en découle. C'est du savoir, de la connaissance, que naîtra une réelle aspiration au bonheur. Jean-François objecte que le mal se passe très bien de toute rationalité au "massacre de Rwanda", ce que Mathieu perçoit comme une totale perte de repères humains pour les massacreurs. Aussi malheureux finalement que ceux qu'ils tuent.


- Le problème politique se pose. Qu'en est-il de la sincérité de ces hommes qui disent oeuvrer pour le bien de tous et qui place au centre de leurs préoccupations leur carrière. Il faut adéquation entre notre philosophie et notre façon de vivre. Les systèmes politiques décriés par Jean-François (communisme) semblent être des utopies mal mises en pratique. Mathieu met en lumière la nécessité d'accorder une place plus grande à l'écologie et à l'attention que nous nous devons de porter aux animaux. Il parle aussi de la paresse et de ses trois stades :
- manger et dormir
- croire que l'on ne pourra jamais changer
- s'occuper de choses vaines laissant de côté l'aspect spirituel de son être.


- le Tibet occupé par la chine, illégalement, mais personne n’agit (les grandes puissances occidentales) pour rendre son indépendance au Tibet, tétanisé semble-t-il par les menaces chinoises qui ne serait que pure gesticulation sans possibilité de suite bien souvent.

- Histoire du bouddhisme, de l'Inde au Tibet, et surtout sa percée actuelle qui, bien sûr, ne peut être comparé aux sectes de tout poil que sont de simples syncrétismes religieux, imposture qui nourrissent plutôt les rubriques à scandale, à l'inverse de la discrétion du bouddhisme qui prône non pas l'endoctrinement mais la venue volontaire à lui.

mardi 15 juillet 2008

Compte-rendu de lecture du livre « Le moine et le philosophe » M Ricard et JF Revel
3e partie


3 : une science de l'esprit ?

Il est aussi honorable de vouloir transformer l'esprit pour nous rendre, humain, moins sujet à la douleur, à la souffrance, que vouloir transformer la matière selon des lois scientifiques pour nous apporter un "bonheur matériel" qui se révèle à l'usage factice. Il semble difficile à Jean-François de s'accrocher à l'invérifiable, au sens occidental, pour construire ce temple. Le bouddhisme, dans lequel l'esprit est seul centre d'intérêt, objet de toutes les attentions pour traquer toutes nos idées génératrices de souffrance, tous nos faux savoirs. En découle cette notion de la matière, existante ou non, où Mathieu et Jean-François confrontent leurs vues, sorte de parallèle entre philosophie occidentale, hindoue, bouddhiste, orientale, et ou à mon sens, même si cette notion est la voie du bouddhisme, rien de véritablement concret ne se dégage.

- Le bouddhisme pour Jean-François serait donc plutôt une philosophie qui n'emprunterait aux religions que quelques rites. Mais cette partie nous mène surtout sur le chemin de la conscience. Pourquoi et comment percevons-nous. Pour le bouddhisme nous sommes une partie d'un ensemble, sans début ni fin, pris un certain stade et qui changera encore. Nous sommes le récipient et son contenu.

- Comment agir sur et dans le monde ? Que répond le bouddhisme ? Bien que notre existence soit une illusion elle est d'abord souffrance et l'on se doit de la chasser. L'altruisme est la voie qui doit mener notre vie, selon le principe de continuité qui anime le bouddhisme. Toujours présente est l'importance donnée par Mathieu au bannissement du "moi", de "l'égo", contre-pied de nos civilisations occidentales où le moi exacerbé permet la reconnaissance, le pouvoir. Ceci semble inutile aux bouddhistes qui cherchent, avant de transmettre, avant les transformations nécessaires pour rendre la vie plus agréable, à se transformer de l'intérieur.

lundi 14 juillet 2008

Compte-rendu de lecture du livre « Le moine et le philosophe » M Ricard et JF Revel
2e partie


2 - la conscience existe-t-elle ? (Y a-t-il un fantôme dans la boîte noire ?)

Comment démontrer rationnellement l'irrationnel. Mathieu Ricard tente d'ouvrir des voies nouvelles, non dédaignées par Jean-François Revel, mais pas encore empruntées par ce dernier. Les expériences de Mathieu ne prouvent pas la tangibilité du bouddhisme mais participe plutôt du témoignage historique, pouvant toujours être remis en cause par un autre témoin. En fait, j'aurais tendance à penser qu'au cours de ce chapitre Mathieu et Jean-François ne jouent pas sur le même terrain et que Mathieu tente d'amener son père sur le sien sans y parvenir. Enfin conscience ou pas ? 2500 ans que l'on écrit sur le sujet et qu'aucune conclusion ne s'impose.

samedi 12 juillet 2008

Compte-rendu de lecture du livre « Le moine et le philosophe » M Ricard et JF Revel
1er partie


1 - le bouddhisme est- il une philosophie ou une religion ?

La démonstration pour Mathieu Ricard se base sur l'irrationnel, l'incapacité de l'humain à percevoir sinon comprendre certaines choses. Se laisser envahir, à force de travail, car il y a derrière cette façon de penser une forte notion d'effort, par une autre dimension générée par notre capacité à penser, débouchant sur une manière de vivre plus riche humainement car tournée vers l'altruisme, le dégagement face au matériel, une vie spirituelle plus forte, une vision positive de la mort, ... En face Jean-François Revel oppose notre rationalité occidentale qui, lorsqu'elle ne peut prouver et éprouver, nie l'existence des choses. Il met en relation certains points du bouddhisme et des philosophies occidentales, tels le stoïcisme qui semblent prôner ces valeurs de non sinusoïdalité des sentiments mais sans pour cela s'abandonner à la vie, devenir passéiste.
Au contraire, cet état implique une grande maîtrise de soi, un effort et une jubilation perpétuelle. Il dit ne pas douter de la sincérité des bouddhistes tout en y rapprochant celle des communistes et des savants atomistes. Reste qu’innombrables sont les gens intelligents et honnêtes qui ont peuplé l'humanité et qui, au nom du bonheur, ont voulu appliquer des idées qui se sont révélées à l'usage catastrophiques. D'où la négation par J F R des idées de bonheur commun (communisme) au profit du bonheur individuel (libéralisme), finalement se rapprochant par là du bouddhisme qui prône la recherche intérieure en chaque individu sans dogme, sans recette, mais au prix d'un effort personnel long et intense. Le bouddhisme tente de cerner ce qu'est la douleur. Elle découlerait de notre manque de maîtrise de ce qu'est l'esprit, du manque de savoir donc. Il faut donc un réel travail pour combler celui-ci et donc soulager cette douleur. Ensuite il faut, pour croire au bouddhisme, une totale accordance entre ce qui est enseigné et le mode de vie des enseignants, il faut cohérence entre cela.

mardi 8 juillet 2008

Chacun veut, à son niveau, se rendre utile, se sentir servir, jusqu’à un certain point, jusqu’à son « niveau d’incompétence ». Mais atteindre son « N.I. » n’est-ce pas trouver la limite de son courage ? L’idéal serait donc que chacun puisse connaître concrètement son « N.I. » et surtout l’accepte en toute honnêteté.

Pas de message demain

lundi 7 juillet 2008

Nous pensons tous avoir raison. Nous nous accommodons de nos turpitudes ou nous les ignorons. En fait, nous nous donnons toujours raison. 3 voies à relever : l’ignorance, la malhonnêteté, l’honnêteté (c'est-à-dire je sais, j’ai pris conscience, je ne peux continuer, je vais tenter de changer)

dimanche 6 juillet 2008

samedi 5 juillet 2008

QUITTER : Vivre devient rapidement une habitude (une sale habitude !) qu'il va falloir rapidement abandonner car nous devrons la quitter cette vie qui nous occupe avec ses aventures matérielles quasi exclusivement

vendredi 4 juillet 2008

CITATIONS TAOÏSTES : « L'eau d'une source de montagne perd de sa limpidité dès qu'elle devient vagabonde »

jeudi 3 juillet 2008

PROJECTION : La façon de conduire de beaucoup de gens s’apparente à une façon de vivre plus générale qui consiste à ne considérer QUE l’instant sans savoir se projeter dans ses éventuelles conséquences. Ne pas mettre son clignotant, rouler vite, tout cela prouve que l’on ne se préoccupe pas de l’autre, aussi que l’on n’envisage pas qu’un enfant peut à chaque instant surgir d’entre 2 voitures, que celui derrière surtout si c’est un 2 roues, a besoin de connaître les changements de direction du véhicule qui le précède. J’irai même plus loin. Les 5 jeunes gens qui viennent de mourir sur une route prés de La Rochelle, percutés par un véhicule alors qu’ils n’ont pas respecté le « stop » ne sont pas mort ce jour là mais chaque fois que le jeune conducteur a grillé d’autres « stop » ou a vu son papa ou sa maman griller des « stop ». Un jour malheureusement, ce geste, transformé en réflexe, se transforme en drame.

mercredi 2 juillet 2008

mardi 1 juillet 2008

POUVOIR : On peut très facilement se mettre dans la position du possédant. En effet je possède la capacité de mouvoir mes 2 jambes, mes 2 bras. Je possède la capacité d’agir sur moi. Je possède donc beaucoup, et la richesse n’est qu’un avatar du pouvoir.