mercredi 20 mai 2009
Depuis longtemps le plus fort physiquement, ou le plus fort en intelligence c'est-à-dire en capacité de se servir du monde, règne sur ceux moins forts ou moins intelligents. Un constat encore vrai à l’heure actuelle dans bien des pays, dans bien des situations. Telle est aussi la règle dans le monde animal. Un tel comportement nous en rapproche. Cependant nous avons la possibilité, nous humains, de bouleverser cet ordre, cette règle, par la conscience que l’on peut avoir de l’autre. Notre esprit est capable de transcender nos besoins vitaux, notre peur de manquer, notre réflexe à accumuler plus que de raison, pour partager. Tel est le message du Christ. C’est je pense ce que l’on nomme amour. Nous semblons les seuls à être capable de nous inscrire dans un ensemble incommensurablement plus grand que notre univers sensoriel, celui là même qui nous pousse à entretenir notre corps sensitif plus que de raison. Cet univers, appelons le comme ça faute de terme plus large dans notre vocabulaire, est le tout dont nous semblons une pièce, une partie, dans lequel nous sommes et prendrons un jour (ou une nuit), une autre forme. Si tel est notre ressenti profond, alors nous pouvons dire que la foi nous habite, la plus haute espérance, et que la mort n’est plus la peine, la douleur, mais le simple retour à l’ensemble, brièvement quitté et retrouvé. Si telle est ta foi alors il faut cependant aider chaque frère dans la brume de l’instant et du lieu.
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