dimanche 31 mai 2009
samedi 30 mai 2009
vendredi 29 mai 2009
jeudi 28 mai 2009
Chacun est une pâte faite de mille ingrédients dont le moindre n’est pas la carte génétique. Mais le milieu, les expériences vont enrichir cette base. Enseigner qu’est-ce alors ? ce devrait être travailler la pâte pour qu’elle devienne plus souple, plus « goûteuse ». Or je pense que bien souvent on tente de transformer celle-ci pour qu’elle prenne une apparence et un goût au standard de l’époque.
mercredi 27 mai 2009
Plus j’avance plus je me dis que notre esprit, formidable outil, est en même temps ce qui nous piège le plus. Car s’il (s')est adapté à la résolution de quelques problèmes terrestres, s’il agit ou peut agir dans ce vase clos qu’est notre monde, il induit un schéma de pensée dans ce qui nous dépasse et nous pousse à l’hypothèse là où elle ne devrait pas voir le jour, laissant alors porte ouverte, acceptation totale à l’inconnaissable. Mais notre esprit souvent refuse cela.
mardi 26 mai 2009
lundi 25 mai 2009
Savez-vous que l'on trouve beau ce qui, pour nous, est reconnaissable immédiatement. La beauté se révèle lorsque nous n'avons pas à faire d'efforts.
dimanche 24 mai 2009
samedi 23 mai 2009
Notre langage est bien pauvre à exprimer ce que notre esprit conçoit. Notre esprit est bien pauvre à concevoir un au-delà. Alors soyons modestes chacun. Et si notre au-delà était cette dernière image qui s’imprime à la dernière milliseconde de notre existence ? Une piste, simplement une piste, parmi toutes les autres.
vendredi 22 mai 2009
jeudi 21 mai 2009
Un peu comme si j’avais toujours senti l’humain universel en moi, cette notion de continuité, cette interrogation omniprésente sur la vie sur cette terre, ressenti enfoui sous des couches de réalités que progressivement j’ai poncé à coup de lectures, rencontres. L’humain apparaît de plus en plus nettement, de plus en plus précisément. Une partie cependant se rebelle face à la révélation de ce que nous sommes vraiment. Le corps semble rappeler que l’organe de la vie est la chair, sa seule ( ?) possibilité d’agir.
mercredi 20 mai 2009
Depuis longtemps le plus fort physiquement, ou le plus fort en intelligence c'est-à-dire en capacité de se servir du monde, règne sur ceux moins forts ou moins intelligents. Un constat encore vrai à l’heure actuelle dans bien des pays, dans bien des situations. Telle est aussi la règle dans le monde animal. Un tel comportement nous en rapproche. Cependant nous avons la possibilité, nous humains, de bouleverser cet ordre, cette règle, par la conscience que l’on peut avoir de l’autre. Notre esprit est capable de transcender nos besoins vitaux, notre peur de manquer, notre réflexe à accumuler plus que de raison, pour partager. Tel est le message du Christ. C’est je pense ce que l’on nomme amour. Nous semblons les seuls à être capable de nous inscrire dans un ensemble incommensurablement plus grand que notre univers sensoriel, celui là même qui nous pousse à entretenir notre corps sensitif plus que de raison. Cet univers, appelons le comme ça faute de terme plus large dans notre vocabulaire, est le tout dont nous semblons une pièce, une partie, dans lequel nous sommes et prendrons un jour (ou une nuit), une autre forme. Si tel est notre ressenti profond, alors nous pouvons dire que la foi nous habite, la plus haute espérance, et que la mort n’est plus la peine, la douleur, mais le simple retour à l’ensemble, brièvement quitté et retrouvé. Si telle est ta foi alors il faut cependant aider chaque frère dans la brume de l’instant et du lieu.
mardi 19 mai 2009
La bêtise c’est de s’accrocher, aux choses matérielles, comme aux idées d’ailleurs. Et même aux gens. La grande sagesse c’est savoir se passer de tout, jusqu’aux éléments les plus essentiels tels la nourriture. Nous pouvons donc dire que, dans la palette des comportements observables, c’est la capacité à se détacher qui va constituer un critère pour évaluer la « sagesse » d’une personne. Et bien entendu se détacher de sa propre vie, car le sage sait qu’elle n’est que théâtre à quitter un jour.
lundi 18 mai 2009
Imaginons que nous administrions un produit calmant à chaque élève qui perturbe la classe afin qu’il cesse de troubler le groupe. Un peu comme la « ritaline » afin de « recadrer » les esprits « particuliers ». Je pense que tels que nous sommes partis ce système aura un jour cours. Car notre forme de société l’impose déjà est l’imposera de manière de plus en plus prégnante.
dimanche 17 mai 2009
samedi 16 mai 2009
On ne doit jamais se battre pour imposer sa vision de l’au-delà, vu que personne n’en sait rien. Nous ne pouvons que nous écouter, nous enrichir des autres, d’autres visions, et écouter notre voix intérieure qui forme notre propre hypothèse, que l’on soumet aux autres afin d’enrichir leur vision, et ainsi de suite…
vendredi 15 mai 2009
jeudi 14 mai 2009
mercredi 13 mai 2009
mardi 12 mai 2009
Nous sommes handicapés, nous les humains, par notre manière de vivre, quelle qu’elle soit. Nous prenons l’habitude de vivre telle que se présente la vie, manger, marcher, courir, penser, etc… Cependant les formes de vie sont innombrables et pas spécialement moins intéressantes que celles que l’on vit en tant qu’humain « normal ». Cependant cette habitude de vie nous rend extrêmement exigeants. Dès qu’un évènement nous sort de cette normalité nous perdons nos repères habituels et pestons contre la vie. Injuste disons-nous. Il nous faut vivre jusqu’à l’âge indiquée par notre « espérance de vie » sinon nous semblons lésés. Nous ne devons pas être malades car cela bouleverse nos habitudes. Nous ne devons pas vieillir car les possibilités qui s’offrent à nous sont alors restreintes. Et toujours alors de se plaindre, de trouver tout ce qui nous arrive et nous empêche de continuer à nous ébattre dans ce moule du vivant « normal » qui nous convient si bien, injuste. Or la vie n’est jamais injuste. Une rivière n’est ni juste ni injuste lorsqu’elle coule entre les pierres et qu’un éboulement l’empêche de continuer à couler telle qu’elle le faisait depuis des milliers d’années. Elle coule ailleurs, se creuse un autre chemin. Nous avons énormément de difficulté à changer de chemin en fonction des aléas de la vie. Et lorsque la mort s’empare de nos proches leur perte fait vaciller les bases de cette vie normale, bien souvent jamais remise en cause parce qu’habituelle. Cette vie sur laquelle nous devrions à chaque instant nous pencher, ces proches qu’il nous faudrait à chaque instant serrer dans nos bras pour les goûter tels qu’ils sont et non tels que nous voudrions qu’ils soient. Cette vie que, quoi qu’il arrive, nous allons perdre, du moins telle que nous la concevons et la percevons actuellement.
lundi 11 mai 2009
dimanche 10 mai 2009
Chez les animaux il existe des circuits qui sont tour à tour excités, circuit de la gratification ou circuit de la punition, en fonction de la situation agréable ou désagréable. Inutile de dire que le premier est recherché tandis que le second est fuit. Je remarque cependant que chez l’homme, qui reste un mammifère, ces circuits existent de la même façon, en étant certes plus élaborés. Mais nous sommes capables, pour des motivations qu’il faudrait creuser, de mettre en branle ces circuits de la punition de façon volontaire. Je veux dire par là que nous pouvons vouloir ou du moins savoir souffrir, donc exciter ces circuits de la punition, si un but élevé nous guide. Je pense aux hommes qui se mettent volontairement au service des plus démunis alors qu’ils auraient la possibilité de se « gratifier » en œuvrant de leur côté, sur un terrain plus favorable, plus confortable. Ils souffrent physiquement ce qu’aucun animal n’est prêt à faire, du moins à ma connaissance.
samedi 9 mai 2009
vendredi 8 mai 2009
Tout au long de notre vie nous essayons (ou devons essayer) de réduire les tensions. Tensions internes, celles que nous subissons à l’intérieur de notre corps, tensions externes, celles générées par les proches, par ce (ceux) qui nous entoure et que nous ne comprenons pas. Tel est une voie vers le « vrai » bonheur. Attention cependant que ce lien ne se relâche pas trop non plus car alors rien n’est plus possible, aucune action, aucun possibilité d’agir dans notre milieu. L’équilibre !!!
jeudi 7 mai 2009
Être fier de soi, se dire que l’on a bien fait, tel est le but de chaque journée, de chaque instant. Par rapport bien entendu à ce que l’on sait. Telle est alors la difficulté car ne vaut-il pas mieux ne pas savoir, ne pas connaître l’idée du bien. Une fois connue, et avec le temps cette notion s’affine, alors pour accéder à cette fierté nous nous devons d’être honnête c'est-à-dire réaliser ce que l’on entrevoit comme bien, exigence parfois au dessus de nos forces. Et pointent alors les tensions entre ce que l’on sait être bien et ce que l’on est capable de produire. Oui, parfois on se déçoit. On sait ce qu’il aurait fallu faire et on ne l’a pas fait par fainéantise, par peur aussi (souvent ?). D’où cet engagement vers la lumière. Qui cherche ne peut plus faire demi-tour car, à présent, dès les premiers pas sur le chemin, il entrevoit la lumière qui brille tout au bout des ténèbres et ce serait malhonnêteté que reprendre la voie de la totale obscurité. D’où la nécessité de bien savoir à quoi l’on s’engage lorsque l’on emprunte une voie. Mais se poser de telles questions n’est-ce pas déjà « savoir » et n’est-il déjà pas trop tard ?
mercredi 6 mai 2009
mardi 5 mai 2009
lundi 4 mai 2009
S’initier c’est se rendre conscient de ce qui se passe à chaque instant dans notre vie. Le principe du "chaque instant doit être vécu" ou "ici et maintenant". Et j'illustrais ce propos avec le Reiki et cette anecdote du sauna où une dame pratiquait "sans le savoir" une position de Reiki. La différence entre cette position "sans conscience" et celui qui pratique le Reiki me semble se placer sur le plan "psychologique" où notre conscience a été mise en éveil par une "initiation", une capacité à se rendre disponible au phénomène ambiant, ce qui bien sûr n'était pas le cas de cette dame qui apposait les mains sans ce travail psychologique. Puissance de l'esprit...
dimanche 3 mai 2009
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