J'attrape parfois un bouton de haine sur l'esprit. Vous n'imaginez pas comme ça gratte. Si fort que je ne peux m'empêcher de gratter. Mais plus je gratte moins j'apaise la brûlure, plus mon cerveau en redemande. La haine attire la haine. Tous les prétextes sont bons. Les riches, les pauvres, les matérialistes, les "qui m'aiment pas", les imprudents. Les scénarios s'enchaînent et évoluent dans ma tête, attirant les catastrophes, toujours guidés par l'attitude révoltante de ces autres. Et je m'enlise dans mon propre film. Je refais un monde où, pourtant je le sais, le seul problème c'est MOI.
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