vendredi 7 mars 2008

Introduction

Parce que le point peut s'entendre comme l'ultime, l'un, le centre, le début, la fin. Du jour car ne compte que le jour que nous vivons, sans penser à celui déjà vécu, sans penser à celui qui nous vivrons, peut-être. Et c'est bien ce « peut-être » qui nous mine. Alors ne compte que le jour, que dis-je, que l'instant, l'instant jusqu'au bout de notre respiration, la simple goulée d'air qui nous emplit les poumons. Rien d'autre ne compte, en fin de compte.

Chaque jour je vous proposerai une pensée, une citation que je trouve intéressante, une chanson, une musique que j'ai faite, un instant qui est sorti de moi, que j'ai pétri et que je vous donne. Prenez, laissez, réagissez. Mais surtout « Tachez d'être heureux ... »



Voici le premier texte que je vous propose, d'un anonyme, trouvé dans une église de Baltimore :

Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez vous de la paix qui peut exister dans le silence.

Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes

avec toutes les personnes. Dites doucement et clairement votre

vérité. Ecoutez les autres même les ignorants et les simples

d’esprit : ils ont eux aussi leur histoire. Evitez les individus

bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit.

Ne vous comparez avec personne : il y a toujours plus grand et

plus petit que vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos

accomplissements. Ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la

vertu qui existe. Soyez vous-même.

Surtout n’affectez pas l’amitié. Non plus ne soyez cynique en

amour car il est, face à tout désenchantement, aussi éternel que

l’herbe. Prenez avec bonté le conseil des années en renonçant

avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit en cas

de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères.

De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.

Au-delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même.

Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les étoiles et les

arbres. Vous avez le droit d’être ici. Et, qu’il vous soit clair ou

non, l’univers se déroule sans doute comme il le devait. Quels que

soient vos travaux et vos rêves, gardez, dans le désarroi bruyant

de la vie, la paix de votre coeur. Avec toutes ses perfidies et ses rêves

brisés, le monde est pourtant beau.

Et tâchez d’être heureux.

Aucun commentaire: