lundi 31 mars 2008
dimanche 30 mars 2008
samedi 29 mars 2008
vendredi 28 mars 2008
jeudi 27 mars 2008
Tout est justifiable. On peut être riche et être mal avec cette richesse ou savoir vivre bien avec car on sait la JUSTIFIER, idem pour la pauvreté, idem pour tout. C’est la capacité à se forger un discours qui constituera un vernis sur la situation qui nous fera être bien ou mal, quelle qu’elle soit. Comme le dit Henri Laborit les mots nous permettent de justifier ce que nous ne comprenons pas forcément, de trouver raison à ce qui n’est que notre inconscient qui agit sous forme de pulsion, pulsion de domination, pulsion sexuelle, avec un recours au mot pour les justifier.
mercredi 26 mars 2008
mardi 25 mars 2008
Opérer constamment une révolution à 360 degrés c'est à dire prendre en compte tous les aspects d'une situation, ne plus se lamenter sur le négatif mais voir ce qui pourrait naître de positif. Tout est dans tout, mais notre esprit éclaire tel ou tel aspect et nous pousse alors à ne voir qu'une partie du problème.
lundi 24 mars 2008
dimanche 23 mars 2008
samedi 22 mars 2008
Tout ce qui nous environne est potentiellement porteur de "déclencheurs", qui mène à ce que j'appellerais par commodité "la grâce", cet état indescriptible qui nous rend léger, de corps mais surtout d'esprit. Chaque livre, magazine, chaque note de musique, chaque son, chaque image, chaque couleur du ciel, trait sur le tableau de quelque artiste peut devenir LE chemin ou du moins le début du chemin. Car le reste de la route (n') est (que) travail.
vendredi 21 mars 2008
jeudi 20 mars 2008
mercredi 19 mars 2008
mardi 18 mars 2008
lundi 17 mars 2008
J'attrape parfois un bouton de haine sur l'esprit. Vous n'imaginez pas comme ça gratte. Si fort que je ne peux m'empêcher de gratter. Mais plus je gratte moins j'apaise la brûlure, plus mon cerveau en redemande. La haine attire la haine. Tous les prétextes sont bons. Les riches, les pauvres, les matérialistes, les "qui m'aiment pas", les imprudents. Les scénarios s'enchaînent et évoluent dans ma tête, attirant les catastrophes, toujours guidés par l'attitude révoltante de ces autres. Et je m'enlise dans mon propre film. Je refais un monde où, pourtant je le sais, le seul problème c'est MOI.
dimanche 16 mars 2008
samedi 15 mars 2008
vendredi 14 mars 2008
jeudi 13 mars 2008
mercredi 12 mars 2008
Tu possèdes au fond de toi un noyau inaltérable, que rien ne peut détruire, au sens humain du terme. Nous sommes, sur terre, soumis à nos sens. Souvent même esclaves. Or, si l'on tente de dépasser cet état, s'ouvre devant nous une autre forme d'univers qui n'est plus soumis aux règles qui régissent le petit moi. Nous nous sentons appartenir à une structure beaucoup plus vaste, soumise à des règles qu'en tant qu’humain nous pressentons, par intuition pour certains, mais que nous étouffons par peur, par paresse. Chaque instant est un, est tout. Vivre, quelle que soit la forme de vie que l'on mène, est un plus, une opportunité qu'il nous FAUT, de toutes nos forces et jusqu'au bout de nos forces, saisir. Notre peau est un vêtement qui nous permet d'agir pendant un laps de temps plus ou moins long, dans un espace plus ou moins vaste. Il faut donc agir. Cependant nous devons, à chaque instant, avoir le sentiment concret de notre petitesse et de notre éphémérité.
"Ce que tu fais est dérisoire mais il est indispensable que tu le fasses" Ghandi.
mardi 11 mars 2008
lundi 10 mars 2008
dimanche 9 mars 2008
samedi 8 mars 2008
Je me suis longtemps abstenu d’écrire, ou plutôt de diffuser ce que je faisais, car je trouvais que tant avait déjà été écrit, par de tels génies, que ma prose ne pouvait qu’être inutile. Or j’ai un jour compris que, si les idées ne sont pas souvent neuves, la façon de les énoncer convient plus à l’un, moins à l’autre, d’où l’intérêt d’écrire sa version de la vie, même banale, mais à sa propre sauce, avec ses propres mots, ses tournures de phrases, sa tournure d’esprit. Un peu comme les crêpes qui ont toutes pour base de la farine, des œufs, du lait mais qui n’ont jamais le même goût, cuisinées chez l’un ou chez l’autre.
Voilà pourquoi rien n’est vain, tout vaut d’être dit, écrit, chanté, peint, dansé, quelque soit le niveau.
vendredi 7 mars 2008
Introduction
Parce que le point peut s'entendre comme l'ultime, l'un, le centre, le début, la fin. Du jour car ne compte que le jour que nous vivons, sans penser à celui déjà vécu, sans penser à celui qui nous vivrons, peut-être. Et c'est bien ce « peut-être » qui nous mine. Alors ne compte que le jour, que dis-je, que l'instant, l'instant jusqu'au bout de notre respiration, la simple goulée d'air qui nous emplit les poumons. Rien d'autre ne compte, en fin de compte.
Chaque jour je vous proposerai une pensée, une citation que je trouve intéressante, une chanson, une musique que j'ai faite, un instant qui est sorti de moi, que j'ai pétri et que je vous donne. Prenez, laissez, réagissez. Mais surtout « Tachez d'être heureux ... »
Voici le premier texte que je vous propose, d'un anonyme, trouvé dans une église de Baltimore :
Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez vous de la paix qui peut exister dans le silence.
Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes
avec toutes les personnes. Dites doucement et clairement votre
vérité. Ecoutez les autres même les ignorants et les simples
d’esprit : ils ont eux aussi leur histoire. Evitez les individus
bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit.
Ne vous comparez avec personne : il y a toujours plus grand et
plus petit que vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos
accomplissements. Ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la
vertu qui existe. Soyez vous-même.
Surtout n’affectez pas l’amitié. Non plus ne soyez cynique en
amour car il est, face à tout désenchantement, aussi éternel que
l’herbe. Prenez avec bonté le conseil des années en renonçant
avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit en cas
de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères.
De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.
Au-delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même.
Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les étoiles et les
arbres. Vous avez le droit d’être ici. Et, qu’il vous soit clair ou
non, l’univers se déroule sans doute comme il le devait. Quels que
soient vos travaux et vos rêves, gardez, dans le désarroi bruyant
de la vie, la paix de votre coeur. Avec toutes ses perfidies et ses rêves
brisés, le monde est pourtant beau.
Et tâchez d’être heureux.