jeudi 30 juillet 2009

Musique
Interruption de 26 jours minimum

mercredi 29 juillet 2009

« Ma nationalité ? Je dis planétaire, et quand je songe à toutes les galaxies environnantes je me trouve bougrement provincial » Edgar Varèse

mardi 28 juillet 2009

Photo Eglise de Bouvines

lundi 27 juillet 2009

« Renoncer au monde, tout en y combattant » François Mauriac

dimanche 26 juillet 2009

samedi 25 juillet 2009

Peu importe la voiture qui te mène sur les plages. Car ce sont nos pas sur le sable, le ciel, les vagues qui touchent notre âme. On pourrait dire la même chose de notre corps, véhicule de l’âme. L’important n’est pas le véhicule mais ce qu’il permet à l’âme de faire. Vivre chaque jour comme si c’était le dernier et avoir des projets comme si on était éternel.

vendredi 24 juillet 2009

jeudi 23 juillet 2009

La conscience de l’intention ne peut venir qu’avec la conscience que l’on peut avoir de l’extérieur. Observer sans juger, sans passer par les filtres de notre conditionnement nous permet de mieux appréhender l’extérieur. Krisnamurti « A propos de Dieu »

mercredi 22 juillet 2009

Sans projet on meurt tout de suite. Avec des projets on ne meurt jamais.

mardi 21 juillet 2009

Qu’est-ce qu’une personne ? Une personne est un masque. Les personnes jouent. Les personnes ne savent pas pourquoi elles viennent ici, sur terre. Les personnes ne savent pas pourquoi elles doivent quitter la terre alors qu’elles ont pris l’habitude de vivre. Certaines personnes sont tellement intéressées par le jeu qu’elles oublient qu’elles ne savent pas pourquoi elles sont venues jouer, et qu’elles vont devoir partir. Elles jouent comme si elles étaient éternelles. Certaines personnes au contraire veulent quitter le jeu prématurément, trouvant qu’il n’a pas de sens. Peut-être parce qu’elles n’ont jamais pensé à chercher les règles. Voilà bien la difficulté de ce jeu ; il faut jouer et chercher en même temps les règles, continuellement, et c’est épuisant. Cependant chercher a tous les avantages. D’abord ça passe le temps, et en plus on risque de trouver. Oh ! bien sûr pas toutes les règles, mais certaines, qui aident à mieux jouer.

lundi 20 juillet 2009

dimanche 19 juillet 2009

L’esthétique c’est le raffinement, l’inutile, propre à l’humain. Rien de plus fonctionnel chez une belle personne. Mais une sorte d’apaisement de l’esprit, de niche qui rassure.

samedi 18 juillet 2009

Tout le monde gagne car la vie, quelle qu’elle soit, de la plus misérable à la plus fastueuse, est un plus, le plus de l’action, l’action menée par cet outil qu’est le corps. Agir, ne serait-ce qu’avec sa paupière, c’est déjà ou encore agir. Car n’oublie jamais que tu vas mourir.

vendredi 17 juillet 2009

Nous ne pouvons prétendre à une mort paisible si nos vies ont été empruntent de violence, si nos

esprits ont été le plus souvent agités par la colère, l'attachement ou la peur. Le livre Tibétain de la vie et de la mort

jeudi 16 juillet 2009

Nous nous trouvons souvent en situation où le contrôle de nos actes, de nos paroles, relève d’une sorte de réflexe. Nous n’analysons pas constamment notre attitude. C’est donc notre subconscient qui souvent agit. Il est donc relativement facile de tirer comme conclusion de cet état de fait qu’au plus le socle sera solide, en harmonie avec le monde, plus chacun agira, parlera avec sagesse. L’entraînement est quotidien, il est fait par chacun de nous car nous agissons constamment les uns sur les autres. Tout est donc important car tout nous construit et en même temps construit l’autre, construction sur laquelle nous nous appuierons lors de diverses situations qui elles mêmes seront socle pour…

mercredi 15 juillet 2009

J'écoutais la radio en revenant de l'hôpital où était hospitalisée ma petite fille, le moral en berne, et j'entends cette histoire. Une jeune fille, voulant mettre fin à ses jours, avait imaginé une manière peu conventionnelle pour y parvenir. Elle s'était inoculé le sida. Et, paradoxalement, la maladie lui avait donné un nouveau goût de vivre. Il y a peu, dans un reportage télévisuel, une histoire assez similaire d'un jeune homme qui, après une tentative de suicide se retrouve défiguré et que la reconstruction de son visage motive, donne envie d'agir. Enfin j'ai entendu une statistique troublante qui dit que le taux de suicide pendant les guerres est proche de 0. Serions-nous alors en trop grande (pseudo) sécurité physique, ce qui alimenterait une détresse psychique ? Serait-ce une piste face à tous ceux qui, pour vivre ou survivre, doivent se bourrer de calmants et autres substances plus ou moins licites?

mardi 14 juillet 2009

L’esprit doit être libéré de toute contingence matérielle, sexuelle, pour accéder à l’immensité de l’esprit. Krisnamurti « A propos de Dieu »

lundi 13 juillet 2009

L’humeur est un ciel, changeant comme le ciel. Si des nuages s’amoncellent, il est vain de souffler pour les chasser. Il faut un vent puissant, seul capable de l’apurer et permettre de retrouver l’azur et le soleil. Souvent nous le subissons, comme le temps. Et aucune prévision n’est possible.

dimanche 12 juillet 2009

samedi 11 juillet 2009

Il doit y avoir dans cet univers une grande cohérence. Mais cette cohérence nous échappe, échappe à notre logique d’humain, échappe à nos esprits. Voilà pourquoi nous devons saisir toutes les occasions de mettre à l’épreuve notre logique de personne. Chacun étant différent dans sa façon d’appréhender le monde, s’entraîner à la déstabilisation de sa logique au profit d’une générée par un autre humain est un entraînement pour l’éventuel accès à un système bien différent et, pour l’instant, inappréhendable.

vendredi 10 juillet 2009

Rien n’est plus puissant que notre esprit. Nous faisons plier la matière de plus en plus facilement mais faites plier une vraie volonté ! Un homme peut, sait, se faire tuer pour ses idées c'est-à-dire son mental. Rien n’est plus puissant que le mental. « On en peut rien contre la volonté d’un homme. » François Mitterand

jeudi 9 juillet 2009

Selon Ghazâlî, il existe 3 sortes de méditations sur la mort :

    • Celui qui regrette que tout doive périr, qui redoute de quitter ce qu’il aime dans le monde. Cette méditation est négative
    • Celui qui craint que la mort n'arrive trop vite, avant qu'il soit vraiment prêt
    • Celui qui attend que s'accomplisse la promesse de la rencontre et de la vision de Dieu, qui y aspire de sorte qu'il préfère la mort à la vie. Il souhaite que la mort vienne vite
Il existe cependant, hors de ces trois catégories et supérieure à elles un rapport à la mort pour lequel vie et mort ne font qu'un. Celui qui médite ainsi sur la mort n'en a ni souci ni désir. Il ne souhaite ni la hâter ni la retarder. Il est indifférent à la mort. Il se tient déjà « dans la contemplation au sein de ce monde, où l'invocation domine son cœur », et, « dans tous ses états, il est immergé dans l'invocation et l'amitié de Dieu »

mercredi 8 juillet 2009

Certaines personnes croient que ce qu’ils jugent bon ou mauvais l’est pour le monde entier.

mardi 7 juillet 2009

Mes 2 chances : avoir été un vrai crétin (et m’en être rendu compte) et avoir rencontré et travaillé avec des « pointures » ce qui m’a poussé vers l’exigence d’un travail de qualité.

lundi 6 juillet 2009

Le mot évoque le souvenir, ce qui est une barrière à « ce qui est », une entrave pour voir la réalité.

Krisnamurti « A propos de Dieu »

dimanche 5 juillet 2009

Il y a il me semble une sorte de logique, ou du moins une cohérence, entre le fait de vouloir faire un maximum de choses sur terre et l’idée bouddhiste ou platonicienne du retour sur terre après notre mort en tant qu’individu pour finir « le travail ». D’où aussi cette injonction du protestant Théodore Monod : « La vie n'est pas la joie. C'est la tension dans l'effort continu ; c'est le labeur physique et le surmenage intellectuel ; c'est l'austère accomplissement du quotidien devoir. »

samedi 4 juillet 2009

vendredi 3 juillet 2009

Combien de temps ai-je pensé qu’un homme politique était forcément un humaniste, qu’un homme riche était forcément intelligent et cultivé, qu’un homme d’église était, de nos biens et nos entraves mentales, complètement détaché. Combien de temps pour m’apercevoir qu’il nous était plus pratique ou plus facile de jouer avec nos faiblesses pour s’envoler vers la facilité (facticité ?) d’une vie en apparence riche, riche en boutons de tous genres qui empêchent la réflexion, l’interrogation première et vitale, la seule : pourquoi tout ça ? Vitale pour mourir comme pour aimer, aimer vraiment, sans posséder, aimer l’instant. L’instant d’après tu né nouveau sans que tu sois différent, ayant jeté toutes tes passions, tes questions, toutes tes réflexions. Alors pointera la vérité. Combien de temps ai-je pensé ? Maintenant je tente de moins penser, j’aime plus, je vis mieux.

jeudi 2 juillet 2009

Il est intéressant de constater que l’on intègre beaucoup plus facilement un enseignement qui correspond à une question que l’on s’est déjà posée et qui n’a pas trouvé de réponse. Ce qui veut dire qu’il faut se poser beaucoup de questions afin d’être plus réceptif ensuite aux réponses qui seront semées au fil de notre vie, de nos recherches, de nos rencontres.

mercredi 1 juillet 2009

La méditation n’est pas le conditionnement quel qu’il soit. Il faut se reconnaître parfaitement, chasser l’égo pour accéder, sans contraintes, au silence que procure la méditation et là seulement l’esprit s’apaise, se révèle et l’on touche à l’éternel. Krisnamurti « A propos de Dieu »