mercredi 18 février 2009
Je me suis laissé guider par un chien qui s’appelle « paresse ». Il a choisi le chemin, suivant l’un ou l’autre en fonction des circonstances. Pendant ce temps je regardais ailleurs, je pensais à autre chose. Et lui me faisait avancer. Je ne décidais rien, je ne reconnaissais rien, je ne m’orientais pas. Le réveil fût brutal. Où suis-je ? Vers quarante ans j’essayais de me repérer mais tout m’apparaissais étrange. Je croyais pouvoir reprendre facilement le contrôle. Illusion ! J’ai perdu tout ce que la route devait m’apporter comme enseignements, puisque je baladais tête en l’air. Je dois continuer avec l’obligation de regarder bien loin en arrière afin de combler les trous de ma culture. Il me faut deux fois plus d’énergie pour me remettre à niveau qu’il m’en eut fallu au moment où je passais devant les connaissances. J’ai, je le pense, repris les rennes et tente de guider l’attelage qui me permet de cheminer. Constitué de « courage », « persévérance ».
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