lundi 30 juin 2008

PHRASE : Une simple phrase peut déstabiliser une relation avec autrui. Chaque mot compte. Exemple d’une personne avec qui j’entre en contact. Elle me demande si ça va, je lui demande moi aussi la même chose. Elle me dit : « Ah, tu réponds à ma question par une question. » Cette simple réflexion pourrait soit gêner, soit au contraire nous permettre d’aller plus loin dans une conversation très intéressante.

samedi 28 juin 2008

PENSER : Ne jamais oublier : penser vite, parler lentement

vendredi 27 juin 2008

L’insulte vise prioritairement l’aspect le plus évident de la personne : gros, arabe, belge, etc... Ce qui se voit le plus. Facile et nul.

jeudi 26 juin 2008

Je pense que j’ai toujours sous estimé l’importance de la forme physique dans la volonté, le courage de FAIRE.

mercredi 25 juin 2008

mardi 24 juin 2008

PENSEE : Nos chemins mentaux ne sont-ils pas des réminiscences de moments heureux ou malheureux qui nous ont marqués et qui ressortent à cause d’une parole, d’un son, d’une lumière.

lundi 23 juin 2008

ORIGINE : N’y aurait-il pas possibilité qu’une matière insensée, un amalgame invisible, une association d’éléments improbable soit à l’origine de ce que l’on appelle « conscience ». Celle-ci serait le point d’orgue d’une organisation de la matière phénoménale, une organisation telle qu’elle peut se mouvoir, se reproduire, l’humain en somme. Comme les ondes, invisible, « in détectées » pendant des millions d’années mais pourtant présentes, cet assemblage pourrait perdurer après la fin du corps, comme celui-ci perdure sous forme d’atomes qui se mêleront à la terre et seront ainsi ré exploités sous une autre forme. Mais les atomes sont les mêmes pourtant. Cette « conscience » donc pourrait elle aussi s’échapper puis se réorganiser dans un autre amas de matière en formation, le fœtus et, nouveau cycle, animer un autre corps. Pas tout à fait le même mais pas non plus tout à fait différent. Alors nous pourrions de cela gommer l’intention, nous rabattre sur l’unique matière, qui est, mais dans des états de perception inconcevable pour nos pauvres esprits.

dimanche 22 juin 2008

samedi 21 juin 2008

Image (merci Lydie)

vendredi 20 juin 2008

J’aime dire aux jeunes animateurs ou enseignants que pour mener un groupe il est inutile d’éructer face à lui en de sonores imprécations générales du style : « taisez-vous! ». Cela n’impressionne personne car personne ne se sent concerné. Par contre, prendre un enfant, le réprimander, provoque un effet immédiat chez les autres qui se sentent aussitôt en insécurité. Et bien, n’est-ce pas le même schéma lors de manifestations sociales. Piquez le meneur, soudoyez le ou torturez le. Le peuple aura peur.

jeudi 19 juin 2008

S’il est vrai que la rationalité reste certainement le moyen pour construire une voiture qui roule ou un avion qui vole, si nous entendons par rationalité la démarche scientifique qui tient au fait de collecter un maximum de connaissances pour créer un système qui au final atteindra les objectifs que l’on s’est fixé, après certes des expériences qui ont abouties à des résultats qui peuvent se répéter, qu’en est-il de la rationalité dans les rapports humains? La charité est-elle rationnelle?

mercredi 18 juin 2008

NIVEAU : Il existe des niveaux de compréhension, de conceptualisation, très différents selon les gens, leur avancement sur le chemin de la vie. Tout ne peut donc pas être dit à tout le monde. Il nous faut rester toujours très prudent avec les mots et les idées émis car ils peuvent être mal compris, mal interprétés et devenir source d’incompréhension entre les personnes, voire plus…

mardi 17 juin 2008

lundi 16 juin 2008

MORT SANS PEUR : Intérioriser le fait que notre vie n’a aucune importance, sans pour autant la « dévaloriser ». Cela semble complètement antagoniste et doit pourtant devenir gérable, à l’image de la phrase de Gandhi : « Tout ce que tu fais est dérisoire, mais il est indispensable que tu les fasses. »

samedi 14 juin 2008

vendredi 13 juin 2008

jeudi 12 juin 2008

MORT : Le plus important de notre vie sera la dernière image, la dernière pensée qui nous traversera avant le noir et le silence total. Car peut-être sera-t-elle celle qui occupera notre « éternité ». Toute notre vie alors doit être dirigée vers la purification de nos pensées afin que la plus pure apparaisse lors « du grand saut ». Aussi s’habiter à maîtriser les moments où nous nous sentons en péril afin d’encore pouvoir agir sur ces pensées.

mardi 10 juin 2008

MORT : Pourquoi sommes nous désespérés lorsque quelqu’un meurt ? Ne pourrions nous pas renverser la chose en considérant que l’enfer se situe sur terre, que le chemin est rude ici bas et qu’il n’y a rien de triste à le quitter. Alors savoir que l’on pleure sur soi, qui reste, un peu plus seul, un peu plus abandonné.

lundi 9 juin 2008

MENAGE : J’essaie d’élaguer dans ma vie, dans les activités, dans les « désirs ». Me passer de moto fait partie de cet élagage à savoir me centrer sur autre chose qu’un moyen de transport, autant sur le plan financier que sur le plan temps imparti pour la chose. Oui, il est bon de parfois « faire le ménage » dans sa vie (Cf le film « Le dîner de cons »)

dimanche 8 juin 2008

samedi 7 juin 2008

Quand les hommes ont envie de changer de vie, quand ils veulent entendre d'autres musiques, alors ils vont à Venise, ils poussent une porte secrète les yeux fermés et ils s'en vont pour toujours vers des pays merveilleux ou terribles, vers d'autres histoires.

jeudi 5 juin 2008

Selon Ghazâlî, il existe 3 sortes de méditations sur la mort :

- Celui qui regrette que tout doive périr, qui redoute de quitter ce qu’il aime dans le monde. Cette méditation est négative

- Celui qui craint que la mort n'arrive trop vite, avant qu'il soit vraiment prêt

- Celui qui attend que s'accomplisse la promesse de la rencontre et de la vision de Dieu, qui y aspire de sorte qu'il préfère la mort à la vie. Il souhaite que la mort vienne vite

Il existe cependant, hors de ces trois catégories et supérieure à elles un rapport à la mort pour lequel vie et mort ne font qu'un. Celui qui médite ainsi sur la mort n'en a ni souci ni désir. Il ne souhaite ni la hâter ni la retarder. Il est indifférent à la mort. Il se tient déjà « dans la contemplation au sein de ce monde, où l'invocation domine son cœur », et, « dans tous ses états, il est immergé dans l'invocation et l'amitié de Dieu »

mercredi 4 juin 2008

mardi 3 juin 2008

Au départ pas même un regard, une étincelle, de celle que détectent tous les acteurs ou amoureux de romans lorsqu'ils savent que, oui, ça y est, il s se trouvent en face de celui ou celle qu'ils attendaient depuis au moins mille ans. Rien. J'avais compris que je mourrai embaumé de la banalité d'une vie où la solitude dispute aux faux espoirs, aux carrières avortées, aux ailes déchirées, et pourtant, l'espérance.

Il faut dire qu'à présent, me retournant sur ce passé qui sonne comme un futur, je vois, je me vois, avant, comme enserré par un nuage, esprit cotonneux qui naviguait à vue sans chercher, simplement avancer tel qu'on lui disait. Je suis de ces gens qui marchent et suivent, bons petits soldats de système établit, produit d'un enseignement où la tête vide doit se remplir de connaissances, comme des choses que l'on empile sur une étagère et que l'on inventorie lors des examens, parfois, pas trop souvent si possible, ça fait mal!

Pourquoi? Ben pour gagner de l'argent qui permettra de vivre dans, pour et par le système.

dimanche 1 juin 2008

En lisant un texte sur la vie et l’œuvre de Platon je m’aperçois que je peine à accorder l’idée que je me fais de la vie et ce que j'ose en faire, de cette vie. J’ai peur de pencher du côté de mon cœur. Comme il est dit de Platon je suis intimement persuadé qu’au dessus ou plus exactement au-dedans de nous se niche un absolu dont nous n’avons pas conscience naturellement. Sans y voir une quelconque farce d’un Dieu joueur, qui chercherait à nous éprouver, je sens des niveaux de consciences où chacun, à l’image d’un emboîtement, joue son rôle sur le suivant, et bien entendu sur le tout.