samedi 21 mars 2009
Nous sommes des boules d'énergie, rien que cela. Comme l'arbre ou la mouette. Des formes d'énergie. Ce qui nous trompe en tant qu'humain sur notre forme est cette capacité, qui semble effectivement unique, de communiquer et par là même d'appréhender un espace intimement lié à nos sens. Nous sommes dans un système, nous y évoluons, nous le transformons, nous croyons le bouleverser. Mais nous sommes des microbes sur un microbe, des poussières sur une poussière. Et notre échelle d'appréhension convient seulement, uniquement à notre niveau de perception c'est à dire aux capacités de nos organes à être sensible à quelques phénomènes, rien de plus. L'énergie prend différentes formes. Nous en sommes une. Nous en serons une autre. Onde du grand tout, comme un champignon sorti de terre nous sommes des boules qui naissent, prenant une forme dite humaine, pour ensuite en prendre une autre lorsque la forme d'énergie a épuisé celle-ci en transformant le milieu pour persister. Alors sensibilité, amour, en fait une liaison très forte avec le tout, car TOUT est énergie. Nous sommes des émanations de L’énergie, des fragments répondant à certaines caractéristiques en cet instant. Ces caractéristiques changeront lorsque nous changerons d’état, je dirais presque tout simplement. Nous sommes donc de façon très éphémère comme séparés de cette énergie totale, comme individuellement soumis à des forces que nous ne comprenons pas, car nous avons « la force » de percevoir certaines vibrations grâce à nos sens. Ce sont justement ces perceptions qui nous entraînent sur une voie étroite car il nous faut sentir qu’elles sont, ces perceptions, extrêmement pauvres, parcellaires, réduites. Qu’elles ne correspondent qu’à une certaine réalité, limitée précisément par non sens. Elles sont tout pour nous mais bien peu au regard de l’ensemble de L 'énergie dont nous faisons parti. Lisons les grands sages, les grands mystiques. Ne disent-ils pas autre chose ? Cette façon de « voir les choses » permet de facilement comprendre le principe d’interdépendance, le « lorsque je lève un bras cela a une incidence jusqu’à Sirius » de Claude Bernard se conçoit facilement. On peut cependant encore s’interroger sur la nature de l’incidence. Quelle règle régit cette énergie ? Des bribes vraisemblablement nous apparaissent, directement liées à nos sens, nos perceptions, en relation étroite avec nos capacités mentales. Tel est cependant certainement le grand mystère. Je ne pense par contre pas que la « morale » soit pour quelque part liée à cette règle (ou cette loi). Une énergie qui « se gouverne », étrange ! Cependant notre appréhension des phénomènes ne nous permet pas d’aller finalement plus loin que cette simple constatation. Nous sommes un phénomène énergétique, une forme dans un tout, composé des mêmes briques, comme la vague est une forme de l’eau. Elle naît, grandit et retourne, invisible, dans l’élément dont elle est constituée. Une source d’énergie extérieure, le vent en l’occurrence, lui a donné de manière extrêmement temporaire une forme, des caractéristiques précises, qu’elle perd. En cela elle meurt. Comme nous qui avons pour un « temps » une forme précise, sortis d’une « matrice » par une énergie extérieure. Nous naissons à la forme, utilisons d’autres énergies pour maintenir notre forme et (re)trouvons un autre état une fois la bulle éclatée.
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