mardi 31 mars 2009

Être heureux ou travailler à chercher la vérité ? Ou être heureux à chercher la vérité ?

lundi 30 mars 2009

Remarquable cohérence. Qu’est-ce qui caractérise l’humain ? Son esprit et sa capacité à PRENDRE CONSCIENCE. Qu’est-ce qui est mauvais ? Ce qui nuit à l’utilisation de son esprit et qui donc perturbe sa conscience. Qu’est qui nuit et perturbe sa conscience ? Les substances qui perturbent l’outil dont l’esprit se sert pour s’exprimer à savoir le corps. Le corps est « le temple » qui fait exister notre esprit, qui permet l’expression de l’énergie universelle en transformation physique, laquelle doit servir le genre humain, seul réel intérêt de persister sur cette terre, en cette vie terrestre.

samedi 28 mars 2009

Hugo, petit garçon de 7 ans, lors d’une rencontre sportive, s’est comporté exactement comme ces gens qui n’ont rien compris au jeu, j’entends par là à la vie. Râleur, distrait, heureux lorsqu’il fait une passe mais en fait celle-ci ne sert à rien parce qu’il n’avait pas VU celui qui était bien placé pour faire aboutir l’action, il déambulait en aveugle, sans rien percevoir des stratégies, sans donner l’impression de s’amuser, au contraire. Il était vite contrarié dès que les évènements ne tournaient pas en sa faveur, tout en étant incapable d’agir pour que ceux-ci tournent bien pour l’équipe. Il faut dire que son papa était là, le couvait du regard, le consolait lorsque la méchante balle ne lui arrivait pas dans les mains. N’en est-il pas de même pour tous ces gens passifs qui ne comprennent rien à la vie, qui ne voient que l’évènement sans pouvoir le placer dans une perspective plus haute. Ceux-là surtout qui râlent sur leur triste sort sans pourtant vouloir, sans pour autant prendre les moyens d’agir afin de construire leur existence plutôt que la subir. Oui, tenter de comprendre la vie dans ses replis les plus obscurs me semble une condition pour ensuite appréhender ce jeu de manière plus claire, plus distincte. Ensuite jouer avec intelligence, sans gaspillage d’énergie mais avec constance, détermination, toujours usant de sa force avec discernement, générosité, clairvoyance.

jeudi 26 mars 2009

Je me dis que la philosophie est utile à deux niveaux. Le premier est de nous rendre sinon heureux du moins apaisé. La vie tranquille, l'équilibre entre désirs, besoins, réponse à ceux-ci, gestion des évènements. Mais pour atteindre ce but ultime et universel il me semble qu'il est utile voire indispensable de disposer, de connaître divers systèmes de pensée. Car nous ne nous rendons pas compte du poids de l'apprentissage subit au cours des premières années de notre vie. Nous nous sommes ou avons été installé dans des habitudes de pensée qui découlent de tenants religieux, sociaux, remontant à des siècles et qu'il est tout à fait possible d'identifier. Cela fait, nous pouvons tenter de démonter le système, l'interroger, nous interroger sur ce qui nous semble sa pertinence. Nous pouvons disposer alors d'autres outils intellectuels à convoquer lors de phases diverses de notre vie. Une palette plutôt que le monochrome platonicien, chrétien.

mercredi 25 mars 2009

Important, très important : LE PLI EST PRIS. Lorsqu’une feuille de carton a pris un pli celui-ci a toujours tendance à revenir, à s’inscrire à nouveau au moindre mouvement de la feuille. La feuille est fragilisée à cet endroit. Il en est de même dans notre vie. Lorsque nous avons inscrit dans nos comportements une faiblesse, un pli, même s’il nous est possible de le « remettre en place », malgré tout il aura tendance à réapparaître à la moindre occasion. Il nous faudra être beaucoup plus vigilant que ceux qui n’auront pas ce pli. D’où l’importance de se préserver des attitudes néfastes, ne pas « prendre le pli »

lundi 23 mars 2009

C'est juste pour trouver cette vie supportable qu'il est intéressant de faire certains efforts. Efforts physiques ou intellectuels. Qui n'ont en sommes pas d'autre importance ni utilité. Car dès que le moi s'est effacé comme la buée sur une vitre, apparaît le vide absolu de nos vies, simplement comblé par le pressentiment très généralement masqué de notre appartenance au tout, ce qui ne constitue en rien un espoir de vie meilleure mais une espérance en une autre chose où NOUS ne serons plus mais chaque cellule retrouvera sa place, perdue lors de notre incarnation, lors de la mise en place de la machine à énergie. Que de peurs, que d'angoisses face à cette vie que l'on veut préserver à quasiment tout prix alors que nous savons plus ou moins qu’elle est éphémère. Et c'est sur cette frange ridiculement fine, ce plus ou moins qui peut se traduire en une poignée de secondes, que se joue l'ambition d'avoir une belle vie, et la peur de la voir s'envoler parce que l'instant en aura décidé autrement.

samedi 21 mars 2009

Nous sommes des boules d'énergie, rien que cela. Comme l'arbre ou la mouette. Des formes d'énergie. Ce qui nous trompe en tant qu'humain sur notre forme est cette capacité, qui semble effectivement unique, de communiquer et par là même d'appréhender un espace intimement lié à nos sens. Nous sommes dans un système, nous y évoluons, nous le transformons, nous croyons le bouleverser. Mais nous sommes des microbes sur un microbe, des poussières sur une poussière. Et notre échelle d'appréhension convient seulement, uniquement à notre niveau de perception c'est à dire aux capacités de nos organes à être sensible à quelques phénomènes, rien de plus. L'énergie prend différentes formes. Nous en sommes une. Nous en serons une autre. Onde du grand tout, comme un champignon sorti de terre nous sommes des boules qui naissent, prenant une forme dite humaine, pour ensuite en prendre une autre lorsque la forme d'énergie a épuisé celle-ci en transformant le milieu pour persister. Alors sensibilité, amour, en fait une liaison très forte avec le tout, car TOUT est énergie. Nous sommes des émanations de L’énergie, des fragments répondant à certaines caractéristiques en cet instant. Ces caractéristiques changeront lorsque nous changerons d’état, je dirais presque tout simplement. Nous sommes donc de façon très éphémère comme séparés de cette énergie totale, comme individuellement soumis à des forces que nous ne comprenons pas, car nous avons « la force » de percevoir certaines vibrations grâce à nos sens. Ce sont justement ces perceptions qui nous entraînent sur une voie étroite car il nous faut sentir qu’elles sont, ces perceptions, extrêmement pauvres, parcellaires, réduites. Qu’elles ne correspondent qu’à une certaine réalité, limitée précisément par non sens. Elles sont tout pour nous mais bien peu au regard de l’ensemble de L 'énergie dont nous faisons parti. Lisons les grands sages, les grands mystiques. Ne disent-ils pas autre chose ? Cette façon de « voir les choses » permet de facilement comprendre le principe d’interdépendance, le « lorsque je lève un bras cela a une incidence jusqu’à Sirius » de Claude Bernard se conçoit facilement. On peut cependant encore s’interroger sur la nature de l’incidence. Quelle règle régit cette énergie ? Des bribes vraisemblablement nous apparaissent, directement liées à nos sens, nos perceptions, en relation étroite avec nos capacités mentales. Tel est cependant certainement le grand mystère. Je ne pense par contre pas que la « morale » soit pour quelque part liée à cette règle (ou cette loi). Une énergie qui « se gouverne », étrange ! Cependant notre appréhension des phénomènes ne nous permet pas d’aller finalement plus loin que cette simple constatation. Nous sommes un phénomène énergétique, une forme dans un tout, composé des mêmes briques, comme la vague est une forme de l’eau. Elle naît, grandit et retourne, invisible, dans l’élément dont elle est constituée. Une source d’énergie extérieure, le vent en l’occurrence, lui a donné de manière extrêmement temporaire une forme, des caractéristiques précises, qu’elle perd. En cela elle meurt. Comme nous qui avons pour un « temps » une forme précise, sortis d’une « matrice » par une énergie extérieure. Nous naissons à la forme, utilisons d’autres énergies pour maintenir notre forme et (re)trouvons un autre état une fois la bulle éclatée.

vendredi 20 mars 2009

Symbole et bonheur. Symbole = Assembler deux morceaux pour qu’ils se reconnaissent ALORS bonheur = assembler soi (son âme) et la nature afin que ces deux parties se reconnaissent 

mercredi 18 mars 2009

Je vois une femme dans la rue. Je la qualifie, je la trouve « moche » « vieille ». Mais elle ne peut pas se trouver « moche » ou « vieille » ou du moins elle ne se reconnaît pas qu’EN cela. Ces deux qualificatifs ne sont qu’une infime partie de ce qu’elle sent qu’elle est. Pour moi par contre, extérieur, elle peut n’être QUE cela, si je ne fais que la croiser. Les autres ne peuvent donc nous voir comme nous pensons être, jamais, s’ils n’approfondissent pas notre relation. Ils n’appréhendent qu’une partie plus ou moins infime de nous.

mardi 17 mars 2009

Mon chien et moi. Pendant qu'il renifle, tête baissée, au ras des odeurs matérielles moi je suis la tête dans les arbres, la tête au ciel, en train de philosopher dans le sens le plus modeste du terme c'est à dire tenter de vivre pour trouver un sens à la vie, auprès de mes frères les arbres. 

lundi 16 mars 2009

Tout ce qu'on a cherché on le trouvera, encore faut-il l'avoir cherché!

samedi 14 mars 2009

Le bonheur n'est pas un moment planifié. Il apparaît sans que je ne puisse rien y faire.

vendredi 13 mars 2009

Il n’existe pas UNE recette du bonheur, mais chacun doit être constamment prêt à revoir sa recette, ses certitudes. Ne jamais se fixer sur une position mais être capable de bouger, se mouvoir, au fil des évènements de la vie. La vie est mouvante.

mercredi 11 mars 2009

mardi 10 mars 2009

Un chevalier ne possède rien qu'il ne puisse quitter en moins de 30 secondes

lundi 9 mars 2009

Le suicide ou l’excellence. Si l’on pense que nous ne serons plus rien en tant qu’être actuel alors il est facile de vouloir faire cesser toute souffrance en se détruisant OU il nous faut accéder à l’excellence en découvrant, comme un joyeux promeneur, les richesses de notre terre, constamment en quête de ce qu’elle recèle. 

dimanche 8 mars 2009