vendredi 31 octobre 2008

Tout le monde gagne
Car la vie, quelle qu'elle soit
De la plus misérable à la plus fastueuse
Est un plus
Le plus de l’action
L'action menée par cet outil qu'est le corps
Agir, ne serait-ce qu'avec sa paupière -c'est déjà agir

jeudi 30 octobre 2008

La bêtise c’est de s’accrocher, aux choses matérielles comme aux idées. Même aux gens d’ailleurs. La grande sagesse c’est savoir se passer de tout, jusqu’aux éléments les plus essentiels tels la nourriture. Nous pouvons donc dire que, dans la palette des comportements observables, c’est la capacité à se détacher qui va constituer un critère pour évaluer la « sagesse » d’une personne. Et bien entendu se détacher de sa propre vie, car il sait qu’elle n’est que théâtre à quitter un jour.

mercredi 29 octobre 2008

« Donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux pas changer, le courage de changer celles que je peux changer et la sagesse de distinguer les premières des secondes » Marc Aurèle

lundi 27 octobre 2008

samedi 25 octobre 2008

Mon but, l’ultime, sera de dénier à la vie toute importance, en m’y accrochant jusqu’à mon dernier souffle. Agir jusqu’au bout. Cependant, une fois mort, se pose la question du temps où notre corps physique continue à avoir une incidence sur cette terre. Longtemps si l’on considère la durée de décomposition. Alors peut-être l’incinération avec libération de nos cendres dans l’atmosphère nous permet-elle de reprendre une place que nous n’aurions jamais voulu quitter, au sein de la création, ou tout autre chose, les mots n’étant plus les mots mais des véhicules qui servent à se donner bonne conscience (comme le dit Léo Ferré)

vendredi 24 octobre 2008

Libre de ne pas appuyer sur le bouton de la télé
Libre de ne pas appuyer sur le bouton de la radio
Libre de ne pas prendre sa voiture
Mais on entre dans sa voiture et on met en marche le moteur.
Et pour couvrir le bruit du moteur on allume sa radio
Qui permet de couvrir le bruit de nos pensées.
Car ça fait un sacré raffut là, dedans sa caboche.
Ca crie, ça pleure et on n’arrive pas à imaginer le silence quand ça meurt.

jeudi 23 octobre 2008

Le Bouddha a dit : « Lorsque vous savez PAR VOUS-MÊME que certaines choses sont défavorables, fausses et mauvaises, alors renoncez-y… Et lorsque PAR VOUS-MÊME vous savez que certaines choses sont favorables et bonnes, alors, acceptez-les et suivez-les. »

mercredi 22 octobre 2008

Combien de temps ai-je pensé qu’un homme politique était forcément un humaniste, qu’un homme riche était forcément intelligent et cultivé, qu’un homme d’église était, de nos biens et nos entraves mentales, complètement détaché.
Combien de temps pour m’apercevoir qu’il était plus pratique ou plus facile de jouer avec nos faiblesses pour s’envoler vers la facilité (facticité ?) d’une vie riche, riche en boutons de tous genres qui empêchent la réflexion, l’interrogation première et vitale, la seule : pourquoi tout ça ?
Vitale pour mourir comme pour aimer, aimer vraiment, sans posséder, aimer l’instant. L’instant d’après tu nais nouveau sans que tu sois différent, ayant jeté toutes tes passions, tes questions, toutes tes réflexions. Alors pointera la vérité. Combien de temps ai-je pensé ? Maintenant je ne pense plus, j’aime plus, je vis mieux.

lundi 20 octobre 2008

Les druides pensaient qu’après la mort, notre esprit libéré voyage de planète en planète, d’étoile en étoile, pour finalement se fondre dans le soleil.
Pour eux les êtres vivants se répartissent en 3 cercles.
Le cercle de Dieu (CEUGANT) , domaine de l’absolu, de l’inconcevable
Le cercle de la béatitude (GWYNFYD), paradis où résident les esprits parvenus aux degrés supérieurs de l’évolution
Le cercle de la vie présente (ABRED), demeure où l’homme lutte pour son ascension
La mort n’est qu’un simple déplacement d’existence vers l’au-delà, un lieu où le temps est aboli

dimanche 19 octobre 2008

vendredi 17 octobre 2008

Finalement, tout ce qui nous fait du bien, c’est mal.

jeudi 16 octobre 2008

Croire qu'il y aura quoi que ce soit après notre mort est confortable, enthousiasmant même car cela fait naître un espoir, lié à ce « moi » que l’on a du mal à penser périssable. N’oublions cependant pas Nietzche : « Si tu veux le repos, crois. Si tu veux la vérité, cherche et souffre »

mercredi 15 octobre 2008

VELO : C’est certainement l’invention la plus fabuleuse que l’homme ait jamais faite pour se déplacer. Beaucoup plus que les engins à moteurs, quels qu’ils soient. En effet, comme le dit Le grand Julos Beaucarne (Citation extraite du recueil de poèmes Julos écrit pour vous, Editions Duculot, 1975) :
« La révolution passera par le vélo camarade, Ah la bicyclette !
Elle te permet d'aller cinq fois plus vite que le piéton,
Tu dépenses cinq fois moins d'énergie et tu vas cinq fois plus loin,
En vérité je te le dis camarade, la révolution passera par le vélo
S'coup ci ça va daller, (cette fois-ci ça va aller)
el vi monde va squetter,( le vieux monde va se briser)
tertous tertous inchenne (tout le monde, tout le monde ensemble)
No Dallons l'fait petter. (nous allons le faire changer.)”

mardi 14 octobre 2008

Qui donc a décrété qu’il fallait être heureux, que nous étions sur terre pour ça ?

samedi 11 octobre 2008

Comment gérer cette apparente contradiction qui consiste à, dans tous les secteurs de la vie, développer son « moi », le valoriser à outrance (tous STAR !!!) et le principe bouddhiste (entre autre) qui prétend que la douleur de cette existence ne peut être combattue que par l’étouffement de ce « moi » ? Simple. On ne peut combattre que ce que l’on connaît. Développer un « moi » pour finalement mieux le combattre permet à chacun de s’affirmer pour ensuite, à la lumière des expériences de la vie, combattre l’égoïsme, la peur de l’autre, la peur de soi, au profit d’un point de vue sur l’humanité

jeudi 9 octobre 2008

UTOPIE : Nulle part

mercredi 8 octobre 2008

Le bonheur se construit. Or dans la notion de construction il y a celle de travail. Être heureux est un travail de chaque instant, payé par cet état de grâce où vivre devient léger.

lundi 6 octobre 2008

TRAVAIL : Un travail n’est intéressant que si on peut le relier aux divers domaines de la vie, à ce (ceux) que l’on touche, que l’on côtoie à longueur de journée.

dimanche 5 octobre 2008

samedi 4 octobre 2008

SITUATION : C’est la manière que l’on a d’appréhender la situation qui génère le bonheur et non pas la situation en elle-même

jeudi 2 octobre 2008

Ces milliards d’humains passés, trépassés, mangés par la terre, bus par la mer.

mercredi 1 octobre 2008

La vérité ne serait-elle pas l’ensemble des 6 milliards et demi de consciences qui peuplent la terre, leur interaction créant « l’évènement ». A partir de là chacun doit concevoir que sa parole, sa pensée, ne pèse qu’un six milliardième. Cette proportion ramène chacun à la raison, à la juste échelle, non ?