mercredi 31 décembre 2008

Chacun est un univers

Chaque fois qu'une forme de vie meurt c'est TOUT un UNIVERS qui meurt. Cela veut dire que chaque forme de vie donne son unité à TOUT l'UNIVERS. Chacun construit SA terre.

Il nous faut donc explorer, au maximum NOTRE terre, celle là, unique, qui disparaîtra avec nous.

Tout le monde "SERT" tout le monde

mardi 30 décembre 2008

lundi 29 décembre 2008

vendredi 26 décembre 2008

  • " Un seul combat est perdu d'avance, celui auquel on renonce..." 

Vaclav Havel

jeudi 25 décembre 2008

mercredi 24 décembre 2008

mardi 23 décembre 2008

Le symbole ne veut pas aboutir à une preuve logique, mais à une conviction intuitive qui est la foi : la confiance inébranlable dans l'organisation légale du monde physique et de la vie. Paul DIEL

lundi 22 décembre 2008

Imaginons que nous entrions dans un jeu, un grand jeu dont nous devons découvrir les règles tout au long de la partie. Simplement, lorsque l’on joue, on sait que l’on joue et surtout on sait qu’il y a une fin. Et bien tentons d’appréhender la vie comme un jeu

samedi 20 décembre 2008

Le dogme s'oppose aux symboles. L'un enferme, l'autre libère. Paul Diel

vendredi 19 décembre 2008

Le labyrinthe 

Sa forme circulaire rappelle la Roue du Monde et le chemin intérieur l’errance du pèlerin avant d’atteindre le Centre.

jeudi 18 décembre 2008

"Dieu est une sphère dont le centre est partout et la circonférence nulle part." Pascal

mercredi 17 décembre 2008

Wagon-lit : Qui était-elle cette dame noire buvant de la bière, seule dans son wagon, que nous croisâmes lors d’une permission qui nous ramenait en France, petits soldats exilés pour un an en Allemagne ? Jamais je ne le saurai. Pourquoi surtout est-ce que je pense encore à elle trente ans après ? Certainement une projection, comme dirait Jung.

mardi 16 décembre 2008

lundi 15 décembre 2008

Victor Hugo a écrit: « Soyez comme l’oiseau posé pour un instant sur des rameaux trop frêles qui sent plier la branche et qui chante pourtant sachant qu’il a des ailes. »

 Être comme l'oiseau. L'homme se tient en équilibre. Il DOIT rechercher cet équilibre, comme l'oiseau sur la branche. L'homme se tient en équilibre au bord d'un précipice. La chute, la mort. L'oiseau tombe de la branche. La mort? Non, il a des ailes. L'homme a-t-il des ailes pour ainsi être comparé à l'oiseau? Bien entendu il nous faut sortir du cadre physique pour nous placer sur le plan spirituel. C'est notre âme qui a des ailes. Voilà notre ESPERANCE. Si le corps tombe, se détruit, pourrit, notre âme elle est éternelle. Le corps ne l'entraînera pas dans sa chute, elle s'envolera, légère, si légère. Alors, si cette perspective est ancrée en nous, si nous avons foi en cette issue, en l'issue de cette vie humaine si mystérieuse, alors, comme l'oiseau nous pouvons chanter c'est à dire vivre avec toute l'intensité que permet notre corps, et surtout notre esprit. Exploiter jusqu'à sa dernière limite ces boyaux éphémères, au service d'un esprit humain, particularité de notre univers, vers des constructions humaines toujours à venir. Comme le dit Théodore Monod: «  Travailler jusqu'à l'épuisement de notre corps, jusqu'au surmenage intellectuel. » Il faut avouer que l'exploitation de notre corps peut mener à une philosophie différente, voire diamétralement opposée, consistant à « profiter » de nos sens, exacerber l’envie pour aussitôt l'assouvir. Déclencher l'incendie pour ensuite tenter de mieux l'éteindre. Tel me semble la direction empruntée par notre société de consommation. Elle créée en chacun un besoin. Achetez, ayez constamment l’envie d'acheter, nous nous occupons du reste, nous, les tenants de la production, de la transformation des joyaux de notre mère la terre. Téléphones portables, jambons artificiels et autres salades qui poussent sur les grillages. Oui, quel chant adopter qui traduira l'ESPERANCE dont nous avons tenté d'apercevoir un rai de lumière?

samedi 13 décembre 2008

Les bouddhistes pensent que la mort est une phase de transmigration qui ne concerne pas le MOI véritable, qui lui est immuable. Si lors de cette mort il résiste à la tentation de l’incarnation, il est délivré

vendredi 12 décembre 2008

N’opposez pas la mort à la vie. La mort (n’)est (qu’)un passage, comme la naissance. Il faut donc rapprocher, et non opposer, la mort de la naissance et non de la vie.

jeudi 11 décembre 2008

En extrême orient la mort est considérée comme un accident sans grande importance, un élément d’un cycle de naissance, vie et mort qui s’appelle le SAMSARA

mercredi 10 décembre 2008

Nous vivons comme des spectateurs face à un écran de cinéma. Le film (la vie) se déroule devant nos yeux mais n'est qu'illusion. La vraie vie se déroule ailleurs, sur un autre plan.

mardi 9 décembre 2008

lundi 8 décembre 2008

Lorsque l'on voit un homme oriental parler en égrenant un chapelet, il parle avec son "mental" mais son esprit reste mobilisé par l'égrènement du chapelet. Séparation du mental et de l'esprit.

dimanche 7 décembre 2008

samedi 6 décembre 2008

jeudi 4 décembre 2008

« L'homme est entraîné par son esprit à des souffrances qui sont bien au dessus de sa condition. »  J. Rostand

mercredi 3 décembre 2008

lundi 1 décembre 2008

DANS LES SABLES MOUVANTS

On ne peut y croire, ce sable qui fonce sous nous sans qu’on y prenne garde. Sûr que le sable est dur, mille fois on a marché sur les plages et jamais ressenti cette sensation, presque douce au début. Puis vient la première constatation réaliste : on ne peut plus bouger. Un simple cri, petit cri, de surprise. Un premier appel et bien sûr quelqu’un accourt mais déjà il ne peut plus nous sortir. Alors on réalise. D’autant mieux qu’une seule personne, au loin, là-bas, détachée, par un simple regard vous fait oublier la dramatique situation dans laquelle on se débat. Elle se pose, insouciante, et vous parle, et vous parlez, comme si de rien n’était. Et on se sentirait bête de lui montrer que nos jambes, nos pieds ne peuvent plus remuer. On sourit, même on rit, on la retient d’un bon mot. Mais lorsqu’elle a filé, du genou le sable a gagné la cuisse. Alors copains ! Dites moi que je vais m’en sortir, donnez moi la main, tirez moi copains. Et les copains répondent, et donnent, et tirent. En vain. Alors elle revient, plus grande, plus forte, nous plus bas, plus maigre. On voudrait parfois lui dire de ne plus revenir. Mais mourir avec elle est plus doux que vivre sans. On analyse. Putain de sable, c’est bien le même que je foulais cet été, le corps libre et le cœur léger, ou l’inverse. C’était comment la vie avant ? C’est du passé. Mon ventre se tord de peur, de douleur, de culpabilité. Toi qui peut me sauver j’ai tellement peur de t’entraîner dans mes labyrinthes sacrés, dans ma laideur congénitale, dans mes tourments de vieil enfant malheureux. Je ne sais plus de qui je parle. Qui donc vit en moi ? « Il y a deux femmes en vous » disait Depardieu dans « le dernier métro », pour draguer. Je ne drague pas. Comme Charles Denner dans « L’homme qui aimait les femmes » de ce même Truffaut, je trouve ça vulgaire de draguer. Moi j’aime, mourir à petit feu. Avant d’en arriver à la vraie échéance, débarrassé de ce ramassis poético-sentimental que l’on s’accorde par caprice, lorsque l’on a que ça à faire.